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LE TEMPS DES SATELLITES ET DES O.V.N.I
LES PREMIERS SATELLITES DE LA TERRE SONT-ILS CONTROLES PAR LES OVNI ?
Mais les services officiels ne pourront contrôler et maîtrise les informations quand s’ouvre le temps des satellites. Il devient facile alors de mettre en évidence une recrudescence des observations d’O.V.N.I. au moment de la mise en orbite des Spoutniks, Luna, Vostock ou autres Mariner. Tout comme si les « rôdeurs du ciel » cherchaient à localiser leurs bases de lancement. Depuis le lancement de Spoutnik 1, le 3 octobre 1957, la fusée américaine « Far Side » à plus de 6000 km d’altitude, le 21 octobre, puis de tous les autres satellites, les apparitions de mystérieux ovni se multiplient sur tous les points du globe. Radaristes astronomes, pilotes de chasse, sont témoins des évolutions inexplicables d’objets volants non identifiés. Tout se passe comme si le remue-ménage céleste provoqué par les Russes et les Américains dans leur course à l’espace avait provoqué l’alerte générale parmi des êtres venus nous surveiller d’un autre monde, à bord de mystérieux nefs spatiales.
Qu’on en juge :
Le 25 octobre 1957, quatre jours après le lancement de Far-Side, un objet non identifié survole la base anglaise de Gaydon, où se trouvent les bombardiers atomiques les plus modernes. Il est pris en chasse par un « Météore ». L’engin s’éloigne à grande vitesse dès que l’avion s’approche. La R.A.F. a ouvert une enquête.
Le 30 octobre, à Longchaumois, dans le jura, un couple d’instituteurs aperçoit, en pleine nuit, un engin énorme dégageant une lueur aussi intense qu’un incendie. L’engin évolue au ras du sol pendant plusieurs minutes, puis s’élève à grande vitesse.
Le 2 novembre, au-dessus de Johannesbourg, deux chasseurs à réactions montent jusqu’à 15000 m pour essayer d’intercepter deux objets mystérieux qui avaient la forme de disques et reflétaient les rayons du soleil.
Mais les engins étaient nettement plus hauts, hors de portée.
Le 3 novembre, un engin lumineux ovoïde, de 60 m de long (apparemment du même type, ou la même, que celui vu dans le jura trois jours plus tôt) sème la panique dans l’Ouest du Texas. A 10000 km de distance, les témoins retrouvent les mêmes expressions : lueur intense d’un violent incendie. Le même soir, au-dessus de Paris, deux disques mènent une étrange sarabande avant de disparaître dans la nuit.
ET, A LA MEME HEURE, SPOUTNIK II PREND SON VOL
Le lendemain, 4 novembre, à proximité du terrain d’essais des White Sand, deux patrouilles de police aperçoivent à leur tour un objet lumineux de
60 m de long et de 20 m de hauteur.
Ce même jour, à Cracovie (Pologne), vers 19 h 30, un étrange objet sphérique apparaît au-dessus de la ville. Il émet une forte lumière de couleur orange et se déplace à vive allure. Son diamètre apparent était environ le tiers de la pleine lune. Il s’éloigne en direction du Nord-est, vers la Russie.
Le 5 novembre, en Australie et au Chili, les astronomes observent un point lumineux qui se déplace à grande vitesse, en changeant fréquemment d’altitude, s’immobilisant parfois, ou décrivant de vastes cercles avant de s’éloigner à grande vitesse.
Le 8 novembre, c’est au-dessus de Marcoule, de Toulouse et de Bordeaux que le même phénomène se déroule. A Toulouse, un astronome de l’observatoire national, M. Chapuis, en suit les évolutions pendant cinq minutes. Voici son récit :
« Il était entre 18 h 35 et 18 h 40. Le ciel était exceptionnellement clair à ce moment, dans un passage débarrassé de brume et de nuages. J’observais le ciel avec une lunette grossissant trente fois, quand je vis soudain apparaître un objet de forme elliptique. Cet objet, extrêmement brillant, à peu près l’éclat de Vénus, surgit au bout de ma lunette, dans la direction ouest-nord-ouest, à quelque 30 ou 35° au-dessus de l’horizon. L’objet se dirigeait à la vitesse de un degré par minute de temps dans la direction où le soleil venait de se coucher.
Brusquement, il décrivit deux boucles très larges et repartit dans le sens opposé à celui de sa marche initiale. Disparaissant un peu plus loin, le même engin réapparut trente secondes plus tard, se déplaçant cette fois dans une direction perpendiculaire pour s’enfoncer bientôt dans la pénombre et échapper à tout contrôle. La durée totale de l’observation fut de 4 mn 30 s. »
M. Chapuis, dont les réactions sont purement scientifiques, a parfaitement suivi les évolutions de l’étrange objet qui circulait, estime-il, à la limite exacte de la zone d’ombre où était plongée la Terre et la zone de lumière baignée des rayons du soleil. De là sa disparition, qui pouvait n’être que le retour dans la zone d’ombre au cours de ses évolutions. Pendant deux jours, avec ses collègues de l’observatoire, M. Dupuis se livra à des calculs serrés, pour déterminer les caractéristiques de l’apparition. Un communiqué officiel publié trois jours plus tard révéla que l’engin évoluait à
300 km d’altitude, et que son diamètre était environ de 200 m.
Le 10 novembre, Skaryszew (Pologne), un objet brillant, en forme de cigare, apparaît sur la ville, vers 11 heures, venant du sud. Il évolue durant une trentaine de minutes, avant de s’élancer brusquement, et à grande vitesse, vert l’Est. De nombreux témoins l’ont observé.
Le 3 février 1958, c’est « Explorer » qui prend son vol.
Le 7 février, à Toulon, vers 16 h 30, un objet rond et brillant est aperçu.
Le 20 février, pendant deux à trois minutes, un engin lumineux survole les Vosges, au-dessus des radars du ballon de Servances.
Le 23 février, un communiqué officiel publié à Rio de Janeiro annonçait que des pilotes brésiliens avaient tenté de prendre en chasse un engin mystérieux au-dessus de Goiaz. Le Ministère de l’Air avait ordonné une enquête. Le même communiqué révélait qu’une soucoupe avait été photographiée, le 16 janvier, au-dessus de l’île de Trinidad.
L’agrandissement des photos, prises par les officiers d’un navire-école, révéla, à la base de l’OVNI, des rectangles de teinte plus sombre. Le communiqué ajoutait : « S’agit-il de trappes d’accès ? »
Ce même jour, 23 février, au-dessus de Grenade (Espagne), quatre pilotes sont littéralement pris en chasse pendant 40 mn par 4 objets lumineux largués par un disque beaucoup plus gros.
Le 5 mars commence une nouvelle série de lancements avec satellite « Explorer 2 », suivi, le 18, de « Vanguard-Pamplemousse », et le 27, d’Explorer 3 ».
Les O.V.N.I. sont au rendez-vous : le 19 mars, un grand objet en forme de soucoupe est vu du sol, près de Moscou. Il amorce une ascension en spirale, accélère rapidement et disparaît.
Et, un peu partout, les OVNI réapparaissent de façon spectaculaire : Toulon (7avril), Nancy (10 avril), Langeac (16 avril).
Dans l’état Brésilien de Rio Grande de Sul, trois énormes objets lumineux s’immobilisent à faible altitude. Les témoins, épouvantés, les observent ainsi pendant 30 minutes. Ce sont des engins d’une quinzaine de mètres de diamètre. Brusquement, ils s’élèvent à toute vitesse, en dégageant une intense chaleur, et disparaissent.
Au lancement de Spoutnik 3, le 15 mai, correspond une observation caractéristique en Russie, dans le Kazakstan, où se trouve la base spatiale de Baïkonour : Entre 21h 20 et 21 h 30, heure de Moscou, apparaît un O.V.N.I. au-dessus d’un petit aérodrome de l’Oural. Il vole en direction du Nord. Sa luminosité est celle d’une étoile de magnitude 2, sans scintillement. Il était à environ 350 mètres d’altitude. Les témoins estimèrent sa vitesse à 850 km/h. Il vira vers l’ouest, tout en ralentissant à 700 km/h. Il survola le terrain dans le silence le plus total.
Subitement, il s’arrêta pendant 10 secondes. Il apparut comme un engin sphérique, de couleur rose rougeâtre. Après ce bref arrêt, objet se remit en mouvement dans la direction nord-ouest, passant en quelques secondes à 200 km/h. Puis il se dirigea vers la tour de contrôle. Sa lumière devint alors pulsante et il amorça une montée en spirale, comme l’engin vu près de Moscou le 19 mars. Parvenu à 80° au-dessus de l’horizon, il se mit à tourner, comme un satellite, autour d’un centre invisible. Parvenu à une grande distance, l’objet parut approché par une seconde lumière. Les deux points lumineux tournèrent autour l’un de l’autre un bon moment et, finalement, disparurent.
Accalmie toute relative jusqu’au lancement de « Pionnier 1 », le 13 octobre. Un phénomène inexplicable se déroule le 2 novembre, au large d’Etretat : cinq boules de feu, se suivant à quelques secondes, déclenchent une tornade qui soulève des vélos à plus de <st1:metricconverter productid="3 m│tres" w:st="on">3 mètres</st1:metricconverter> de haut. Et, de nouveau, le 9 novembre, un OVNI vient, avec instance, épier le Brésil. Toute la population de Brazilia, la nouvelle capitale, nez en l’air dans la rue, suit la poursuite engagée par un avion contre un objet étincelant qui stationnait au-dessus de la ville, mais s’enfuit à grande vitesse quand le chasseur fait mine de s’en approcher.<o:p></o:p>
Le 17 novembre, en Russie, un objet lumineux, dont le diamètre apparent est plus grand que celui de la Lune, apparaît à une grande altitude, puis descend lentement. Il plane d’abord à hauteur de la cime des arbres, puis se pose. Les paysans s’enfuient. Quand ils reviennent, un peu plus tard, l’engin a disparu, il a laisse des traces au sol.
Le vol cosmique de « Pionnier 3 », qui atteint 104000 km d’altitude le 5 novembre 1958, déclenche une nouvelle vague : Suède (6 décembre), et surtout Bari, en Italie, où un OVNI passant à très faible altitude, vers 23 heures, plonge toute la ville dans l’obscurité, renouvelant ainsi, à grande échelle, le phénomène maintes fois observé- notamment en 1954 – de l’extinction des phares et de l’arrêt des moteurs de véhicules fonctionnant par allumage électrique.
Le 20 décembre, « Atlas-Score » (3950 kg) est placé sur son orbite.
Le lendemain, au large des côtes de Sardaigne, l’équipage du cargo italien « Albegna », qui navigue de nuit, voit un disque lumineux percer les nuages, stationner quelques minutes au-dessus du navire, puis s’éloigner rapidement.
Ce même jour, à Muszynia, en Pologne, un OVNI de forme lenticulaire, est photographié alors qu’il survole, à basse altitude, la chaîne de collines proche de la ville.
« Lunik 1 » s’élance le 4 janvier 1959. Observations diverses : dans les Basses-Pyrénées (nuit du 6 au 7), Vienne (Autriche) le 16 janvier : l’objet s’immobilise quelques instants avant de repartir ; Est de la France (31 janvier).
Le 18 février 1959, lancement d’une « Vanguard ».
Le 24, un DC 6 des Américain Airlines est escorté pendant 45 minutes par trois OVNI. Deux jours plus tard, deux dépêches d’agence annoncent, à quelques heures d’intervalle, qu’une explosion s’est produite dans les laboratoires atomiques de Los Alamos (2 morts) et, à des milliers de kilomètres de là, dans le centre britannique de recherches atomiques d’Aldermaston (2 morts également).
Une bien étrange coïncidence, qui pose un inquiétant point d’interrogation.
Le même jour, au-dessus de l’aéroport de Londres, un disque jaune pâle évolue pendant 20 minutes. Vive émotion. Vaine tentative immédiatement d’explication (phare d’avion). Mais quinze jours plus tard, répondant à une interpellation à la Chambre des Communes, le Ministre de l’Air, M. George Ward, reconnaît que l’objet n’a pu être identifié.
Le 3 mars, « Pionnier 4 » s’envole vers le Soleil.
OVNI sur la forêt noire le même jour, au-dessus de Jersey le lendemain, au-dessus du Mont-Blanc le 5. Puis un phénomène maintes fois observé depuis 1952 : le 6, au-dessus de Loches (Indre-et-Loire) une pluie de filaments ressemblant à des fibres de verre tombe pendant vingt minutes sur la zone large de deux kilomètres, se sublimant au sol.
Le 17, mystérieuses explosions au-dessus de Trente (Italie).
Le 30 mars, sur Saint-Brieuc, et pendant plusieurs minutes, deux objets lumineux de la grosseur apparente de la Lune, dansent un ballet avant de disparaître à cinq minutes d’intervalle.
Le 25 mars, vers 11h 30 ; un ingénieur de Varsovie, J. Beck, remarque dans le ciel sans nuage un objet immobile, de la taille de la pleine lune. Il était fait de deux sphères, dont l’une beaucoup plus grosse que l’autre, repliées entre elles par un corps cylindrique. Cet engin réfléchissait la lumière du soleil. Il paraissait être en aluminium. Il fit soudain un virage, à 90°, prit la forme d’un disque et disparut rapidement dans la direction de Mlocin. Il réapparut presque aussitôt pour revenir au même endroit, à peu près à 400 m au-dessus du Palais de la culture et des sciences, et reprit sa forme première. Il s’éloigna au bout d’une dizaine de minutes.
Eté calme. Les lancements reprennent en octobre : « Lunik 3 » le 3, « Explorer 2 » le 13.
Observations à Toulouse, à Nice et en Toscane. Pas de satellites en novembre, mais « Lunik 3 » continue son périple autour de la Lune, prenant des photos de la face cachée. Et trois observations curieuses :
Le 17 novembre, dans la région d’Autun (Saône-et-Loire), un engin « gros comme une petite lune » selon les témoins, d’une luminosité étrange, semblant lancer des étincelles, stationne quelques instants, puis s’éloigne vers le sud-est.
Le 18 novembre, au-dessus de Port-de-Bouc et de Martigues, un objet lumineux, de forme ronde, et d’un diamètre comme une petite lune, paraissant surmonté d’une pointe munie d’une boule rouge, reste immobile pendant 30 minutes avant de disparaître.
Le 20, à Messigny, près de Dijon, vers 4 h 30, pendant une demi-heure également, « une espèce de lune évolue dans la direction du sud-est. Elle était moitié grosse comme la lune et ne se déplaçait que très lentement ».
Ainsi, en trois jours, le même engin, semble-t-il, a été aperçu à des centaines de kilomètres de distance par des personnes qui ignoraient tout de leurs observations réciproques. Depuis ce schéma, établi en 1959, des milliers de satellites ont été lancés. Leur total avoisine désormais 5000 cette époque.
Le 11 août 1960, avec « Discoverer 13 », les américains procèdent à la première récupération d’une capsule de satellite.
Le 16 août, une expédition de huit géophysiciens, venus de Leningrad, campe dans une montagne du Kazakstan. Vers 23 heures, un objet brillant, de couleur orange, apparaît au-dessus des montagnes. D’après le chef de l’expédition, Nikolaï Sotchevanov, son diamètre apparent était une fois et demis celui de la lune. L’engin fila vers le sud derrière les montagnes, après les avoir contournées.
Quelques jours plus tard, dans la même région, à 28 km de Tachkent, un professeur de physique de l’université de Moscou, roule sur l’autoroute, suit les évolutions, de 21 heures à 22 heures, d’un OVNI qui vole vers le nord-est, en lançant vers le sol des vagues de lumières.
Des habitants de Tachkent sont également témoins de cette apparition. On voit de plus en plus d’OVNI dans cette république et dans l’Asie centrale, où se trouve la base spatiale de Baïkonour, ce qui tiendrait à prouver que celle-ci est désormais « sous surveillance », comme l’a d’abord été, aux Etats-Unis, le centre d’essais des White Sands, puis la Floride.
Ainsi, le 10 janvier 1961, une fusée « Polaris » est lancée de Cap Canaveral. La station de repérage, chargée de la suivre à travers l’Atlantique sud, voit apparaître sur ses écrans, un objet non identifiable, qui se déplace près de la fusée et l’accompagne dans sa course.
Il est si près, et si gros, que l’appareil de repérage automatique se « cale » sur lui et continue à le suivre quand il s’éloigne de la « Polaris » trois minutes plus tard. Selon la feuille d’écoutes de la station, il a fallu quatorze minutes pour ramener le radar sur la fusée.
Le lancement des capsules habitées allait prouver aux astronautes américains et aux cosmonautes russes, si toutefois ils en doutaient encore, qu’ils n’étaient pas les premiers à s’aventurer dans l’espace. Plusieurs d’entre eux connurent des moments d’inquiétude, d’angoisse pour certains, lors de leur rencontre avec de mystérieux engins.
Ainsi, en mai 1963, le commandant Gordon Cooper accomplit sa dernière orbite à bord d’une capsule monoplace « Mercury ». Alors qu’il va survoler l’Australie, il voit s’approcher un objet verdâtre, allant d’est en ouest, c'est-à-dire en sens contraire des satellites artificiels. Il signale immédiatement son étrange rencontre à la station de poursuite de Muchéa, près de Perth. L’objet est bientôt repéré sur les radars de poursuite.
La N.A.S.A se refusa à tout communiqué, et interdit toute déclaration à Gordon Cooper.
Le 16 juin 1963, les Russes lancent Vostok 6, avec la première « femme de l’espace » : Valentina Terechkova. Sa capsule rejoint l’orbite de Vostok 5, lancé deux jours plus tôt, et qui est piloté par Valery Bykovsky. Les deux vaisseaux volent de concert. Valentina fut la première à apercevoir un objet non identifié venir rôder autour de sa capsule. Peu après, Valery vit l’engin à son tour, évoluant cette fois à proximité de son Vostok. Les deux cosmonautes précisèrent qu’il était de forme ovale.
En orbite à bord de Mercury 8, en août 1963, et alors que, dans la salle de commandement de « Mission Control », à Cap Canaveral, les techniciens surveillent le vol de la capsule, Walter Schirra prend un contact radio.
Quelques phrases d’une grande banalité, dans lesquelles il glisse soudain :<o:p></o:p>
« Je viens de rencontrer Santa Claus ». »
« Santa Claus », pour les Américain, c’est notre Père Noël. Mais, pour les responsables des vols N.A.S.A., c’est le nom de code adopté, après les incidents « en direct » des premiers vols, pour désigner les O.V.N.I., et éviter ainsi que les journalistes présents dans la salle ne répercutent l’information. Par la suite, les responsables du programme Apollo mettront au point un système d’écoute leur permettant, en cas d’alerte OVNI, de découper la réception « publique » du message radio de leurs astronautes, et de passer sur une écoute secrète.
Le 8 avril 1964, la première capsule biplace « Gemini » est mise en orbite.<o:p></o:p>
Lancement expérimental : il n’y a que des instruments à bord, pour étudier le comportement de la capsule dans l’espace, et déterminer si elle est suffisamment au point pour lui confier des astronautes. Dès sa première orbite, elle est rejointe par quatre objets de nature inconnue, des O.V.N.I. « typiques ». Les techniciens des radars de poursuite voient avec stupeur, sur leurs écrans, deux objets se placer au-dessus de la cabine, un à côté, et l’autre au-dessous. Dans cette formation, ils escortent la capsule pendant un tour complet de la Terre, et disparaissent.
Le 13 octobre 1964, à 9 h 20, les soviétiques lancent leur première grande cabine spatiale : Voskod 1. Trois cosmonautes à bord : Komarov, Féoktistov et Egorov.
Au cours de l’une de leurs seize révolutions, les trois cosmonautes rencontrèrent un objet cylindrique, dont le signalement ne correspond à aucun satellite connu. Après leur atterrissage, Komarov, le chef de la mission, refusa de répondre aux questions des journalistes, et s’esquiva.
Lancés le 18 mars 1965, à bord de Voskod 2, Pavel Belyalyev et Alexis Leonov croisèrent, eux aussi, plusieurs objets cylindriques. L’un d’eux est peut-être à l’origine de la panne du système de navigation automatique survenue de façon inexplicable au cours de la dix-septième révolution, et alors que l’équipage recevait ses instructions pour l’atterrissage.
Belyalyev et Leonov durent reprendre le contrôle manuel de leur cabine et effectuer une orbite supplémentaire avant de se poser. Aucune explication sur ces incidents ne fut donnée au cours de la conférence de presse, le 26 mars.
D’autres parts, le 21, mars, trois jours seulement après ce lancement, deux avions japonais sont escortés par des O.V.N.I.
Le 4 juin 1968, la première capsule « Gemini » habitée est lancée de Cap Canaveral. A bord : Edwar White et James Mc Divitt. Au-dessus des îles Hawaï, Mc Divitt repère « un étrange objet », qui a comme des prolongements ou des bras, Mc Divitt put en prendre quelques photos. Quelques minutes plus tard, au-dessus des Caraïbes, les astronautes voient deux autres objets semblables.<o:p></o:p>
Après leur retour, les laboratoires de la N.A.S.A., développèrent les photos. Selon les déclarations d’un porte-parole à l’agence United Press : « L’étude approfondie des photographies prises de l’objet par McDivitt ne montre rien qui ressemble à un satellite ».
Alors, dites-nous ce que c’est ?
Le 14 juillet 1965, Mariner IV s’en va survoler Mars, et récolter une moisson de photos.
Quatre jours plus tard, à l’observatoire Ogre, en Lettonie, Robert Vitolnieck, chercheur au laboratoire d’astrophysique de l’Académie des Sciences de Russie, Ian Melderis et Esmeralda Vitolnieka, membres de la société d’astronomie de Lettonie, étudient l’ionosphère et les nuages argentés.
Vers 21 h 35, a raconté Robert Vitolnieck, nous avons aperçu dans la pénombre une brillante « étoile » inconnue, qui glissait lentement dans la direction Ouest. Une longue-vue grossissant les objets de huit fois nous a permis de distinguer une petite tache plate. Le télescope nous a permis de mieux l’observer. « Le corps avait l’aspect d’un disque lenticulaire d’environ 100 mètres de large. Il était nettement renflé en son centre, laissant apparaître une petite boule. Autour du disque, à une distance à peu près égale à deux fois son diamètre, étaient disposées trois boules semblables à celle du centre. Ces boules gravitaient lentement sur son pourtour. Dans le même temps, l’ensemble du système devenait de plus en plus petit en s’éloignant de la terre. Quinze à vingt minutes après le début de l’observation, les boules se sont séparées du disque et ont paru se disperser dans des directions différentes. La boule centrale s’est écartée à son tout. A 22 heures, tous ces corps étaient si loin de nous que nous les avons perdus de vue. Ils étaient de couleur vert mat. Le phénomène a été observé à une hauteur de 60° au-dessus de l’horizon, dans la direction nord-ouest, et vraisemblablement à 100 km d’altitude. A en juger par la vitesse à laquelle l’objet se déplaçait dans notre champ de vision, le système devait sûrement être immobile dans l’espace, son mouvement apparent étant dû à la rotation terrestre. Nous avons cru un moment qu’il s’agissait d’une fusée cosmique terrestre ou d’un satellite artificiel, mais dans ce cas ils seraient l’une et l’autre dotés d’une vitesse beaucoup plus importante que l’objet observé. De plus, la fusée et le satellite artificiel sont un corps unique, et non un système de plusieurs corps. »
L’observation de Robert Vitolnieck et de ses assistants est exceptionnelle : ce qu’ils ont vu, c’est un « vaisseau-mère », escorté de ses engins de reconnaissance prêts à partir sur un objectif donné, et « regardant la Terre tourner sous lui »
Comme celui observé le 29 août 1952 au-dessus de Villacoublay, et ceux qui furent vus en différentes régions de France, en 53 et 54.
Six jours plus tard, dans la nuit du 2 au 3 août, les O.V.N.I. effectuent une reconnaissance en force du Dakota du Sud à la frontière mexicaine.
Des dizaines de milliers d’Américains en furent les témoins, regardant des lumières de couleurs vives aller et venir en formations dans le ciel. Certaines, qui évoluaient à très haute altitude, piquaient parfois jusqu’à des altitudes beaucoup plus faibles, alors que dans le même temps, d’autres, évoluant à une hauteur bien inférieure, montaient en chandelle sous les yeux des spectateurs ébahis. Parfois l’un d’eux s’immobilisait quelques secondes, avant de repartir à une vitesse fulgurante.
Le 15 décembre 1965, la N.A.S.A. tente et réussit le premier rendez-vous orbital avec Gemini 6 et Gimini 7, lancés à quelques heures d’intervalle. A bord de Gemini 7, Franck Borman et James Lowel, qui se retrouveront trois ans plus tard, avec Anders, pour le premier vol autour de la Lune.
Au cours de leur seconde orbite, Borman et Lowel signalent qu’ils ont aperçu un « bogey » « fantôme », au-dessus et à gauche de leur engin, 15° au-dessus de leur plan horizontal. C’est probablement l’étage inférieur détaché d’une fusée, répond le Central spatial.
« Pas d’accord, répond Borman, je sais reconnaître un élément de fusée.
Ca n’a rien de commun ! »
Et le N.O.R.A.D., le service chargé de savoir ce qu’il y a en l’air, et à quel endroit, confirme :
« Dans cette région, et en ce moment, allant dans cette direction et à cette altitude, il n’y a pas de débris de Titan ou autres fusées. »
Conclusion/ encore un « authentique » O.V.N.I. comme dit le rapport Condon.<o:p></o:p>
Luna 9 s’envole le 3 février 1966 ;
Le 8 février, un avion brésilien est suivi par un O.V.N.I. pendant 100 km et tente vainement de le prendre en chasse.
Le 11 février, vers 23 h 15, deux policiers de Skowheya, dans l’état du Maine, qui effectuent une patrouille, suivent, durant quelques minutes, les évolutions de basse altitude d’un objet brillant de couleur orangée, qu’ils décrivent comme un disque d’environ 6 m de diamètre.
Le radar de la base aérienne voisine de Dow a repéré l’O.V.N.I., à une distance évaluée à une dizaine de kilomètres.
Venera 3 s’écrase sur Venus le 1 mars. L’impact déclenche une importante vague d’observations dans les pays de l’Est, et aux Etats-Unis, qui ont réalisé, le 16 mars, avec Gimini 8 un premier rendez-vous spatial avec amarrage. Ainsi :
Dans la nuit du 5 mars, vers 21 h 40, au-dessus de Girardot, en Colombie de nombreuses personnes ont signalé qu’elles avaient observé un engin circulaire qui avait survolé la ville à grande vitesse et silencieusement.
Le 22 mars, des objets brillants, en forme de disques, de couleur rouge orangé, surgissent du côté de l’Océan, survolent la base de Key West, tournent sur place et disparaissent dans la nuit.
La nuit suivante, près de Trinidad (Colorado), deux engins de forme ovale, avec des fonds plats et des dômes convexes, survolent une colline.
Cette même nuit, des dizaines d’habitants de Ioppa, dans l’Illinois, suivent les évolutions d’un objet allongé, avec, en son milieu, une lumière beaucoup plus brillante. L’O.V.N.I. manœuvre lentement et silencieusement au-dessus de la ville avant de s’éloigner.
Le 24 mars, un automobiliste se présente au poste de pilote de Bangor pour de l’aventure qu’il a connue quelques instants plus tôt.
« Je me trouvais près de la ville, quand un gros engin en forme de disque s’est approché de ma voiture. Je me suis arrête. L’appareil s’était posé pendant ce temps-là, ou se tenait à quelques centimètres au-dessus du sol. Instinctivement, j’ai pris dans la boite à gants mon pistolet 22 magnum, et je suis descendu de ma voiture pour mieux le voir. Il avait 6 ou 7 m de diamètre. Il avait un globe transparent, une sorte de bulle, sur le dessus. Quelques secondes après que je fus sorti de ma voiture, il resta où il était, dans les broussailles. Pour autant que j’aie pu en juger. »
Le 23 avril, le lancement de Soyouz 1 se termine en tragédie ; la cabine, mal freinée par les parachutes emmêlés, s’écrase au sol près de Baïkonour, Vladimir Komarov est, officiellement, le premier mort russe de la conquête de l’espace. Le lancement n’en a pas moins déclenché une réapparition des O.V.N.I. : ainsi, le 25 avril, l’avion du gouverneur de Floride est en filature par deux O.V.N.I.
Le 19 juillet 1966, les astronautes John Young et Michaël Collins, qui pilotera ultérieurement l’Apollo 11 du débarquement sur la Lune, battent le record en se plaçant en orbite à 750 km.
Ils avaient déjà fait six fois le tour de la Terre quand, devant eux, apparurent deux objets brillants, de couleur rouge, qui volaient à la même vitesse et dans la même direction que leur capsule Gemini. « Nous avons deux objets brillants sur notre orbite ! cria Young dans le micro. Si vous pouvez nous indiquer leur position, ça nous sera plus facile pour nous repérer. » Mais quelques secondes plus tard, Young annonçait : « Ils viennent de disparaître ! »
Le 21 septembre 1968, Zond 5, avec des tortues comme passagères, regagne la Terre, après avoir contourné la Lune. Elle a été lancée le 15 septembre.
Et le 17, à Antisiferona, en Sibérie, un objet volant de forme arrondie évolue pendant 5 mn sur la ville avant de disparaître rapidement en direction du nord-ouest.
Le 25 décembre 1968, un étrange message est lancé par l’équipe d’Apollo 8, en orbite autour de la Lune, à une centaine de kilomètres d’altitude : Bormann, Lowell et Anders, des vétérans de l’espace. Le vaisseau spatial vient de réapparaître après avoir survolé la face caché de la Lune :
« Nous venons d’être informés que « SANTA CLAUS » existe bien. »
La formulation de la phrase ne peut qu’intriguer. Elle ne fait pas allusion à une simple rencontre en vol avec un O.V.N.I. mais à quelque chose de beaucoup plus important. Et comment interpréter « Nous venons d’être informés... », alors qu’il eût semblé plus normal de dire simplement : « Nous savons maintenant… »
Toutes ces explications, les astronautes les ont fournies après leur retour aux responsables du programme Apollo. Mais rien n’en a filtré. Faut-il y voir, cependant, la raison de la réduction du programme Apollo, qui prévoyait 14 vols, et qui n’en réalisa que 11. L’explication, également de l’abandon de toute tentative soviétique, inexplicable quand on pense au souci de prestige et de propagande des dirigeants de l’U.R.S.S. Sinon parce que Russes et Américains savent désormais que la Lune est occupée par d’autres, et qu’ils risqueraient peut-être de mauvaises rencontres.Le 22 mai 1969, au retour d’un nouveau vol autour de la Lune, Thomas Stafford et John Young, à bord d’Apollo 10, réussissent à photographier des O.V.N.I., alors qu’ils étaient en orbite, et lors de leur voyage de retour.
Deux mois plus tard, le 19 juillet, la veille qu’Apollo 11 se pose sur la Lune, Aldrin prend plusieurs photos des deux OVNI passant sans doute « par hasard.» Premier incident inexplicable ; trente secondes après son départ, la fusée est frappée et secouée par un violent éclair venu de nulle part…
A 9h 18, Pete Conrad prend contact avec « Mission Control » :
« Nous avons repéré un objet qui semble nous suivre. On dirait qu’il clignote légèrement. Nous l’avions déjà remarqué hier, et il s’est réglé sur notre allure. Pourriez-vous nous dire de quoi il s’agit ? » Le directeur du vol leur répond que la N.A.S.A. ne parvient pas à identifier ces objets, « car il n’y en a pas un, mais deux ».
Lors de leur retour, nouvelle émotion : le 24 novembre, alors qu’ils viennent de rentrer dans l’atmosphère et survolent l’Inde, une lueur rouge apparaît au-dessous d’eux. Elle disparaîtra de la même façon dix minutes plus tard.
Le 2 décembre 1971, Mars 3 se pose en douceur sur la planète rouge.
Parmi les observations d’OVNI enregistrées à ce moment, celle rapportée par l’équipage d’un Boeing 727, le 23 décembre à Cap Canaveral.
En mai 1973, commence la mission « Skylab », qui va durant dix mois, avec trois « relais » d’équipages dans le premier laboratoire spatial américain. On assiste alors à une remarquable vague d’observations.
La première manifestation importante a, pour théâtre, la Nouvelle-Calédonie, le 28 mai vers 23 heures : une sorte de cigare survole Nouméa.
Le 12 juin, à 5 heures, une O.V.N.I. d’une trentaine de mètres de diamètre est observé près d’Hirson (Aisne) par plusieurs témoins. Il évolue à environ 400 m de hauteur, et disparaît brusquement après un crochet très serré.
Le 24 juin, à Saint Bruno (Canada), un policier de la Sûreté de Québec voit décoller un engin, dans une lueur aveuglante.
Au tour de l’Espagne, le 16 juillet : à 16 km au nord des îles Médias, un Calina est pris en filature par une O.V.N.I. de 10 mètres de diamètre.
Le 5 août, vers 19 heurs, un O.V.N.I. atterrit près d’Hagueneau (Bas-Rhin).
Le 8 août, à Oberhausbergen (Bas-Rhin)
Le 11 août, objet lumineux important survole Colmar pendant 10 minutes.
Le 12 août, à Saint-Pierre (Haut-Rhin)
Le 3 Septembre, à Feignies (Nord) traces d’atterrissage et ionisation du terrain.
Le 3 septembre à 16 h 30 à Mulhouse, plusieurs OVNI en cercle, puis un vaisseau mère arrive 6 fois plus gros et absorbe les petits.
Le 16 novembre 1971 commence la troisième expérience Skylab.
Comme si ils avaient grossièrement localisé l’aire de lancement, les OVNI apparaissent en masse au-dessus de la Floride. Leurs apparitions sont particulièrement spectaculaires !
Le dimanche 18 novembre sur la côte nord-est du Brésil et au-dessus de Panama, 4000 spectateurs d’un match de football voient passer deux engins qui stationnent au-dessus du terrain pendant 5 minutes !
Le 30 novembre observation au-dessus de l’aéroport de Turin.
Le mardi 3 décembre, les OVNI, reviennent sur Turin. Vers 18 heures des milliers d’habitants et six patrouilles de carabiniers peuvent suivre les évolutions de deux OVNI puis restent immobiles pendant 10 minutes.
Le 8 décembre, au-dessus du Pérou, un appareil commercial péruvien, est pris en filature par un engin pendant 15 minutes.
Le 11 décembre, vers 18 h 30, plusieurs habitants de la région de d’Ouzouer-sur-Loire, un gros objet lumineux qui stationne au-dessus d’une prairie, puis se dirige vers Gien.
Le 23 décembre, retour des OVNI en Italie, deux gros objets deux fois plus gros que la Lune stationnent au-dessus de Rome, pendant 20 minutes, la police de la ville est assaillie de coups de téléphone.
Le 27 décembre, ce sont les habitants de Cattolica, à 70 km de Bologne, qui observent longuement un engin cylindrique de couleurs changeantes.
*
Pour en finir, car les exemples, sont à l’infini, mais on découvre également, avec le recul, une explication possible aux vagues d’observations qui se sont succédées, sans pour autant qu’aucune interruption n’intervienne dans la présence des O.V.N.I.
La vague 1946-47 correspond aux multiples expériences atomiques russes et américaines, et aux premiers lancements de V2 à haute altitude, dont le premier eut lieu le 28 juin 1946, et atteint <st1:metricconverter productid="110 km" w:st="on">110 km</st1:metricconverter>. La vague de 1954 sur l’Europe occidentale correspond au passage à la phase cinq : « de brèves escales, dans des endroits isolés, pour nous procurer des spécimens de plantes, d’animaux et, si possible, des êtres intelligents peuplant cette planète ».
Cette phase, particulièrement inquiétante, fera l’objet d’un article prochain.
La vague, presque ininterrompue, de 1957 à 1959 coïncide avec les lancements des premiers satellites. Celle de 1964 à 1970, avec des pointes en 1965, 1967 et 1969, couvre la période de lancement des cabines habitées russes et américaines, des missions « Apollo », des sondes vers Vénus et Mars. Vagues de 1973 et 1974 : ce sont les mises en orbite des laboratoires spatiaux américains et russes, avec va-et-vient des navettes, ainsi que le vol Pionnier 10 autour de Jupiter.
Ce dossier serait déjà suffisamment alarmant en soi. Mais parallèlement, les O.V.N.I. ont mené d’autres opérations de reconnaissance, qui ne laissent aucun doute sur la progression d’un plan parfaitement rationnel et rigoureux.
La phase cinq, que nous aborderons plus tard en est une démonstration supplémentaire.
Sources : Communication du professeur James McDonald devant le
Groupe des affaires spatiales de L’O.N.U.
Etudes est recherches de Charles Garreau N° 2565-1183 de 1981.