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Un autre regard sur le monde, une autre vision... 4 millions de visiteurs ont franchit la porte. Qu'attendez- vous ? Gardez l'oeil ouvert et le bon si possible... Tyron

Le monde envoûtant des sirènes

Les sirènes : mythe ou réalité ? 


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C’'est par la douceur de leur chant qu’elles attirent les navigateurs sur les écueils.… Mais les sirènes, dont il est si souvent question dans les récits de marins, seraient-elles autre chose que des légendes ?

 

 

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Il arrive parfois que d'’étranges créatures se prennent dans les filets des pêcheurs. Ainsi, en 1833, trois marins naviguant au large des îles Shetland, en Ecosse, affirmèrent avoir capturé un être fabuleux, mi-femme, mi-poisson- à tête et à torse de femme, avec une queue de poisson-, l’'un de ces habitants légendaires des fonds des océans dont la science nie encore l’'existence aujourd'’hui. Selon les témoignages recueillis à l’'époque de tous ceux qui se trouvaient ce jour-là dans l’'embarcation, les pêcheurs auraient hissé leur étonnante prise à bord et l'’auraient ensuite observée pendant trois heures avant de la laisser replonger dans les flots. Pendant tout le temps que dura sa capture, l’'étrange créature émit des sons plaintifs et faibles, sans rien faire, toutefois, pour échapper à ses ravisseurs plus étonnés qu’elle peut-être… Le capitaine et l'un des hommes d’'équipage furent longuement interrogés sur cet événement par un professeur de Département d'’Histoire naturelle de l'’université d’'Edimbourg (Ecosse).

 

 

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D'’après ces témoins, la « sirène » mesurait environ 1 mètre de long. Le haut de son corps était celui d’'une femme, la poitrine étant large et protubérante. Son visage, son front et son cou étaient courts, comme ceux d’'un singe, tandis que l’'aspect de sa bouche et de ses lèvres était parfaitement humain. Le plus bizarre, affirmèrent ces hommes, c'’est que la moitié inférieure du corps de cette créature ressemblait à celle d’'un poisson et se terminait par une queue de requin. Dans la conclusion de son célèbre ouvrage History of the Whales and Seals ( « Histoire des baleines et des phoques », 1839 ), où il fait clairement référence à cet incident au large des îles Shetland, le zoologue Robert Hamilton écrit : « On ne peut avoir ici recours au scepticisme habituel, qui consiste à dire qu’'en fait, ce sont des phoques ou d’'autres animaux marins qui ont été observés et que cette vision, agissant sur une imagination enfiévrée, provoque des illusions oculaires. Il est impossible de penser que, compte tenu des circonstances, six marins des Shetland aient pu commettre une telle erreur ! »

 

*** Divinité ou réalité ? ***

 

 

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Les nombreuses apparitions de créatures d’'apparence humaine vivant dans la mer, et les traditions qui s’'y rattachent, remontent à Oannès, une divinité babylonienne à queue de poisson. Si la plupart des gens estiment que ces êtres sont un pur produit de l'’imagination, des documents reposant sur des témoignages visuels, sérieux et dignes de foi, semblent indiquer tout le contraire. Dans les années 1830, un incident pour le moins étonnant se produisit sur l’'île de Benbecula, aux Hébrides. Après avoir été vue en train de batifoler au large par plusieurs insulaires, une sirène à la queue de saumon, totalement dépourvue d'’écailles, est soudainement tuée brutalement d'’une pierre que lui aurait jetée un enfant. Lorsque le cadavre est rejeté sur la côte quelques jours plus tard, il est examiné par Duncan Shaw, shérif du district. Ce dernier estime alors que cette petite créature possède des caractéristiques suffisamment humanoïdes pour mériter un enterrement en bonne et due forme. La « sirène » est donc placée dans un cercueil. De nombreux habitants de l'’île, persuadés qu'’il s’'agit bien d’'un de ces êtres dont parle la légende, assistèrent aux funérailles avec respect.

 

 

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Le 5 janvier 1900, Alexander Gunn, honorable propriétaire terrien, se promène le long de la mer, à environ cinq kilomètres au sud-ouest de Sandwood Bay, dans les Highlands d’'Ecosse, lorsqu'’il aperçoit ce qu'’il prit d’'abord pour une femme, assise sur une saillie rocheuse, à deux mètres à peine de distance. A sa grande stupéfaction, il découvre une queue de poisson suspendue sur le rebord rocheux et en conclut qu'’il s'’agit d'’une sirène. Les deux protagonistes se fixent du regard pendant quelques minutes- la marée étant basse, la sirène ne peut s’'enfuir-, jusqu’'à ce que, l’'étonnement cédant le pas à la terreur, Gunn prenne ses jambes à son cou. A partir de ce jour et jusqu’'à sa mort, en 1944, Alexander Gunn demeure inflexible sur ce qu'’il a vu : « Ca n’'était pas un phoque, c’'était vraiment une sirène.… Moquez-vous de moi autant que vous voudrez. Je sais que j’'ai vu une vraie sirène et je n’'en démordrai pas, pour tout l’'or du monde. » Fait intéressant, d'’autres témoignages plus récents attestent de la présence d'’une telle créature dans cette même zone.

 

Les témoignages venant d’'être évoqués ne sont que quelques-uns des très nombreux récits extrêmement détaillés et dignes de foi relatant l’'existence de créatures humaines vivant au fond des océans. Mais alors, qu’'ont vu tous ces gens, précisément ? Des créatures issues de leur seule imagination ou de véritables êtres humains à queue de poisson ? Les zoologues n'’ont jamais voulu prêter foi aux apparitions de sirènes, prétendant qu'’il ne s’'agissait que de vaches marines ou de phoques incorrectement identifiés. Il ne fait aucun doute que ces mammifères présentent des caractéristiques morphologiques et comportementales comparables à celles des habitants des fonds des océans décrits.

 

*** Est-ce une fausse identité ? ***

 

 

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Dotés d’'un corps plus élancé et de grands yeux expressifs, les phoques sont indéniablement plus susceptibles d’'être confondus avec des sirènes. Ils peuvent même se livrer à des vocalises lancinantes, quasi musicales, qui donnent du poids aux histoires et aux légendes populaires sur les sirènes, ces créatures capables d’'envoûter les navigateurs par leur chant obsédant. Pourtant, les marins, les pêcheurs et tous ceux qui connaissent bien la mer savent suffisamment à quoi ressemblent ces mammifères pour ne pas risquer de les confondre avec des sirènes ! Certes, depuis la nuit des temps, il a toujours existé des esprits à l'’imagination débridée pour raconter toutes sortes d’'histoires fantaisistes sur les océans.

 

Cependant, de très nombreux témoins oculaires, tout à fait dignes de foi, ont eu le courage d’'affronter le ridicule pour persister dans leur version des faits. Il est donc difficile de faire passer l’'existence des sirènes pour des affabulations nées dans des esprits échauffés.

Mais ces habitants des fonds des mers existent, qui sont-ils au juste ? Une réponse possible à cette question est apparue en 1960, lorsque Sir Alister Hardy, scientifique britannique renommé, a mis en avant la thèse selon laquelle l'’humanité d’'aujourd'’hui descendrait non pas de proto-humains bipèdes terrestres mais d’'ancêtres aquatiques, proches du singe. En l’'absence de tout fossile permettant de prouver l’'existence de telles espèces, cette théorie a été rapidement rejetée par les paléontologues, mais a trouvé une disciple passionnée en la personne de Elaine Morgan. Ses publications extrêmement bien documentée- justifiant son succès en librairie, comme Des origines aquatiques de l’'homme- ont apporté de nombreuses preuves anatomiques, physiologiques et comportementales étayant les idées de Hardy, tout en suscitant un débat houleux parmi les anthropologues.

 

*** La théorie du singe aquatique… *** 

 

 

Le champ d'’investigation sans doute le plus radical et dérangeant proposé par le scénario du « singe aquatique » ne concerne pas notre propre ascendance, mais celle d’'une lignée parallèle. Des primates aquatiques auraient existé, mais tandis qu'’un groupe s’'adapta à la vie terrestre et aboutit à la race humaine telle qu’elle existe aujourd'’hui, une autre lignée resta dans la mer, poursuivant son évolution en milieu entièrement aquatique, et existe encore aujourd'’hui. S'’ils sont vraiment apparus, il est inutile de chercher plus loin la véritable identité des habitants des fonds des mers. Tant qu’'un cadavre en parfait état de conservation, voire un précurseur fossile de ces créatures, n’'aura pas pu être étudié, le mystère concernant leur existence restera entier…

 

 

*** L’ichtyose : héritage des sirènes ? ***

 

 

 

 Certains récits sur les sirènes pourraient avoir mis en scène des personnes souffrant d'’une maladie rare et héréditaires de la peau, l’'ichtyose. Dans les pathologies très avancées, la peau est recouverte de squames rappelant des écailles de poissons, qui tombent régulièrement mais repoussent tout aussi rapidement pendant toute la vie du malade. L’'un de ces cas concerne un homme de trente ans, du nom de Francis Lambert. Un document datant de 1820 le décrit comme un « homme d'’une nouvelle espèce, recouvert d’'écailles, à l’'exception du visage, de la plante des pieds et de la paume des mains. Ces écailles, qui mesurent un peu plus d’'un centimètre de longueur, sont si dures et si solides que lorsqu’'on les touche du doigt, elles émettent un son semblable à  celui que feraient deux pierres frappées l’'une contre l’'autre. »

 

 

Le plus célèbre cas reste celui de Barnardin, né en 1684, et fils de A. Consiglio et de E. Nastasia. Il était recouvert d'’écailles noires ( squames ), s’'étendant du cou jusqu’'à la plante des pieds. Il fut emmené à Londres et exhibé chez un modiste.

 

*** Les sirènes dans l'’histoire ***

 

 

 

Cela fait des siècles que les légendes persistent sur les sirènes, sans que rien ne permette de prouver véritablement leur existence. Pour une raison ou une autre, les histoires sur ces étranges créatures dotées d’'une queue de poisson continuent de fasciner aussi bien ceux qui doutent, que ceux qui croient fermement à l’'existence des sirènes. Les mythes sur les sirènes et les tritons remontent à la civilisation mésopotamiennes. Le dieu Oannès vivait sous les eaux pendant la nuit, et venait sur la terre la journée pour prodiguer son enseignement. Son épouse, Damkina, lui fit sept enfants dotés d’une queue de poisson. Les Philistins adoraient une divinité à tête humaine et à queue de poisson, du nom de Dagon. La mythologie grecque abonde de récits de sirènes. La principale différence entre les sirènes « réelles » et celles qui relèvent de la légende est que les secondes semblent présenter des traits et un comportement plus humains. D’'après la légende, il s’'agit de jeunes vierges d’'une beauté envoûtantes ou d’'hommes vigoureux qui ne diffèrent des terriens que par leur queue de poisson. Les sirènes et les tritons seraient capables de converser avec les êtres humains ; ils pourraient même se marier et mener une existence terrestre. Le folklore marin regorge de récits mettant en scène des sirènes aux seins nus, qui cherchent désespérément à entraîner les marins vers le fond des océans. L'’un des navigateurs les plus célèbres de l'’histoire, Henry Hudson, décrit une apparition de ce type, rapportée par deux membres de son équipage, Thomas Hilles et Robert Rayner. L’'événement se serait produit le 15 juin 1608, alors que le navire en route vers le pôle Nord se trouvait à proximité de Novaya Zemyla, un chapelet d'’îles situé au large de la Russie du Nord. Voici ce qu’'en écrit l’'auteur : « Son dos et ses seins étaient semblables à ceux d’'une femme, d’'après les dires de ceux qui l’'ont vue ; par sa taille, elle était aussi grande que nous, sa peau était très blanche et elle portait une longue chevelure noire. Lorsqu’'elle a replongé dans les eaux, ils ont vu sa queue de marsouin, tachetée comme celle d’'un maquereau. » Pour de nombreux zoologues, cette légende des océans ne serait que des « vaches marines » ( dugongs et lamantins ).

 

 

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un lamentin

 

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 Ici, une photo d’une carte postale de 1920, montrant deux lamantins présentés comme d'’authentiques sirènes. Si ces animaux sont capables de se tenir debout dans l'’eau et si leurs mamelles sont visibles, il est malgré tout difficile de les confondre avec les sirènes au corps élancés et à la voix envoûtante décrites dans le folklore marin !

 

 

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http://www.thefeejeemermaid.com/index.htm

 

 

La taverne de l’'étrange- 4 novembre 2006 (mise à jour le 8 décembre 2012).

 


  

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T
Bonsoir fille du soleil,<br /> En fait faudrait poster votre témoignage ici et peut-être que d'autres témoins se manifesteront sait-on jamais...<br /> Merci de votre passage ! <br /> Tyron
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F
bonsoir, bonjour,<br /> j'ai vu une sirène quand j'étais enfant. Où dois je m'adresser pour rencontrer des gens comme moi qui en ont vu? merci
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B
Moi aussi j'i croit ! On a pas de preuves elles veulent surement que leur existence reste secrète
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L
personellement je pense vraiment que les siréne existe je croit ces gens aprés tout nous somme pas tout seul sur cette terre !!!! et lhistoire avant derniére apres lautre et vraiment alucinante !!! extra !!
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N
MOI JE CROI CAR CHEZ NOUS AU GABON IL Y A DES GENS QUI ONT DES TOTAIME. EX J AI UNE AMIE QUI EST INISIER DANS CES CHOSES SON TOTAIME ES UNE SIRENE ELLE ME LA DIT ET JE C EST QUE C EST VRAI CAR..........
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