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De nombreux chercheurs se demandent quelle « main » a pu créer des images aussi extraordinaires. Quand on est à proximité, on observe de simples traces sur le sol mais quand on est en hauteur, on voit de vrais dessins dans leur globalité.
Furent-ils réalisés par d'anciennes civilisations pour glorifier des dieux ou produits par ces mêmes divinités ? Il est difficile de les attribuer à d'hypothétiques habitants du ciel ou à des visiteurs spatio-temporels, même appartenant à une quelconque super civilisation perdue, comme l'Atlantide, la Lémurie ou Mu. Les populations autochtones par exemple, interprètent de telles traces comme des signes sacrés d'êtres mythiques. Les dessins les plus importants sont dispersés en Amérique et dans la vieille Europe, alors que les plus connus et divulgués par les médias, sont ceux des plaines de Nazca dans les Andes péruviennes. Au Pérou, le gigantesque « Calendrier de Pisco », dit « Trident » ou « Trois Croix », apparaît sur un surplombement au sud de Lima. Haut de 250 mètres, il est appelé ainsi à cause de l'incroyable ressemblance avec de tels objets.
Quelques chercheurs soutiennent que le travail aurait été réaliser il y a 150 millions d'années par les habitants de quelque prodigieuse civilisation disparue et que sa fonction serait celle de mesurer les marées de l'Océan Pacifique pour savoir par avance quand le continent serait englouti. Un autre exemple de ce phénomène est visible sur les arides collines du désert d'Atacama au Chili où on peut admirer de gigantesques figures alors qu'au Colorado, entre la Californie et l'Arizona, se trouvent les « Dessins de Blythe » qui représentent des géants de 18 et 51 mètres et des quadrupèdes, semblables à des chevaux dont la longueur varie entre 13 et 16 mètres. Par rapport à ce dernier exemple, il est normal de se demander à quelle date auraient été réalisés ces dessins, étant donné que le cheval nord américain s'est éteint il y a une dizaine de milliers d'années, alors que le cheval européen fut introduit seulement à partir de 1540. Il faut sans doute les attribuer à une époque où ces quadrupèdes étaient fréquents sur ce continent ? Encore aujourd'hui cette passionnante énigme reste sans réponse précise et exhaustive. Si nous nous rendons ensuite en Arizona, près du village de Sacaton ( réserve des Indiens de la tribu des Pimas ), on trouve un dessin appelé « Ha-ak » qui, encore une fois, représente un géant. L'image, longue de 46 mètres, semble tracée d'un seul trait dune profondeur de près de 50 cm. Dans le Effigy Mounds National Monument, sont érigés les 191 « Mounds » ( tumuli ) de l'Iowa. Chacun d'entre eux mesure un mètre de haut par trente mètres de long et représente en général des animaux. Mais on peut voir aussi d'étranges figures géométriques, beaucoup d'entre elles sont cachées par la végétation dense.
Le « Grand serpent de l'Ohio » est aussi évocateur, c'est un dessin tracé entre l'an 1000 avant JC et le quatrième siècle après JC, long de 400 mètres, dans lequel l'invertébré semble mordre quelque chose d'elliptique. La Grande Bretagne aussi, a hérité d'une véritable collection de ces « prodiges ». Parmi eux, il y a le « Cheval d'Uffington », situé dans la localité homonyme près de Oxford où il est possible d'observer de haut le profil dun quadrupède blanc, long de 110 mètres et dessiné dans une couche de craie. On peut aussi admirer le « Cheval blanc de Westbury », dont l'exécution remonte officiellement à 1778 bien que, en vérité, beaucoup attribuent ce dessin à l'époque de la mythologie celtique et gaélique. Le « Cheval blanc de Dragon Hill », apparemment doté d'une espèce de bec, est une image analogue qui se rapporte à une légende locale selon laquelle, dans cette zone, saint Georges aurait tué le dragon mythique.
Mais en dehors des représentations d'animaux, il y a aussi des dessins d'êtres humains.
Le plus connu est sans doute « le Géant de Cerne Abbas » qui avec sa virilité impétueuse, scandalise encore aujourd'hui les femmes « comme il faut » du sud de l'Angleterre. « L'Homme long de Wilmington » dans l'Eastbourne est plus sobre. Haut d'environ 80 mètres, il a les bras ouverts, semblant tenir deux bâtons ou fermer des battants de porte.
Dans tous les cas, il reste à se demander si un jour nous réussiront à répondre aux questions qui surgissent spontanément devant ces tracés incroyables : travail humain, surnaturel ou extraterrestre ?
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