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Jacques Chelle, un ancien patron de pressing, n'a jamais cru aux phénomènes paranormaux jusqu'au jour où il a emménagé dans une maison visiblement hantée …
Photo : © Agence DREUX
Âgé de 80 ans, l'homme a décidé d'écrire un livre sur cette expérience hors-du-commun. « Je sais que je vais lancer une controverse, mais il fallait que je parle ». Il avoue que sa propre « femme n'était pas au courant, mais tout est vrai. »
Son livre s'intitule « Tétanisé, angoissé » (Édition Comm'une évidence). Dans ce fabuleux travail, l'écrivain met en évidence « l'existence de forces de l'au-delà. Il y a des choses qui nous dépassent. J'y crois beaucoup, alors qu'il y a comme une omerta autour de tout cela ».
Son histoire a débuté au cours l'année 1982 lors qu'il a pris possession d'une maison située dans le village de Saint-Georges-Motel, dans la vallée de l'Eure. Il raconte :
« Dès que je suis entré dans cet ancien hôtel, j'ai ressenti quelque chose de bizarre. Ma femme et mes enfants étaient emballés, mais moi, pas du tout ».
Alors qu'il remettait à neuf cette bâtisse du XXème, il se sentait mal « comme une présence. C'était du ressenti ». A l'entresol, il découvrit des inscriptions en allemand, « mais aussi des gros anneaux en ferraille au mur ». J. Chelle s'est ensuite intéressé à l'histoire de sa nouvelle habitation. Il appris que ce château avait servi de kommandantur par l'occupant. « Et notre hôtel a servi de logements aux soldats de la Waffen SS ».
Il est convaincu que sa maison « a été le cadre de tortures. Il y a peut-être eu des morts. Les murs s'imprègnent des choses horribles qui se sont déroulées dans un lieu ».
Un soir, il est descendu au sous-sol afin de réparer la chaudière :
« En arrivant près de la chaufferie, j'ai vu un rideau bouger ».
Pour l'homme, il ne s'agissait évidemment pas d'un courant d'air, l'intéressé répond :
« Il n'y a jamais eu de courant d'air à cet endroit ».
Apeuré, le propriétaire a pris son courage à deux mains et a ouvert la porte donnant sur la buanderie :
« Je sentais une présence. J'étais très angoissé, j'avais des frissons dans le dos. J'éprouvais la même peur que lorsque je montais la garde de nuit, pendant la guerre d'Algérie. Mon chien, Hutac, s'est mis à aboyer. Il montrait ses crocs, comme s'il allait me mordre. Je ne l'avais jamais vu dans un tel état ».
Durant toute la période où il a vécu à cet endroit, « plusieurs faits troublants se sont produits dans notre voisinage. La mort brutale d'un voisin, le suicide d'un restaurateur à deux pas de chez nous. »
En 1987, excédé par cet esprit malin, il finit par déménager place Rotrou à Dreux avec sa famille :
« Le jour où nous sommes partis, j'ai reçu une lettre m'annonçant que je bénéficiais d'un important dégrèvement de mon redressement fiscal. J'y ai conclu que le fantôme qui habitait notre maison était heureux que l'on parte, et nous remerciait ».
Post-scriptum : Jacques Chelles dédicacera son livre les 10 et 11 juin 2017 à l'église de Montreuil et le samedi 24 juin à la rédaction de L'Echo Républicain à Dreux à partir de 14 heures.