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Un Christ du 17ème siècle, représenté dans le tableau "le Christ aux outrages", s'est montré plutôt facétieux et a été à l'origine d'une enquête (juillet 2012) digne d'un roman policier qui a duré presque un mois !
L'alarme qui protège le tableau- gardé à l'abbaye de Chancelade en Dordogne- a en effet sonné chaque nuit, durant des semaines, à la clinique des Lilas... à plus de 500 km de distance. Intrigante, l'affaire de l'abbaye de Chancelade fait beaucoup parler dans cette petite commune de la périphérie de Périgueux, comme dans l'établissement hospitalier.
"Fin juin, plusieurs infirmières excédées m'ont expliqué qu'elles recevaient toutes les nuits, à 1 heure, 2 heures ou 3 heures du matin, des appels anonymes. C'était toujours le même numéro qui sonnait trois fois de suite au standard et était renvoyé dans les offices des infirmiers à chaque étage. Et lorsque l'on décrochait, personne ne répondait au bout du fil" explique la directrice des ressources humaines de la clinique des Lilas dans les colonnes du Parisien.
La DRH prend alors les choses en main, contacte l'opérateur Orange et remonte ainsi jusqu'à l'abbaye de Chancelade. Dans la petite ville périgourdine de 4200 habitants, le responsable informatique, David Gauthier, revient sur l'affaire :
"Après quelques recherches, je me suis rendu compte qu'il s'agissait du numéro de l'alarme du tableau installé dans une vitrine sécurisée de l'abbaye", raconte-t-il.
Un système géré" à distance par une société installée en région parisienne. Il appelle à son tour l'opérateur Orange qui promet d'intervenir.
"Après recherche, le mauvais aiguillage des appels ne vient pas de nous, assure-t-on au service presse de l'opérateur. Deux hypothèses sont possibles : soit il y a eu une manipulation malheureuse sur le standard de l'abbaye, soit il y a eu une erreur à la centrale d'alarme" commente l'opérateur.
Le mystère du "Christ aux outrages" demeure donc. "C'est la première fois que cela nous arrive. C"est sûr que des gens vont y voir un signe" conclut David Gauthier.
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