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Miracle à Lourdes- les preuves médicales

MIRACLE A LOURDES
Un chirurgien apporte des preuves médicales !
 
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-LE FACTEUR TEMPS-
 
Loin des rumeurs et des on-dit, le docteur Le Bec a donc choisi de mettre son expérience de la médecine au service d’une pertinente enquête sur des cas de guérisons miraculeuses à Lourdes. En s’appuyant sur une analyse médicale pointue et rigoureuse, ce chirurgien s’est particulièrement intéressé au côté « instantané » des guérisons, dans des pathologies pourtant assez graves telles qu’une tuberculose vertébrale ou un ulcère de la jambe. Comme le docteur nous l’explique en introduction de son livre, le facteur Temps est pourtant normalement indissociable du bon rétablissement du malade. Soigner et remettre quelqu’un sur pied prend du temps, c’est pour cette raison que la reconstitution instantanée de cellules ou de tissus laisse supposer une intervention surnaturelle.
 
-PIERRE DE RUDDER : sa jambe gravement fracturée se ressoude-
 
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Une des guérisons miraculeuses les plus connues est celle de Pierre de Rudder, qui a vu sa fracture de la jambe se suppurer lors de son voyage à Lourdes. Suivi et commenté par le docteur Deschamps, ce cas semble bel et bien démontrer l’impossibilité physiologique d’une guérison naturelle. Le 16 février 1867, Pierre de Rudder a la jambe gauche arrachée par un arbre, occasionnant une fracture des 2 os de la jambe ; il a 44 ans. Quelques semaines après les premiers soins, on constate une plaie d’aspect gangreneux au niveau de la fracture ouverte. Pendant des mois, plusieurs médecins tentèrent de le soigner, mais tous finirent par conclure que la fracture était incurable et que l’amputation de la jambe était inévitable. Mais Pierre de Rudder refusa, et conserva sa jambe en l’état pendant…8 ans ! L’écart entre les fragments osseux était de 3 cm, et le patient pouvait « retourner » sa jambe de manière à ce que le talon soit à l’avant et les doigts de pieds à l’arrière ! Le 7 avril 1875, il fut conduit à la grotte de Lourdes dans un état critique. A peine arrivé, il se leva brusquement et se mit à marcher. On lui fit aussitôt un examen qui montra que le pied et la jambe avaient repris leur volume normal, les 2 plaies étaient cicatrisées et les os de la jambe solidement ressoudés. Les jours suivant son retour de Lourdes, les médecins purent constater que Pierre de Rudder pouvait se déplacer sans aucune claudication ; il n’éprouva plus jamais ni douleur, ni gêne quelconque, et vécut encore 23 ans après sa guérison miraculeuse… On exhuma son squelette, ce qui permis de faire une analyse détaillée de sa jambe : les os ne présente aucun raccourcissement, la cavité osseuse est comblée et le fragment éliminé s’est reconstitué en totalité !
 
-THERESE ROUCHEL : un lupus de 10 ans guérit en 3 heures-
 
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Suivi par le docteur Boissarie, le cas de cette femme atteinte de lupus est assez extraordinaire. Cette tuberculose cutanée est une grave maladie, dont la guérison médicale demande de longs mois, voire des années. Le 4 septembre 1903 à son arrivée à lourdes, Thérèse Rouchel souffre du lupus depuis 10 ans : il s’étend sur le nez, la lèvre supérieure, la joue droite et le voile du palais. Sa joue et son palais présentent une perforation assez grande pour laisser passer un doigt ! Le certificat médical détaillant toutes ces lésions a été écrit 11 jours seulement avant son départ pour Lourdes. Le lendemain de son arrivée dans le lieu saint, une sœur de la Maternité lui refit ses pansements et ne constata aucune amélioration. 3 heures plus tard, à la fin de la procession, la sœur réalisa avec surprise que les perforations dans la joue et le palais de la malade s’étaient refermées ! Au Bureau des Constatations de Lourdes, plusieurs médecins constatèrent également que les trous avaient laissé place à une cicatrice bien nette, sans aucune trace de suppuration. Le témoignage de son médecin, 5 jours après son retour de Lourdes, est tout aussi éloquent : « Il s’est produit dans l’état de Mme Rouchel un changement complet (…) Les perforations du palais et de la joue étaient fermées. A l’endroit extérieur de la perforation de la joue, subsistait à peine une tâche rouge de la grandeur d’une lentille. (…) Des ulcérations, il ne restait presque plus de traces. Cette amélioration prodigieuse, on pourrait presque dire cette guérison, a persisté. Il est impossible d’expliquer naturellement le changement survenu en si peu de temps ».
 
-CATHERINE LAPEYRE : un cancer de la langue soigné… à distance-
 
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Le bureau des Constatations de Lourdes
 
Opérée en mars 1889 d’un cancer de la langue, Mme Lapeyre vit son cancer récidiver quelques mois plus tard. Elle présenta bientôt les signes d’une infection du sang par les toxines du cancer. Dans un état trop grave pour être admise dans le train partant pour Lourdes, la malade décida de se laver pendant 9 jours avec uniquement de l’eau de Lourdes. Le 9ème jour, la tumeur disparut brusquement, sans aucun traitement. Au bureau des Constatation de Lourdes, on peut voir la photographie de la langue de Mme Lapeyre, avant et après sa guérison. Ce cas attire particulièrement l’attention du docteur Le Bec, qui en tant que médecin connaît bien ce macabre dicton médical : « Sur ce point, le docteur Le Bec est formel : jamais le cancer de la langue n’a guéri par un processus naturel. Il faut donc qu’une « puissance » soit intervenue pour enlever aux cellules cancéreuses leurs propriétés destructives, et les faire se couvrir d’une cicatrice solide et définitive. Cette « force mystérieuse » est aussi intervenue pour éliminer les ganglions, qui avaient envahi la gorge et le cou, et supprimer les toxines dans le sang du malade…
 
CLASSIFICATION ET CONDITIONS DES MIRACLES
 
La théologie classe les phénomènes miraculeux dans plusieurs catégories différentes. Le miracle de la première classe (Supra Naturam) est celui qui dépasse d’une façon absolue les forces de la nature : la résurrection d’un mort en est le parfait exemple. Un miracle de la seconde classe (Contra Naturam) se présente lorsque l’effet produit est contraire à ce qui aurait dû se produire selon les lois naturelles : docteur Le Bec évoque le cas de 3 enfants demeurant sains et saufs dans la fournaise. Enfin, les miracles de la troisième classe (Praeter Naturam) regroupent presque toutes les guérisons miraculeuses, la lésion qui est guérie sans remèdes et de manière subite ne saurait être naturelle. En cas de guérisons miraculeuses, 3 conditions cliniques sont impérativement requises pour faire la preuve d’une intervention surnaturelle et inexpliquée.
 
1/ Existence démontrée d’une altération des tissus ou d’une perte de substance.
2/ Existence démontrée d’une cicatrisation effectuée instantanée, ou dans un temps manifestation trop court pour une guérison médicale naturelle.
3/ Persistance de la guérison et rétablissement des fonctions constatés pendant un temps assez long pour ne pas être une simple amélioration.
Il est également important de savoir que les phénomènes d’ordre purement nerveux (névrose, hystérie) ne sont pas intégrés à cette classification. Les 11 cas étudiés par le docteur Le Bec présentent tous ces conditions réunies, elles peuvent donc être considérées comme des guérisons surnaturelles.
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Source- Le Monde de l’Inconnu n° 351 d’août/septembre 2011

 

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