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Maudit à jamais
Le diamant "Hope"
Certains trésors du passé possèdent-ils le pouvoir de tuer leurs malheureux propriétaires ?Les biens maudits entraînant le malheur et la mort de leurs propriétaires alimentent depuis toujours les histoires d’horreur. Des objets inanimés peuvent-ils réellement jeter un mauvais sort à ceux qui les convoitent ? Ou bien leur pouvoir apparent ne réside-t-il que dans l’esprit d’individus animés d’un terrible sentiment de culpabilité ?
Aujourd’hui, la malédiction possède à peine plus de force qu’une parole méchante, mais il y eut des époques où l’on pensait que les anathèmes étaient capables de jeter un mauvais sort entraînant le malheur, voire la mort. Beaucoup constituaient des instruments de vengeance dirigés contre ceux qui s’étaient emparés par la force de ce qu’ils convoitaient. D’autres malédictions jouaient une fonction protectrice. En renforçant certains tabous, elles permettaient à l’Eglise et à l’Etat de préserver leurs trésors. La fabuleuse richesse qui, dit-on, se trouve enfouie avec les pharaons égyptiens est protégée par une malédiction. Depuis l’ouverture et le pillage des premiers tombeaux par des explorateurs occidentaux, les histoires d’objets maudits poursuivant leurs victimes par-delà la tombe abondent.
Une des plus célèbres de ces malédictions concerne le couvercle apparemment « hanté » d’un sarcophage appartenant au British Museum. Découvert dans les années 1860, il semble avoir été le cercueil d’une prêtresse thébaine d’Amen-Ra. Il avait la réputation d’apporter la malchance à tous ceux qui le touchaient. L’histoire veut que l’un des premiers propriétaires du couvercle, Douglas Murray, perdit un bras dans un accident de chasse peu de temps après l’avoir acheté. Le couvercle fut ensuite emprunté par une journaliste londonienne qui, presque aussitôt, vit mourir sa mère, rompit ses fiançailles et contracta une maladie étrange.
*** La malédiction de la momie ***
Les méfaits de ce porte-malheur macabre se poursuivirent après la donation du couvercle au British Museum par D. Murray. Un égyptologue trouva la mort alors qu’il en étudiait les inscriptions et un photographe produisit une série de clichés où l’on voyait, prétendait-il, le visage paisible peint sur le dessus se tordre avec malice. Dans les années trente, le sarcophage avait acquis une réputation mondiale et les donations affluèrent, ainsi que des requêtes pour que des fleurs soient déposées près de lui. Le British Museum se sentit obligé de nier toutes les rumeurs de malédiction, mais d’autres récits de morts étranges sur les sites de fouilles archéologiques continuèrent à alimenter les spéculations les plus diverses sur le contenu des tombeaux des pharaons et sur leur protection par des malédictions macabres. Bien que passionnantes, la plupart de ces histoires sont totalement fantaisistes. Les égyptologues pensent aujourd’hui que les malédictions inscrites sur les murs des chambres funéraires des pyramides constituaient un avertissement destiné aux responsables de leur entretien. Par ailleurs, la science a établi un lien entre la mort des premières personnes qui entrèrent dans les tombeaux et la présence dans ceux-ci de bactéries inconnues, enfermées là depuis l’Antiquité.
*** Des crânes hantés ***
En revanche, d’autres histoires d’objets ensorcelés semblent défier toute explication rationnelle. Parmi les nombreux récits de reliques maudites ayant provoqué le malheur de leurs propriétaires, plusieurs cas de crânes « hantés » ont été enregistrés par le chasseur de fantômes Robert T. Hopkins. Parmi les plus célèbres, figure l’histoire du crâne de William Corder, le meurtrier de la Grange Rouge qui trouva la mort avec sa maîtresse à Polsted, en Angleterre, en mai 1827. Quelque cinquante ans après son exécution, les restes du cadavre de Corder devinrent la propriété d’un certain Dr Kilner. Celui-ci sépara le crâne du squelette, polit l’os pour le rendre brillant et exhiba fièrement son trophée macabre dans sa clinique. Kilner se vantait de sa vision scientifique du paranormal. Ceci ne l’empêcha pas de voir sa vie bouleversée par des évènements étranges. Tout d’abord, sa bonne et lui aperçurent un étranger portant un costume victorien aux abords de la clinique.
Puis, le docteur fut sans cesse importuné par des bruits de respiration et de murmures. Enfin, il fut réveillé une nuit par des craquements venant de la pièce en-dessous. En descendant les escaliers, le docteur sentit un vent glacé. La porte de son cabinet était ouverte. Il y pénétra et trouva la boîte qui contenait le crâne brisée ; celui-ci, transporté sur une étagère, ricanait méchamment. Les recherches prouvèrent que personne n’avait pu pénétrer dans le bureau. Le médecin terrifié rendit les restes du criminel au père de Robert T. Hopkins qui leur fit donner une sépulture chrétienne. Les troubles cessèrent aussitôt.
*** La veste de l’étrangleur ***
Thora Hird
Les crânes ne sont pas les seuls objets à attirer de mystérieuses forces maléfiques. Un objet aussi banal qu’un vêtement peut se transformer en porte-malheur, comme par exemple la veste en forme de boléro qui appartint au théâtre du duc d’York, à Londres, et surnommée « la veste de l’étrangleur ». En 1948, l’actrice comique Thora Hird apparut sur scène revêtue de cette veste. Au bout de quelque temps, elle fut horrifiée de découvrir que celle-ci rétrécissait à chaque représentation, à tel point qu’elle l’étouffait. Lorsque la doublure de Hird eut fait la même expérience, les autres membres de la troupe essayèrent la veste à leur tour : les résultats furent identiques. Un acteur faillit en mourir et la femme du directeur garda des marques rouges autour de la gorge.
On ne connaissait pas alors l’histoire de ce vêtement et aucune explication à ces faits étranges ne put être fournie, jusqu’à ce que la veste fut enfin reliée au meurtre brutal d’une jeune fille qui avait été noyée par un amant jaloux, porteur de la veste en question, dans une bassine d’eau. Que des objets comme la veste de l’étrangleur contiennent des forces psychiques ou qu’ils focalisent les peurs de leur propriétaire est une question qui demeure sans réponse. Il est certain, toutefois, que plus les objets sont rares et précieux, plus les malédictions qui les entourent sont sinistres.
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Le diamant Hope, une des nombreuses pierres précieuses à avoir suscité des récits pittoresques, aurait coûté la fortune et la vie à son premier propriétaire. Par la suite, il fut lié aux messes noires du XVIII ème et à la malheureuse reine Marie-Antoinette. Plus récemment, la pierre a été associée au suicide, au meurtre ou à la faillite de ses divers propriétaires et un sultan aurait perdu son trône à cause d’elle. Mais, depuis qu’elle se trouve à la Smithsonian Institution de Washington, elle n’a porté préjudice à personne. La malédiction aurait-elle pris fin ou n’a-t-elle jamais existé ailleurs que dans l’imagination de certains ?
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http://www.dinosoria.com/crane_cristal.htm
http://81032.aceboard.fr/81032-2111-2549-1-crane-cristal.htm#id68746
La taverne de l’étrange- 23 décembre 2006