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LES FANTÔMES DU VOL 401
Les rencontres avec des spectres capables d’engager un dialogue sont, bien entendu, plus intéressantes, mais également plus rares. Ces phénomènes pourraient servir à prouver qu’il existe quelque chose au-delà de la mort. Il semble que, dans tous les cas, les « fantômes interactifs » se manifestent dans un but bien précis.
Le vol passager L-1011 allait bientôt décoller. Le technicien de vol s’apprêtait à faire les vérifications d’usage lorsque le copilote Don Repo lui dit :
« Pas besoin d’effectuer la check-list, je l’ai déjà faite. »
En temps normal, le technicien se serait contenté de remercier son collègue. Mais Don Repo n’était pas copilote sur ce vol car il ne l’était plus puisqu’il était mort !
Don Repo et son collègue le capitaine Bob Loft offrent certainement l’énigme la plus étonnante qui soit : des spectres capables d’engager une conversation et de prendre soin d’autrui. Leur histoire commence le jour où leur vie (terrestre, en tout cas) s’acheva. Le 29 décembre 1972, le vol de la Eastern Airlines 401 s’écrasa dans les marais des Everglades, en Floride, avec à son bord 101 personnes. Il n’y eut aucun survivant.
Le vol se passait sans problème, jusqu’à ce que la capitaine Loft s’inquiète de savoir si le nez de l’appareil avait été bien arrimé. Don Repo alla donc vérifier visuellement ce qu’il en était en se glissant dans le « trou à rats », un petit compartiment situé sous le cockpit. La dernière chose qu’il vit avant que l’avion ne s’écrase : les marais des Everglades ! En fait, le pilote automatique était la cause de l’accident. Il était réglé pour maintenir l’appareil au-dessus de 2000 pieds. Mais il semble qu’en se déplaçant dans le cockpit, un des deux hommes ait accidentellement désengagé le pilote automatique. L’avion perdit rapidement de l’altitude et tomba à 500 pieds. Un klaxon automatique se mit en marche, mais Loft ne l’entendit pas, sans doute à cause des écouteurs qu’il avait sur les oreilles. Quant à Repo, le bruit dans le « trou à rats » était tel qu’il n’aurait pas distingué un coup de canon ! Vingt secondes plus tard, tout était fini. On retrouva les deux hommes, morts, parmi les victimes.
Il semble que les deux hommes n’aient pas simplement pour but de venir rendre visite aux vivants. Ils mettent aussi la main à la pâte- particulièrement Repo. Une hôtesse affirme avoir trouvé un jour un homme en uniforme en train de réparer un des fours de la cuisine du bord. Elle l’identifia plus tard comme étant Repo. Et Repo fut également vu par un mécanicien descendu dans le « trou à rats » vérifier ce qui causait un bruit étrange sous le cockpit. Faye Merryweather, une autre hôtesse, vit le visage de Repo dans un des fours de la cuisine d’un Tri-Star 318. Etonnée (on la comprend !), elle alla chercher deux collègues. L’une de ces personnes était un mécanicien qui avait bien connu Repo de son vivant. Il le reconnut immédiatement, et l’apparition leur dit : « Attention aux risques d’incendie ! »
Peu de temps après, le vol en question connut un grave problème de moteur et dut annuler sa dernière escale. Il est intéressant de noter que la cuisine du Tri-Star 318 en question était celle de l’avion de Repo, récupérée dans les débris de l’appareil ! Tous ces faits furent dûment rapportés à la Commission pour la sécurité aérienne (un organisme totalement indépendant). Leurs commentaires sur ces « apparitions » sont les suivants :
« Les témoignages proviennent de personnes expérimentées et dignes de foi, des pilotes et leur équipage. Nous les considérons donc comme recevables. Le mécanicien de vol (…) confirme avoir vu le défunt Don Repo. » Et la Federal Aviation Agency rapporte les détails concernant un début d’incendie qui se produisit effectivement à bord de l’avion. Les deux fantômes semblent poursuivre un but précis. Le témoignage du capitaine d’un L-1011 nous éclaire plus précisément sur ce point. Don Repo lui serait apparu et lui aurait dit :
« Plus jamais il n’y aura d’accident sur un L-1011… Nous ne laisserons pas survenir d’autres accidents. »
John Spencer, suite à des recherches, a effectivement constaté qu’il n’y eut plus d’accident sur aucun appareil de ce type depuis la tragique nuit de 1972…
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