Le tableau nommé "Niño llorando" est un portrait peint par l'artiste espagnol Bruno Amadio qui représente un garçonnet qui pleure.
La légende du tableau maudit serait née d'une série d'incendie inexpliqués suite auxquels seule cette fameuse représentation, largement diffusée, aurait été retrouvée intacte.
Niño llorando
Il semble que l'artiste aurait prit pour modèle un jeune orphelin en 1969. Cet enfant, selon Amadio, avait une telle tristesse dans le regard qu'il y trouvât l'inspiration.
Le tableau maudit - Malédictions
Ce garçonnet aurait été identifié par un prêtre sous le nom de Don Bonillo. Le prêtre expliquât au peintre que l'enfant avait vu ses parents périr dans un incendie et qu'il était fuit comme la peste. Une rumeur circulait, en effet, et le petit garçon fût affublé du doux nom de "Diablo" en raison d'incendies qui se déclaraient en sa présence, sans raison apparente.
Le peintre n'accordât évidemment aucun crédit au récit du prêtre et peint le portrait du jeune garçon. Pourtant, une fois le tableau achevé, son atelier fût l'objet d'un inexplicable incendie.
En 1976, un car est retrouvé accidenté, celui-ci ainsi que ses passagers sont calcinés. Les secouristes trouveront cependant dans les cendres, un permis de conduire au nom d'un certain Don Bonillo.
Naissance d'une légende
L'année 1985 en Angleterre voit se produire une série d'incendies inexpliqués.
Le journal The Sun, un tabloïde, est alors le premier à écrire un article sur le sujet, faisant suite à l'incendie d'un bâtiment dans le Yorkshire, un pompier rapportât que le seul objet épargné par les flammes fût le fameux tableau du garçon en pleurs.
Suite à cet article, The Sun reçoit plusieurs témoignages de gens qui avaient vécu un évènement similaire chez eux. La rédaction du Sun comprît alors qu'elle tenait là le sujet en or qui ferait augmenter ses ventes. C'est ainsi que parurent nombres d'articles relatants des faits divers liés au Niño llorando, articles bien évidemment enjolivés, toujours dans un but commercial.
La légende commençait donc à prendre de l'ampleur et continuait à s'amplifier au fur et à mesure des témoignages, articles et autres reportages.
Une malédiction ?
Si vous possedez l'une de ces représentations, vous n'aurez pas besoin de jeter votre tableau préféré dans les flammes en chantant et dansant autout du feu.
En effet, un spécialiste des légendes urbaines aurait trouvé une explication dans la miraculeuse survie de ce tableau. Il serait simplement composé de fibres compressées, rendant ainsi la combustion quasiment impossible.