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LA LOI DE LA REINCARNATION
Les chrétiens parmi vous vont dire que la doctrine de la réincarnation n’existe pas dans l’enseignement de l’Eglise. Ils ont raison, la doctrine de la réincarnation n’est plus contenue AUJOURD’HUI dans la Bible. Je vais vous dire pourquoi !
En l’an 553 après J.C. l’empereur romain Justinien (remarquer bien que ce n’étaient pas les éminences ecclésiales !) convoqua le deuxième synode de Constantinople où fut rendu un édit qui supprime la doctrine de la réincarnation, bien que Jésus ait attaché à cette doctrine une grande importance. Suite à ce décret, tout ce qui faisait allusion à une préexistence disparut de la Bible, à l’exception de quelques indications à peine reconnaissables. C’est ainsi qu’on priva les premiers chrétiens du fondement le plus important de leur religion. Le clergé enseigna pour compenser, la résurrection, de la chair au dernier jour. Quel beau troc ! Je prie les chrétiens fidèles à la Bible de se donner la peine de vérifier par EUX-MEMES ce que j’ai rapporté à propos du concile de Constantinople. Si vous vous plongez dans cette étude, efforcez-vous alors d’examiner aussi le concile de Nicée en 375 près J.C. La vérité sera, peut-être, dure à entendre mais vous y trouverez les preuves que le Nouveau Testament a été modifié de façon drastique tant dans sa conception que par rapport à l’enseignement originel de Jésus.
Dethlefsen l’exprime ainsi : De tout temps, on a appelé ce changement rythmique de l’âme à travers la vie et la mort transmigration de l’âme ou réincarnation. Platon et Goethe le savaient. Je dis bien qu’ils le savaient non qu’ils le croyaient, car il s’agit d’une connaissance, non d’une croyance. Libre à chacun de ne pas y croire mais qu’il réalise que l’hypothèse, sans, réincarnation touche à l’absurde, car seul la doctrine de la réincarnation est en harmonie avec toutes les lois de l’Univers. (Schicksal als Chance, p 200 et suivant).
Il y a, c’est étonnant, beaucoup de personnes qui se souviennent de leur vie antérieure, tout au moins en partie. Vous êtes, peut-être, de ceux-là ? Ne vous êtes-vous pas déjà trouvés dans un lieu que vous reconnaissiez sans y avoir jamais été auparavant… Ce petit magasin au coin de la rue vous rappelle… Une telle expérience relève du « savoir », vous savez et vous n’avez donc plus besoin de « croire ». La vie dans la matière est soumise à la polarité. La vie elle-même est divisée en deux mondes, celui de côté-ci et celui de l’au-delà. Nous mourrons dans ce monde, nous naissons dans l’autre que nous expérimentons aussi comme réel. Nous mourrons dans cet autre monde pour naître en ce monde. Que celui qui peut se détacher de la subjectivité des apparences réalise que naissance et mort, ce monde-ci et l’autre, ne sont finalement que les deux côtés de la même médaille. Il se passe la même chose avec le sommeil quand le corps de l’âme quitte le corps physique. Dans ce que nous appelons un rêve, nous expérimentons une toute autre réalité qui a, elle aussi, ses douleurs, ses tristesses, ses peurs, ses joies… Certains se souviennent très précisément de leurs rêves alors que d’autres affirment qu’ils ne rêvent jamais. Le souvenir est absent, ils ont cependant rêvé, ce qu’on peut, de nos jours, prouver techniquement. Nous sommes contents de nous réveiller, nous le sommes souvent autant de nous endormir, car nous savons qu’après un bon sommeil, nous serons frais et dispos. On ne peut pas dire qu’il soit positif ou négatif d’être éveillé ou de dormir. Cela ne peut se rattacher à aucun système de valeur.
Transposons ceci à la mort, cela signifie que toute peur de la mort est superflue, car il se passe la même chose que pour le sommeil. Seulement le laps de temps est trop important pour que nous puissions le concevoir. La mort est donc le point culminant de la vie, nous pouvons nous reposer après la mort, avant de nous précipiter dans une autre aventure d’une vie avec corps. Si vous n’avez aucun souvenir, questionnez donc une personne qui a eu une « NDE » (Near Death expérience de la mort clinique) et laissez-la parler de sa façon de considérer la mort. Vous constaterez que plus de 90% des personnes ont eu une expérience positive (agréable) qui leur a enlevé toute peur, car cette expérience personnelle leur a donné la possibilité de savoir. Le développement de notre âme est un long processus d’apprentissage et de réalisation pour lequel beaucoup, voire même d’innombrables corps sont nécessaires. Notre vrai Moi n’est pas le corps physique, c’est notre âme appelée corps énergétiques ou corps de lumière qui possède tous nos souvenirs et qui est impérissable. C’est ce corps énergétique (l’aura) que voit le clairvoyant, d’où il tire ses informations. Ce processus d’apprentissage vise à ce que nous fassions l’expérience de la vie dans sa globalité, c’est un long chemin avec beaucoup d’erreurs et de rectifications. Les incarnations sont comparables aux classes d’une école, chacun avec des devoirs, ses problèmes, ses tests, ses difficultés, ses succès. A ce temps d’études succèdes un temps de vacances où l’on doit parfois rattraper ses lacunes et les connaissances mal assimilées, avant de passer dans une classe supérieure. Notre acquis détermine la classe où nous nous retrouverons. Si nous n’avons rien appris, nous devrons redoubler. Si nous avons assimilé les leçons, nous passerons dans la classe supérieure où nous attendent de nouveaux examens plus difficiles.
La vie a une patience infinie avec nous (contrairement à l’école !). Les âmes ont toujours et sans cesse des possibilités pour apprendre ce qu’elles ne savent pas encore. En réponse à la question soulevée ci-dessus sur le pourquoi de ce qui nous arrive (pourquoi suis-je né handicapé, pourquoi ai-je été violé, pourquoi je suis pauvre ?). Dethlefsen répond :
« Vivre c’est apprendre, indépendamment du fait qu’on l’accepte ou non. La vie, selon les lois que nous avons vues, veille avec justesse absolue à ce que chacun apprenne exactement ce qu’il est plus ou moins prêt à accepter ou alors ce à quoi il s’oppose avec force. Il y aurait parfois de quoi douter du sens de la vie sans l’arrière-plan de la réincarnation. Il est évident que les hommes ne partent pas avec les mêmes avantages dans la vie. Ce n’est pas la faute de la société. Qu’on se place d’un point de vue religieux ou athée, il est difficile d’expliquer à quelqu’un pourquoi précisément lui… dans le meilleur des mondes, est né sourd, paralysé, estropié ou débile sans lui parler des réincarnations. Dire que, les voies de Dieu sont impénétrables, n’aide pas la personne à trouver un sens à sa vie. Et l’homme ne peut vivre sa vie sans lui donner un sens, sinon, c’est insupportable. Trouver un sens à la vie est un besoin fondamental. Ce n’est que lorsque l’homme est prêt à ne plus vouloir que sa vie soit unique et à reconnaitre qu’elle est un maillon d’une longue chaîne qu’il apprendra à saisir le sens et la justesse du DESTIN. De fait, le destin d’une vie est le résultat du processus d’apprentissage de tout ce qu’on a appris jusqu’alors ». ( Schicksal als Chance).
CLAUDE BURKEL pour la taverne- 23 mai 2009