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Le scandale de la grotte de Lascaux et du Regourdou
par Raymond Terrasse
La découverte officielle de la grotte de Lascaux se place en 1940. Le dimanche 8 septembre, un jeune homme de Montignac, en Dordogne, Marcel Ravidat, se promenait avec son chien dans les collines avoisinantes ; au lieu-dit Lascaux, situé à 1400 mètres du centre de lagglomération, son chien disparut dans un trou, où une pierre venait de rouler. Intrigué, il revint quelques jours plus tard accompagné de trois camarades, et un peu de matériel, pour agrandir le trou dégagé par son chien.
La grotte de Lascaux et le site du Regourdou ont été victimes d'une sombre machination orchestrée par des scientifiques peu scrupuleux, et que le gouvernement de l'époque a sciemment ignoré, prétendant ne pas pouvoir se mêler d'une affaire d'ordre privée. Ce qui serait compréhensible si c'était la vérité. Or, la victime de cette orchestration a détruire des preuves archéologiques, s'est vue refuser le droit de pénétrer chez elle par la police, oui, celle chargée de défendre le citoyen contre les fripouilles, et donc soumise aux Autorités !
Voici la genèse de l'histoire qui apporte des éléments intéressants pour mes théories, mais qui débouche également, et hélas, sur un énorme scandale, qui, si les médias le dévoilaient à l'heure d'aujourd'hui, ferait frémir la planète et les scientifiques sérieux, car heureusement, il en existe. Tout ce qui suit, fait partie d'un dossier préparé par Claude B., cet héritier spirituel du pape de l'impossible qu'était Charles Fort. Concernant ce dossier pour le moins épineux, Claude me la transmis avec des consignes de prudence. Je vais donc suivre son conseil, et ne dire que la stricte vérité, vérifiable par n'importe qui, comme je l'expliquerais.
Le dossier était resté en attente de possibilité d'exploitation. Il se trouve que mes travaux mettant en lumière la grotte de Lascaux, lui donnent l'occasion de voir enfin le jour. Tant pis si on ne peut revenir en arrière ; le problème dans lequel ma théorie personnelle intervient, passe par un certain niveau où le scandale doit être obligatoirement étalé sous les yeux du public. Ce n'est pas par plaisir malsain de remuer la m.... depuis longtemps ; c'est un ensemble indissociable, nécessaire à la bonne compréhension de l'énigme de Lascaux. Et avec l'espoir de voir enfin rétablir une vérité trop longtemps cachée. Or, d'une manière extraordinaire et incroyable, le jour même où je commençais à écrire ces lignes, soit le 2 février 2000, un article concernant les suites lointaines de l'affaire du Regourdou, parut dans le journal Sud-Ouest, sous le titre Néanderthal en location-gérance, et avec la signature d'Alain Bernard. On y apprend que Roger Constant, la victime-protagoniste principale est toujours en vie, bien qu'ayant été malade en octobre 1998 ; il a 78 ans. Et aussi que le site Néanderthalien du Regourdou, rouvre ses portes le vendredi suivant, le 4 février, suite à la signature d'un contrat de location-gérance. Voici donc le dernier acte (pour l'instant) d'une pièce théâtrale aux multiples rebondissements, et qui commence la nuit du 22 septembre 1957. Le plus simple est de reproduire le début de l'article publié dans Sud-Ouest du dimanche 10 mai 1981 (auteur : Gérard Muteaud), afin de situer les personnages et planter le décor :
Non loin de la grotte de Lascaux, deux ombres s'agitent au fond d'une vaste excavation des cris de joie déchirent la nuit périgourdine. Nos deux lascars viennent d'exhumer un squelette. Et pas n'importe quel squelette ! Il s'agit de celui de « l'homme du Regourdou », âge moyen 70.000 ans. Les auteurs de cette découverte préhistorique sont : Maurice Vidal, un curé défroqué mort en 1975, et Roger Constant, propriétaire du site de la trouvaille, ce statut n'ayant pas changé en l'an 2000. Les ennuis commencent pour Roger Constant dès que la nouvelle se répand ; les archéologues français se précipitent, et s'arrogent sans vergogne le droit de pénétrer dans le site du propriétaire, de fouiller et de tout retourner sans son autorisation. Pire : il est interdit de séjour chez lui : Les forces de police avaient occupé les lieux durant une semaine avec ordre formel d'arrêter l'inventeur s'il descendait dans sa fouille (défense de l'homme, N° 311, janvier 1976). Cela paraît absurde, délirant, surréaliste, mais cest vrai ! Suite à cette spoliation éhontée, le conseil municipal de Montignac avait donné sa démission, pour protester contre le pouvoir arbitraire de l'administration. Les campagnes de fouilles ont été menées par un chargé de recherches du C.N.R.S., monsieur Eugène Bonifay, qui employa de curieuses méthodes d'exploration. Je dois signaler que lors des fouilles et dégagements, les structures sépulcrales d'hommes et d'animaux furent volontairement saccagées par les chercheurs du C.N.R.S. Tous ces documents furent jetés dans les déblais ou dans les murs qui forment « écran » dans la coupe du gisement et cela malgré mes vives protestations. (Rapport de Roger Constant adressé au ministère intéressé). Des sépultures d'ours furent mises à jour, indiquant nettement le culte de cet animal ; découverte fort intéressante pour moi, et c'est pourquoi l'affaire du Regourdou devait être expliquée en détail, quoique succinctement, pour déboucher sur ce culte. Mais ces exhumations n'arrêtèrent pas pour autant les malheurs de Roger Constant.
découverte de la grotte de Lascaux en 1940
Les scientifiques américains du Smithosonian Institute reconstituèrent l'environnement préhistorique du site du Regourdou, sans l'accord de l'inventeur, à qui le ministère des affaires étrangères fit savoir qu'il ne pouvait intervenir dans une affaire d'ordre privé, alors que justement, le respect de la propriété privée avait été allègrement bafoué. La documentation primaire fut livrée au museum de Washington par ledit Bonifay, décidément payé pour exécuter le sale boulot. A signaler qu'en avril 1976, Lucien Dutard, député de la Dordogne, vit son amendement en faveur des droits de Roger Constant, rejeté ; démontrant ainsi la volonté délibérée des élus détouffer l'affaire Regourdou. Parallèlement au scandale de l'homme du Regourdou, une campagne de climatisation s'est déroulée dans la grotte de Lascaux, exécutée en 1957-58, et dont Roger Constant, proche voisin, fut le témoin oculaire. Si on emprunte la route qui monte sérieusement à partir de la sortie de Montignac, et qui ensuite serpente dans les bois, après s'être séparée de celle qui file vers la Chapelle-Aubareil, on passe devant Lascaux II, proche donc de la grotte originelle : le Regourdou trône juste au sommet de la colline, avec vue imprenable, quelques trois cents mètres plus loin. Roger Constant avait donc tout loisir de suivre les efforts destructeurs des « officiels », comme il les nomme. Cette « climatisation » fut l'occasion pour notre homme de relever un nombre impressionnant de malversations, pour lesquelles il pose des questions extrêmement gênantes pour les chercheurs et l'administration, qui évidemment, passèrent les faits sous silence.
le squelette de " l'homme du Regourdou ".
La revue Défense de l'homme, déjà citée, se fait le porte-parole de ces questions, dont voici un échantillon des plus édifiants :
1) Pourquoi ces travaux ont-ils été effectués sans surveillance et dans le désordre le plus complet ?
2) N'est-il pas vrai qu'à cette époque des marteaux-piqueurs ont vibré des semaines durant à l'intérieur de la grotte ?
3) N'est-il pas vrai que des lampes puissantes, véritables projecteurs, ont éclairé sans arrêt l'intérieur de la grotte, non seulement au cours des travaux, mais aussi pendant les relevés des gravures et des peintures, notamment ceux de l'abbé Glory ? ...
4) N'est-il pas vrai que des centaines de mètres cubes de déblais ont été remués à la pelle et à la pioche, et enlevés sans qu'aucune fouille systématique n'ait été prévue ? ainsi des vestiges de grand intérêt ont pu être perdus à jamais, détériorés ou dérobés. On aimerait savoir d'ailleurs où se trouvent ces vestiges.
5) N'est-il pas vrai que l'intérieur de la grotte a servi des semaines durant d'urinoirs à l'ensemble des ouvriers qui y travaillaient ?
6) Et enfin, et surtout, n'est-il pas vrai que c'est à grands renforts de seaux d'eau, d'une eau plus ou moins propre, amenée on ne sait d'où dans des tonneaux et des bidons, que l'on a lavé les peintures des semaines durant ?
Après cela, on trouve étonnant, conclut Roger Constant, que des algues microscopiques aient pu se développer sur les peintures rupestres de Lascaux. La cause en est, dit-on officiellement, au trop grand nombre de visiteurs. C'est en partie exact, en partie seulement, car il y a eu surtout ces graves négligences dont on se garde bien de parler (Défense de l'Homme).
Roger Constant est très indulgent. Je crois qu'il faut parler d'actes criminels volontaires. En effet, si ce sont de simples négligences, cela suppose une double, voire une triple incompétence, ce qui est impossible à envisager. Penser que les scientifiques du C.N.R.S., le ministère de tutelle, parfaitement au courant des travaux bien sûr, et l'encadrement des ouvriers, puissent tous les trois, comme des gamins, dégrader inconsciemment une telle galerie de tableaux, relèverait d'une naïveté elle-même coupable. Je vais poser une question à mon tour, chapeautant toutes celles de Roger Constant, dont je n'ai pas présenté la totalité, mais celles jugées les plus accusatrices de sabotage ; les points de suspension correspondant à des suppressions de texte, afin de raccourcir tout en gardant l'essentiel. Et je demande avec insistance au ministère de la Culture de dire au grand public ce qui s'est réellement passé, il y a plusieurs décennies. Par ce vandalisme éhonté, a-t-on voulu supprimer les preuves formelles qui apportaient un démenti aux théories en vigueur concernant les Connaissances réelles et le niveau de civilisation des hommes préhistoriques ?
le culte de l'ours
Les scientifiques sont des gens bizarres ; sous prétexte que leur mandarinat pourrait être remis en cause par des faits contrecarrant leurs théories qui ont assis leur « réputation », ils n'hésitent pas à tout démolir pour que ce qu'ils ont proclamé comme étant LA VERITE, reste valable. N'oublions pas que les hommes de Cromagnons ont surgi d'un coup, et n'ont rien de commun avec ceux du Néanderthal, même s'ils ont dû vivre côte à côte un certain temps. La réponse à cette énigme était-elle dans la grotte de Lascaux ? Si oui, était-elle trop fantastique pour être acceptée par les « savants » ? Ces paragraphes et la question posée ne sont pas de simples attaques innocentes ; j'ai en réserve un argument que nul article de presse na mentionné, révélation seulement verbale de Roger Constant envers peu de personnes. Une bâche recouvrait une partie de la paroi de la grotte de Lascaux, pendant les travaux, sous le prétexte officiel de protéger les peintures. Quand on sait ce qui sest réellement passé, il y a de quoi s'esclaffer. La curiosité de Roger Constant lui permit d'arriver un jour jusqu'à cette bâche, et de la soulever. Je ne dirai pas ce qu'il vit, sauf sur son accord formel, mais selon lui, ce n'était pas en rapport avec ce que l'on montre avec complaisance aux visiteurs du clone que les autorités se sont crues obligées d'édifier en édulcorant. Au fait, s'il convient de féliciter ces copistes talentueux qui ont peint Lascaux II, rendant ainsi un vibrant hommage à leurs maîtres préhistoriques, quelle fut la technique d'éclairage utilisée ? Si j'affirme que pour rester dans la note, les brûloirs à huile participèrent activement, vous auriez quelques raisons de douter de mon intégrité mentale. Or normalement parlant, et pour respecter le « cahier des charges » d'origine, les peintres de Lascaux II auraient dû se servir du même type d'éclairage que les précurseurs.
Encore subsiste-t-il certaines curiosités que les scientifiques ont sans doute jugées mineures, ou estime que le niveau d'études des touristes ne soulèverait pas d'interrogations oiseuses. Ce sont entre autres : l'homme-oiseau jeté à terre devant un taureau, et dont le graphisme, à peine digne d'un gamin, est totalement différent des chefs-d'oeuvres qui l'environnent. Ce sont les grilles, et les nombreux traits et points, figurant peut-être un système d'écriture non encore traduit. En contrepartie, je dois dire que les savants avouent honnêtement leur incompréhension face à l'idéographie de ces centaines de symboles mêlés aux dessins. Avec les années, la valeur sexuelle qui leur fut attribuée, sest fortement atténuée. Dame, nous n'avons plus à faire à des sauvages pour qui seuls comptaient le sexe et la bouffe, mais bien à une société organisée. C'est une reconnaissance officielle, bien que tardive, de la qualité humaine de nos ancêtres du solutréen-magdalénien. Il est fait mention de clans et de tribus, bien sûr, mais aussi de peuples. Là, nous nous éloignons terriblement de la guerre du feu, du félin géant, et autres récits merveilleux de Rosny Aîné, ce poète bucolique de la préhistoire. Et cet hommage très post-mortem nous amène aux « hommes blessés par flèches » que l'on retrouve dans les grottes du Lot, et des Bouches-du-Rhône ; et qui rejoignent l'homme-oiseau de Lascaux. Thème et images développés dans un documentaire paru à la télévision sur la chaîne Arte, en 2001.
Tiens donc ; si Pech-Merle est près de Cabrerets, à droite de Cahors, et Cougnac se situe au Nord de Gourdon, proches donc l'une de l'autre, la grotte Cosquer est immergée actuellement au Sud-Est de Marseille, au cap Morgiou, par 37 mètres de fond. La phraséologie exprimée est on ne peut plus édifiante sur le changement de pensée des chercheurs de la présente génération : Elles (les représentations d'hommes blessés), évoquent peut-être une légende ou une expérience commune à toutes ces cultures. Prononcée toujours sur le même ton lénifiant, cette remarque d'apparence anodine pour le profane, est pourtant lourde de signification ; elle dénote l'avancée concrète, mais aussi l'embarras des paléontologistes. En effet, il est reconnu implicitement que des nomades ont pu colporter une légende qui aurait fortement marqué les esprits à plusieurs centaines de kilomètres de distance ; ce qui laisse rêveur sur la qualité de lyrisme de ces conteurs. Ce qui nous ramène au scandale de Lascaux. Le lundi 7 février 2000, j'ai téléphoné au site du Regourdou, pensant entrer en contact avec Roger Constant ; la personne que jeus au bout du fil, m'appris qu'il était dans une maison de retraite, victime d'un accident vasculaire. Malgré sa résistance morale et physique, il avait mal supporté les attaques dont il était l'objet depuis des années, le coup de grâce étant la médiatisation à outrance, à tort et à travers, faite autour de la réouverture du site. Jai pris rendez-vous avec cette personne, je l'ai rencontrée. Farouche défenderesse de Roger Constant, elle me promit de me tenir au courant de son état de santé, afin de pouvoir éventuellement l'interroger. Puis, peu de temps après, un coup de fil et une lettre, m'avertirent que je ne devais pas faire d'esclandre. Motif : cette personne avait eu des contacts avec l'ancien nettoyeur de la grotte, Eugène Bonifay, qui lui avait promis de lui fournir un rapport vérité sur ce qui s'était réellement passé en 1958. Jouant le jeu, j'ai accepté d'oublier ces contacts, et c'est pourquoi, je ne cite pas le nom de mon correspondant. Cependant, deux ans après, j'estime que le rétablissement des faits est nécessaire. Je doute que monsieur Bonifay ait fourni le fameux rapport, super-bombe à retardement, le mettant personnellement en cause ; ce serait du suicide. Et si mon contact a cru le contraire, comme il semblerait, il a fait preuve d'une naïveté surprenante. Je ne m'en suis d'ailleurs pas caché, mais il demeura sur sa position. Et si le rapport fut remis, sans doute très édulcoré dans le même esprit de dissimulation, rien n'est changé. De toute manière, le temps écoulé me laisse les mains libres . Pourquoi cet archarnement continuel, et cette volonté officielle de destruction et de dissimulation ? Roger Constant fut pressé agressivement de vendre le site du Regourdou, ce qu'il refusa toujours. A croire, et j'en suis persuadé, que la colline, connue pour être truffée de galeries en grande partie obstruées, contient encore des indices, qui s'ils étaient découverts, rendraient caduc le saccage de la grotte de Lascaux, en ressuscitant les éléments d'une vérité préhistorique, que l'on a si « soigneusement » effacée, car trop révolutionnaire et gênantes pour les théories des mandarins en place. Pourquoi le rapport officiel d'Eugène Bonifay n'a t-il pas encore été rendu public à ce jour de février 2000 ? L'autre aspect des découvertes, connu celui-là, car peu dangereux pour le fauteuil douillet des archéologues et paléontologistes, est l'exhumation des sépultures d'ours. La logique veut qu'il s'agisse d'un culte de cet animal, mais pour quelle raison ? Nous sortons de la stricte vérité que j'ai promis de respecter, pour entrer dans le domaine de la spéculation ; quoique la question posée se situe entre les deux. J'ai pourtant la certitude qu'elle est proche de la première catégorie. Bien que sans illusions, j'en attends une réponse sans équivoque, car les temps sont maintenant venus. Si l'on se rapproche de Gérard de Sède, et de son ouvrage « la race fabuleuse », la constellation de l'Ourse s'appelait à l'origine : le Sanglier. La mythologie grecque et G. de Sède nous apprennent que Maïa (la truie) fut la mère d'Hermès, mais également la nourrice d'Arcas, qui donna son nom à l'Arcadie : sa mère était la nymphe Callisto. Cet allaitement par une truie symbolique (suivant un jeu de mots), fait dire à un philosophe grec que les arcadiens sont des sangliers. Plus tard, Arcas fut changé en ours (Arctos) avec sa mère ; ils sont devenus la grande et la petite Ourse. On en revient à leur nom originel affirmé par G. de Sède. Eh bien voilà une théorie qui s'ébauche : l'ours animal serait une représentation symbolique des mérovingiens, dont le totem est justement le sanglier. Or comme l'origine des mérovingiens, et dont le secret serait dissimulé dans le tableau de N. Poussin « Le tombeau des bergers d'Arcadie », est plutôt extraordinaire, et toujours selon G. de Sède, pourrait être extraterrestre ; en aurait une indication que la Constellation de l'Ourse, alias le Sanglier, recèlerait cette origine.
Plus de deux cents sites mégalithiques en Grande-Bretagne sont orientés nord-sud, et portent le nom de Roi Arthur. Or ce nom ne vient pas du celte, mais du gallois et signifie : Grand Ours. Voilà qui nous rapproche de la Constellation. Une paléo-astronome française, madame Jègues-Wolkiewiez, et son équipe ont pu faire ouvrir la grotte de Lascaux le 21 juin 1999, au solstice d'été donc ; et vers 22 heures, les rayons du soleil couchant ont pénétré jusque dans la salle des taureaux. Tout simplement parce que l'entrée de la grotte est orientée nord-ouest. Or, si cette orientation est exactement centrée entre le nord et louest, ce qui reste à établir, l'accès à la grotte étant clôturé et interdit au public, la ligne qui part de Lascaux dans cette direction, aboutit en plein sur Stonehenge. Un mystère de plus, mais vérifiable. La grotte de Lascaux est un planétarium repoussant probablement les origines de l'astronomie à 17.000 ans en arrière. Le soleil couchant du solstice dété pénétrant jusque dans la salle des taureaux, a peut-être donné naissance au culte de Mithra 150 siècles avant la Perse. Ou il émigra ? Dans le long et détaillé article paru dans la revue Science et Vie N° 999 de décembre 2000, j'ai relevé une phrase qui en dit plus long qu'il n'y paraît : Et qu'ils ont été capables, grâce a une méthode qui nous est inconnue, de retrouver, une fois plongés dans la pénombre, une direction relevée a ciel ouvert. Il est évident que le grand nettoyage de la grotte de Lascaux, en 1958 a faussé la Connaissance pendant plusieurs décennies. On commence à présent à en retrouver une partie. On s'aperçoit avec un étonnement puéril que les magdaléniens étaient moins bêtes que nous le supposions. Mais peut-être reconnaîtra-t-on bientôt qu'ils avaient été à bonne école. Savoir relever des positions détoiles et de constellations, puis arriver a les reporter correctement sur des parois au fond d'une grotte, ne s'apprend pas par l'opération du Saint-Esprit ! Les ancêtres des mérovingiens sont-ils passés par là ? Pure hypothèse de ma part, j'en conviens volontiers, du style réflexion à haute voix ; je trouve curieux cette concordance ours-sanglier avec une astronomie remontant au magdaléniens, surtout quand l'Arcadie vient sen mêler. Mais puisque les mérovingiens ont été réduits à rien, faits néants (et non pas fainéants comme l'affirment les manuels scolaires), il serait peut-être temps de leur rendre leur Honneur. Les paléontologistes, même dénués de scrupules, ne sont pas nés de la dernière pluie ; et le rapprochement culte de l'ours avec des figures pariétales trop significatives, mais bousculant leurs idées préconçues et bien assises, a pu les inciter à nettoyer de fond en comble, dans le sens le plus littéral et radical du terme, une grotte excessivement bavarde. Dans son Livre des secrets trahis, Robert Charroux démontre que l'homme préhistorique n'a pas existé ; du moins tel qu'on le conçoit. Il s'agirait plutôt de quelques individus isolés, chamans-peintres, ou marginaux de la Société. Ses calculs se basent sur des arguments difficilement réfutables (et d'ailleurs non réfutés par les préhistoriens dignes de ce nom, consultés par lui). En effet Charroux comptabilise le nombre d'outils de pierre nécessaire à la vie d'un homme du paléolithique (une centaine environ), et estime la population à 30.000 hommes sur cinquante mille ans, soit 2.000 générations, à raison de 25 ans par génération. Il obtient un résultat effarant de 6 milliards d'objets en silex. Le patrimoine officiel et privé français, se monte, grosso modo, à dix mille fois moins. En y incluant les outils en os ou ivoire, ce que Charroux ne précise pas, la marge reste énorme. Même en divisant ce chiffre par deux ou trois, la quantité restante est loin d'être cataloguée dans toutes les collections.
On en revient donc au mystère de la grotte de Lascaux. Ses graffitis originels dénonçaient-ils le mythe de l'homme préhistorique utilisant des millions de mètres cubes d'outils de pierre jamais retrouvés à ce jour ? Dans les importants déblais enlevés sans discernement, y-avait-il des débris d'objets façonnés, mais ni en pierre, en os ou en ivoire, et d'une facture non compatible avec le magdaléniens ? Les autorités de l'an dit de grâce 2002, à commencer par le C.N.R.S. et son ministère, auront-elles le courage de renier leurs erreurs, et de proclamer ouvertement ce que contenait réellement la grotte de Lascaux ? Leur crédibilité nen serait que renforcée, et l'archéologie ferait ainsi un bond profitable à toute l'Humanité.
Neuvic le 31 octobre 2002
Raymond Terrasse
la taverne de l'étrange- 17 octobre 2007 (mise à jour le 30/1/2013).