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L’ARCHE D’ALLIANCE
Un anglais, Garry Cannon, déclare qu’il sait où se trouve l’Arche d’Alliance. Il affirme que l’esprit de Moïse se manifeste à travers lui. L’Arche d’Alliance, un des trésors les plus recherchés de l’histoire de l’humanité, serait enterrée sous le sable du désert dans un recoin perdu de la péninsule égyptienne du Sinaï. Gerry Cannon déclare avoir reçu cette information par le biais d’un canal spirituel émanant d’un « guide » appelé « Mosec » qui prétend être un esprit tourmenté par la culpabilité.
Pendant son séjour sur le Mont Sinaï, Moïse reçut les instructions pour confectionner une « caisse » dans laquelle on rangerait les Tables de la Loi ( les Dix Commandements ) écrites par Yavhé sur les dites tables de pierre. La Bible mentionne que l’Arche d’Alliance, fabriquée en bois d’acacia, mesurait 112,5 cm de long, 67,5 cm de large, et 67,5 cm de haut.
Entièrement recouverte d’or, à l’intérieur comme à l’extérieur, l’Arche abritait aussi un récipient contenant la manne céleste et le bâton d’Aaron, frère de Moïse.
Aux 2 extrémités de son couvercle ( le « propritiatoire » ) furent placés 2 chérubins en or, aux ailes déployées vers le haut, se faisant face, regardant vers le « Propritiatoire », le lieu destiné à Yavhé. L’Arche fut placée dans le Tabernacle, une sorte de temple mobile que les israëlites transportèrent avec eux durant leur longue marche vers la « Terre Promise ». Cet endroit n’était accessible qu’au plus grand sacerdoce, une fois par an, le jour de l’expiation ( Yom Kippur ). D’après la Bible, les fils d’Israël transportèrent l’Arche jusqu’à Jérusalem et une fois arrivés, ils la déposèrent sur le « Saint du Saint » du Temple de Salomon. Ici s’arrête le récit des Saintes-Ecritures. Et, à partir de là ce qui arriva à l’Arche, l’un des objets les plus recherchés de l’Histoire, reste un mystère.
Les archéologues, les scientifiques et les chercheurs en général ont consulté d’anciens textes hébraïques, décortiqué des légendes oubliées, et réalisé de nombreuses excavations mais tout cela sans aucun succès. C’est pour cette raison que l’idée de suivre un autre type de piste plus inhabituel, non dénué d’intérêt pour autant, n’est pas une idée si excentrique que ça. Précisément, c’est ce que décida de faire le protagoniste de l’histoire que nous vous racontons, un juif anglais qui cherche actuellement ( en 1996 à l’époque ) l’Arche d’Alliance sur la base d’une expérience psychique. Cette dernière l’a conduit, par des détours insoupçonnés qui dans un premier temps lui parurent dénués de tout sens, mais qui, peu à peu, prirent une forme telle qu’ils se convertirent en une histoire aussi articulée, documentée et vraisemblable que celles auxquelles on avait accordé du crédit jusqu’alors.
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*** « Trouve l’Arche ! » ***
Tout a commencé lorsque Gerry vivait dans le Nevada ( USA ), où il dirigeait une agence de voyages. Un jour, alors qu’il regardait une carte du monde, sans savoir pourquoi, son attention fut attirée instinctivement par la région du Moyen-Orient. Il prit ensuite une règle et traça des lignes diagonales, réunissant ainsi des points opposés sur la carte, de telle sorte que l’Egypte se retrouva « emprisonnée » au milieu de toutes ces lignes. Il eut alors la sensation que cette région renfermait quelque « secret » d’une importance transcendantale, mais il décida d’oublier les faits. A cette époque, il ne savait pas que, peu de temps après, il aurait de nombreux motifs pour se les rappeler. Gerry Cannon était une personne tout ce qu’il y a de plus « normale ». Il n’avait jamais expérimenté de phénomènes psychiques, et n’y accordait même pas de crédit. Cependant, pendant qu’il préparait un voyage à l’étranger, il eut l’occasion d’être le sujet d’un événement qui allait changer complètement le cours de sa vie. Un jour, alors qu’il était assis dans son bureau, il se mit à écrire « automatiquement ».
- Mary Cannon, la femme de Gerry -
Incapable de contrôler les mouvements de sa main, il fut surpris de voir un dessin prendre forme sur le papier. Lorsque tout fut terminé, apparut dans une calligraphie très différente de la sienne, le mot « Mosec », un terme qui, à priori, n’avait aucune signification pour lui. Il ferma les yeux et le phénomène se poursuivit. A nouveau le même mot apparut mais, cette fois-ci, il était suivi de la phrase : « Find the Ark » ( « Trouve l’Arche » ). Rien de tout cela n’avait de sens pour lui. Quel type d’arche devait-il trouver ? Et où ? Quelques instants plus tard, une force étrange l’obligea à se lever de sa chaise et à se placer juste en face d’une planisphère sur laquelle, les yeux fermés, il commença à dessiner des cercles une croix en leur centre. Quand il rouvrit les yeux, il découvrit que ces cercles coïncidaient parfaitement avec les diagonales qu’il avait tracé quelques jours auparavant, et qui enserraient l’Egypte. Il parla de tout ce qu’il lui était arrivé à sa femme, Mary, et celle-ci lui suggéra de prendre contact avec une spirite connue, Evelyn, experte en hypnose et régression. Ainsi fut fait. Au cours de la première séance d’hypnose avec Evelyn, Gerry fut transporté au temps de Moïse et des Dix Commandements. Et bien qu’Evelyn ait affirmé que « Mosec » était le nom du guide spirituel de Gerry, l’expérience n’apporta aucune lumière sur l’affaire. Le couple se trouvait toujours au Nevada, préparant son voyage à l’étranger, quand, le matin du 19 août 1991, Gerry ressentit à nouveau l’impérieuse nécessité d’établir un contact avec « Mosec ». Et il le fit une fois encore par le biais de l’écriture automatique. En cette occasion, le résultat du contact prit la forme d’une série de termes qui faisaient référence à une sorte de « caisse » biblique et de mots tels que « Sign » ( Signer ), « Bring Peace » ( Apporter la paix ), « Governments » ( Gouvernement ) et « Oslo ». Il ne comprenait toujours pas le sens de ces termes. Ce n’est que 2 ans plus tard que ces signes ( qui avaient été soigneusement rangés par Mary ) furent correctement interprétés par le couple. En 1993, se produisit un fait qu’ils mirent immédiatement en relation avec cette expérience : L’OLP ( Organisation de Libération de la Palestine ) et Israël allaient signer, à Oslo, un traité de paix.
*** Un gardien de l’Arche, nommé « Mosec ». ***
En 1992, alors que le couple se trouvait en Espagne, Gerry & Mary eurent l’occasion de se mettre en contact avec une voyante hongroise qui tira les tarots à Gerry. Au cours de cette séance, la médium lui dit qu’il allait trouver quelque chose de très ancien et de grande valeur pour l’humanité. Elle révéla aussi une autre série de détails concernant l’Arche d’Alliance. Cet épisode propulsa définitivement le couple dans le monde des phénomènes paranormaux. Peu après ils rencontrèrent Joyce Morgan, peintre d’origine anglaise. Artiste et voyante, cette dernière dessinait des personnages « d’un autre monde ». Après que Gerry lui ait parlé de son expérience d’écriture automatique ( mais sans mentionner « Mosec » et l’Arche ), Joyce invita le couple à une séance de spiritisme. Au cours de celle-ci, la voyante leur donna des informations, qui se révélèrent exactes, sur des parents déjà morts. Après une pause, elle leur dit qu’elle voyait quelque chose qui ressemblait à une tente de campagne, à l’intérieur de laquelle se trouvait un homme barbu, assis par terre sur des coussins et vêtu à la mode arabe. La tente se trouvait dans le désert et la scène se déroulait de nombreuses années en arrière. L’homme buvait du vin dans une coupe en or et Joyce dit à Gerry que, lorsqu’il aurait trouvé ce qu’il était en train de chercher, cette même coupe ferait partie de sa découverte. Ensuite, la voyante dessina le protagoniste de sa vision, et en 2 minutes, elle traça les traits d’un personnage dont l’aspect ressemblait beaucoup à celui du Moïse biblique. Bien que cette image n’éveilla aucun souvenir chez Gerry, Joyce expliqua que cette vision était en étroite relation avec un coffre orné de chérubins et muni de longues barres pour son transport. Elle réalisa, en outre, un dessin de cet objet qui ressemblait étrangement à l’Arche d’Alliance décrite dans la Bible. Au milieu de la séance, Gerry ressentit un impérieux désir d’écrire et, à nouveau se reproduisit le phénomène.
Joyce interrogea Gerry ( qui avait les yeux fermés ) sur l’identité de l’homme du dessin, et la main se mit à tracer les mots « Mosec, Mosec, Mosec ». « Qui est « Mosec » ? » demanda la voyante. « I am a soldier » ( « Je suis un soldat » ), « répondit » la main de Gerry. Ce fut à ce moment-là que le héros de notre histoire décida de raconter toute la vérité sur son expérience à la voyante. Une fois rentré chez lui, Gerry observa avec beaucoup d’attention le dessin qu’avait réalisé Joyce. L’œil droit du visage représenté sur le papier contenait une sorte de carte dessinée sur l’iris et dont le contour correspondait à la péninsule du Sinaï en Egypte.
*** Le voleur du trésor, un esprit tourmenté ! ***
Le soir suivant, dans la maison de la voyante, se produisit quelque chose qui allait se répéter souvent. Pour la première fois de sa vie, Gerry entra en transes et commença à parler avec une voix déformée, bien que compréhensible. L’entité qui paraissait s’exprimer par sa bouche disait être « Mosec », un esprit tourmenté qui se sentait coupable d’avoir participé au vol de l’Arche d’Alliance. Curieusement, lorsque l’expérience s’acheva, Gerry ne se souvenait de rien. Les transes se répétèrent en plusieurs occasions pendant lesquelles l’histoire de « Mosec » devenait de plus en plus claire. Il semblerait que la mission de voler l’Arche lui avait été confiée alors qu’il était officier. Une fois le larcin commis, et après avoir été averti qu’il ne devait pas regarder à l’intérieur du coffre, « Mosec » prit le chemin de l’Egypte avec un groupe de 300 soldats qui surveillaient le trésor. Lorsqu’on lui demanda qui lui avait confié une telle mission, « Mosec » ne put ou ne voulut révéler l’identité de celui qui lui avait donné cet ordre. Au cours d’une nuit, alors qu’ils avaient établi leur campement dans le désert, « Mosec », en état d’ébriété avancée, décida d’ouvrir l’Arche. Cet acte fut le dernier qu’il accomplit sur terre car aussi bien lui que ses hommes moururent de manière violente au cours d’une soudaine tempête de sable qui finit par tous les ensevelir ainsi que le trésor qu’ils convoyaient. « Mosec » ne révéla rien sur la situation exacte de l’Arche, mais il insista à plusieurs reprises en disant que son « agent » ( probablement Gerry ) le savait.
*** Jérusalem doit-être la destination finale de l’Arche ***
Au cours des séances qui suivirent, Joyce Morgan continua à dessiner le mystérieux personnage barbu, tandis que Gerry se surprit à passer des nuits à écrire « automatiquement ». En conséquence de toute cette activité médiumnique jaillit l’idée que, lorsqu’on découvrirait finalement l’Arche, on trouverait également 2 tables de pierre bleutée : « Les Tables des Dix Commandements », un legs spirituel qui désigne les lignes maîtresses des enseignements que l’humanité devrait suivre. Ainsi, pendant les « communications », il fut répété avec insistance que l’Arche devrait être rendue à la ville de Jérusalem et abritée dans un nouveau temple qui, construit à cet effet, devrait héberger un tabernacle situé sous une coupole transparente. Le nouveau temple devrait avoir une capacité de 2002 sièges qu’occuperaient les chrétiens, les juifs et les musulmans pour leurs rites respectifs. Un autre détails intéressant de ces communications médiumniques fut le fait que « Mosec » parlait avec grande difficulté et avec une voix brisée, comme s’il lui était difficile d’articuler. Pendant une séance, Joyce se proposa de trouver le motif de ce défaut de prononciation et, après s’être plongée dans le même état de transes que Gerry, elle fit un dessin qui représentait un homme vêtu comme « Mosec ». Sur ce dessin, le personnage en question avait la barbe divisée en deux et portait un collier sur lequel on distinguait clairement l’étoile de David avec un œil en son centre. Sous les effets de la transe, la peintre écrivit sur le verso de la feuille les mots suivants :
« La raison pour laquelle Gerry transmet les informations de cette façon est due au fait qu’on a arraché la langue de « Mosec » pour éviter qu’il ne révèle le secret, mais il croit qu’il peut toujours parler ».
Le symbole de l’étoile de David avec un œil central pourrait avoir appartenu à un membre d’une secte religieuse. La décision de voler l’Arche pourrait avoir été la conséquence d’une dispute interne entraînant la décision de transporter le trésor dans un lieu plus sûr. Et pour que le responsable de cette mission n’ait pas la tentation de révéler le secret, on lui avait coupé la langue. N’oublions pas qu’en ce temps-là il y avait peu de dangers que l’on puisse révéler l’information d’une autre manière, car il y avait très peu d’individus capables d’écrire.
*** L’Arche se trouve-t-elle en Egypte ? ***
Quelques temps après, Gerry & Mary apprirent qu’un groupe de juifs se réunissait à Gibraltar pour étudier la Bible et, motivés par le désir de rencontrer quelqu’un qui pourrait les aider à donner un sens à leurs expériences, ils décidèrent d’assister à l’une de ces réunions. Là-bas, on leur parla de Mati Ronen et de sa femme Judith, tous deux professeurs à l’Université Hébraïque de Jérusalem et grands connaisseurs en phénomènes paranormaux. Ceux-ci les invitèrent rapidement à venir leur rendre visite en Israël. C’est ainsi qu’en octobre 1994, les époux Cannon posèrent le pied, pour la première fois, sur le sol israëlien. Ils emportaient avec eux un dessin de Joyce Morgan qui représentait, selon les dires de « Mosec », l’endroit où se trouvait l’Arche. Bien évidemment, le voyage incluait une visite au Mont Sinaï, où l’on suppose que Moïse ordonna la construction de la relique sacrée. Durant cette excursion, Gerry parla avec des guides égyptiens et leur demanda des renseignements sur le lieu que « Mosec » avait signalé sur la carte. L’un d’eux connaissait cette région d’Egypte et lui dit qu’il s’agissait d’une zone désertique vallonnée où il y avait beaucoup de grottes qui apparaissaient et disparaissaient selon l’intensité des tempêtes de sable. Dans ces cavités, on avait trouvé des squelettes car elles servaient autrefois de sépultures.
Gerry montra alors au guide le dessin de Joyce sur lequel on voyait une région concrète du désert et il fut très surpris lorsque ce dernier lui confirma que ce lieu existait réellement et que c’était précisément un des endroits qu’il connaissait le mieux. Mais cela n’allait pas être la seule surprise du voyage. En compagnie des professeurs Ronen, les époux Cannon eurent l’occasion de connaître une guérisseuse appelée Menorah avec laquelle ils eurent une « séance ». Durant cette séance, Gerry entra en transes et « Mosec » fit à nouveau son apparition. Il faut préciser que cette femme ne connaissait rien de l’histoire qui nous occupe. C’est pendant cette séance, qui fut enregistrée dans son intégralité, que Ménorah confirma qu’elle détectait la présence de quelqu’un nommé « Mosec » en donnant des détails sur ce que les personnes présentes connaissaient déjà : divers éléments concernant le vol de l’Arche, comment « Mosec » avait tenté de l’ouvrir, la mort fulgurante du groupe de soldats, l’ensevelissement provoqué par la tempête et, même, le lieu précis où ces évènements s’étaient déroulés. Des semaines après le retour des Cannon en Espagne, une autre expérience d’écriture « automatique » eut lieu, mais cette fois-ci, ce ne fut pas Gerry qui en était le « véhicule ». Ce fut Dawn, la fille d’un de leurs amis. Dirigée par Gerry, Dawn commença à dire que celui-ci était impliqué dans une histoire concernant l’Arche d’Alliance. Ensuite, les yeux toujours fermés, elle dessina la relique, qui n’était pas très ressemblante avec la description biblique. Deux jours plus tard, la jeune fille se présenta chez les Cannon avec un dessin qui représentait, selon elle, le guide de Gerry. Mais ce personnage ne ressemblait pas au dessin de Joyce, sauf sur un seul détail : l’œil droit contenait un triangle dont la forme était identique à celle qu’avait observé Gerry sur le premier dessin de Joyce et qui lui avait rappelé le Sinaï. Finalement, interrogée sur le nom du guide, la jeune médium dit qu’il commençait par la lettre « M » et se terminait par un « K » et elle indiqua qu’il pourrait s’agir d’un mot comme « Misik ». Alors Gerry donna plusieurs noms ressemblants parmi lesquels se trouvait celui de « Mosec » ; et ce fut précisément celui-là que Dawn choisit. Actuellement ( en 1994 ), Gerry cherche un sponsor pour son projet : diriger des fouilles en Egypte. Pour se faire, il a écrit au Premier Ministre Israëlien, aujourd’hui disparu, Itsaak Rabin, parce qu’il pense que c’est le Gouvernement Israëlien qui doit demander l’autorisation aux autorités égyptiennes de réaliser une telle expédition. A son avis, si l’Arche devait être retrouvée, elle devrait être rendue à Jérusalem. Là-bas, explique-t-il, elle devrait occuper un lieu approprié, c’est-à-dire sous la coupole transparente de ce qui serait le Troisième Temple, un lieu de réunion pour les juifs, les arabes et les chrétiens. C’est quelque chose qui est apparemment difficile, étant données les relations politiques actuelles entre les pays en question. Mais personne ne sait quel est la tournure que vont prendre les évènements et, si les affirmations de ce curieux Anglais se révélaient être vraies, elles battraient en brèche toutes les spéculations des archéologues et historiens. Comme toujours, seul le temps dira qui avait raison.
*** Une source d’énergie inconnue ***
Dans son livre « Le signe et le Sceau », Graham Hancock soutient l’hypothèse que l’Arche d’Alliance, en plus d’abriter les Tables de la Loi, contient une grande source d’énergie inconnue, qui émanerait des Tables elles-mêmes. De son côté, le chercheur Meir Ben-Dov, dans son livre « A l’ombre du Temple » dit que les Tables pourraient être 2 fragments de météorites hautement radioactifs ou possédant une certaine propriété chimique qui aurait été utilisée par Moïse pour susciter la crainte et maintenir son peuple éloigné de l’Arche. De toute façon, ce qui est certain c’est que la structure en bois du coffre, avec sa double paroi d’or massif, rappelle, dans une certaine mesure, les containers modernes de matériel radioactif où le plomb et le ciment se substituent à l’or. D’autre part, et pour confirmer cette hypothèse, il paraît intéressant de rappeler que les prêtres les plus éminents de l’Antique Israël devaient utiliser des vêtements spéciaux pour s’approcher de la relique sacrée. Ceci pourrait correspondre à des mesures de protection contre les émanations radioactives. En outre, l’Arche était transportée enveloppée par deux pièces de toile et une de cuir, pour éviter que les porteurs n’entrent en contact avec elle et ne trouvent la mort. Dans ce sens rappelons-nous comment, selon la Bible, moururent les fils d’Aaron, Nadab et Abihu, lorsqu’ils entrèrent dans le Tabernacle peu après que l’Arche y ait été déposée : une flamme jaillit et les « dévora » vivants. Le plus surprenant est que Moïse, négligeant les rites funéraires traditionnels que l’on retira immédiatement les cadavres et qu’ils fussent transporté loin du campement. De quoi avait donc peur Moïse ? Ainsi donc il semblerait que certaines références de l’Ancien Testament désignent l’Arche comme étant davantage une âme mortifère qu’une relique sacrée. C’est ainsi que les juifs attribuèrent la chute des murs de Jéricho aux pouvoirs extraordinaires de l’Arche qui avait été transportée par les israëlites jusque là-bas. Plus tard, lorsque la relique sacrée tomba aux mains des Philistins, ces derniers durent souffrir la « plaie des rats » qui produisit une épidémie parmi la population. Les Philistins finirent par rendre l’Arche aux israëlites ( I Samuel, 5, 6 ) et ce fut alors que, par l’intervention de Yahvé, moururent 50.000 des hommes de Bet Semes tandis qu’il la fixaient du regard ( I Samuel, 6 :19 ). Ainsi que nous pouvons le constater, le pouvoir de l’Arche était si important que, si elle n’était pas manipulée à des fins appropriées, elle donnait la mort ( I Cron. 13 :9-10 ).
*** De véritables « Indiana Jones » à la recherche de l’Arche ***
Graham Hancock : l’hypothèse éthiopienne.
Le livre du journaliste britannique Graham Hancock « The sign and the Scal » ( le signe et le sceau ) sur les étranges pouvoirs de l’Arche et sur l’endroit où elle pourrait se trouver, est devenu un best-seller international et a relancé l’intérêt au sujet de cette relique apparemment perdue en 650 avant J.C. Selon la Bible, les fils d’Israël transportèrent l’Arche jusqu’à Jérusalem et la déposèrent dans le « Saint du Saint » du Temple de Salomon. Hancock base son œuvre sur une légende du temps de Salomon, qui raconte comment la reine de Saba lui rendit visite en Israël. Les « Chroniques réelles » d’Ethiopie disent que lorsqu’elle rentra dans son pays, la reine était enceinte de Salomon ; elle mit au monde un garçon, Menelik 1er, qui, au bout de quelque temps, s’en alla vivre avec son père à la cour d’Israël, où il fut élevé jusqu’à l’âge de 19 ans et se convertit à la foi judaïque. Comme cadeau à son fils, Salomon fit construire une réplique de l’Arche afin que Menelik l’emporte en Ethiopie et que de cette manière les juifs de là-bas puissent eux aussi avoir leur « Arche ». La légende dit qu’à cette époque-là, Jérusalem étant en pleine décadence. Menelik, craignant pour la sécurité de l’Arche, changea la réplique par l’original. C’est ainsi que la « véritable » Arche fut transportée en Ethiopie et que la copie resta en Israël. Après de nombreuses et laborieuses recherches, Hancock affirme avoir trouvé l’Arche véritable dans l’Eglise de Notre-Dame de Sion, à Asum, surveillée par un seul gardien à moitié aveugle, qui, toutefois, ne l’a pas laissé s’en approcher et n’a pas voulu répondre à ses questions.
Randall Price : L’Arche se trouve-t-elle toujours en Israël ?
Dans son article « La recherche de l’Arche d’Alliance se poursuit », publié en 1993 dans « Messianic Times », Randall Price parle d’anciennes archives rabbiniques où il est dit que l’Arche fut sortie du Second Temple et cachée dans un endroit secret, sous l’une des réserves de bois à brûler du temple. Ainsi dans un vieux texte hébraïque, le « Shekalim 6 :1-2 », il est dit qu’un prêtre se trouvait un jour dans la réserve de bois lorsqu’il se rendit compte que quelques-unes des pierres du sol étaient différentes. Au moment où il allait faire part de sa découverte à un autre prêtre, il tomba raide mort sans avoir eu le temps de raconter quoi que ce soit. D’après les défenseurs de cette hypothèse, cette anecdote est la preuve que l’Arche se trouvait effectivement dans le Second Temple. Ce qu’il y a de sûr c’est que ce Temple fut complètement détruit en l’an 70 et que les juifs se dispersèrent à travers le monde, laissant le Mont Moriah ( et l’Arche, si l’on en croit cette théorie ) en des mains étrangères. Le trésor serait donc enterré là depuis 2.000 ans. Dans son article polémique, Price affirme « qu’en se basant sur la description historique de la réserve de bois et les renseignements que l’on a aujourd’hui sur les couloirs souterrains du Mont Moriah, on croit qu’il y a un tunnel qui conduit à une chambre située à 40 pieds sous terre qui est supposée abriter l’Arche ».
Au début des années 80, on effectua des fouilles près du Mur des Lamentations où, d’après certains rabbins, se trouve l’Arche. Shlomo Goren et Yehuda Getz, les rabbins actuellement en charge du Mur ( en 1994 ), affirment connaître l’emplacement exact et attendent le moment adéquat pour le révéler, bien qu’ils n’aient pas vu personnellement la « Châsse Sacrée ». Bien évidemment, il est impossible de confirmer cette hypothèse pour le moment, car le gouvernement israëlien a condamné la porte de Warren qui conduit à l’emplacement présumé de l’Arche. Cette mesure a été prise à cause des incidents sérieux qui se sont produit entre juifs et arabes sur ce lieu et à cause de la protestation qu’a élevé le Conseil Musulman à propos de la recherche de l’Arche perdue. Pourtant, dans une émission de la télévision australienne, le rabbin Getz a contredit ses propos antérieurs en déclarant qu’il avait bien vu l’emplacement de l’Arche. A la suite de cette émission, un téléspectateur lui envoya une lettre lui priant de confirmer ces nouvelles déclarations. La réponse de Getz fut la suivante : « J’ai bien reçu votre lettre en date du 26 Lyyar ( avril ) 5753, relative à l’Arche d’Alliance. Je peux vous confirmer que je connais la situation exacte de l’Arche, mais comme vous pouvez l’imaginer, cette affaire est très délicate et nous ne sommes pas disposés à divulguer cette information n’importe quand et n’importe où. Bien à vous. Rabbin Getz ». Cette lettre était manuscrite sur un papier à l’en-tête du Rabbin et signée par lui-même.
Ron Wyatt : Je l’ai vue à Jérusalem !
De son côté, l’archéologue nord-américain Ron Wyatt affirme que l’Arche se trouve à Jérusalem et qu’il l’a vue de ses propres yeux. Il raconte que durant l’été 1978, il rencontra le propriétaire d’un terrain situé près de la vieille ville et que ce dernier l’invita à visiter le domaine. Une fois sur place, sans savoir ni pourquoi ni comment, Wyatt désigna un lieu précis en disant : « Ceci est la grotte de Jérémie et l’Arche d’Alliance s’y trouve ». Le propriétaire lui offrit alors de financer une série de fouilles à cet endroit. La piste suivie par l’archéologue l’amena à conclure que l’Arche avait disparu de l’Histoire pendant le siège de Jérusalem par les Babyloniens en 586 avant J.C. La ville était entourée de forteresses et d’une épaisse muraille, ce qui ( selon l’avis de cet expert ) aurait rendu très difficile la « sortie » du précieux coffre et rendrait probable le fait que l’Arche se trouverait encore cachée sous l’un de ces murs. C’est ainsi, qu’après avoir obtenu les autorisations nécessaires, ce chercheur commença les fouilles. Selon le témoignage de Wyatt, le 6 janvier 1982 à 14h, il pénétra dans la chambre qui contenait l’Arche d’Alliance et d’autres objets appartenant au Premier Temple. La chambre était située sous le Golgotha, là où fut crucifié Jésus-Christ, de telle sorte que la croix se trouvait exactement au-dessus de la roche qui servait de plafond à cette salle. Et ce n’est pas tout, continue-t-il, car au moment de la mort de Jésus la roche se rompit et la fissure arriva jusqu’à la cavité secrète ; lorsque le centurion romain transperça le flanc de Jésus, les dernières gouttes de sang qui jaillirent de la blessure s’infiltrèrent par cette fissure et tombèrent sur le couvercle de l’Arche comme pour expier les péchés de l’Humanité.
Vendyl Jones et le Temple de Salomon.
En 1994, le docteur Vendyl Jones, un archéologue texan qui inspira Steven Spielberg pour créer son « Indiana Jones », communiqua à l’agence de presse Reuter une déclaration dans laquelle il disait connaître l’emplacement exact de l’Arche grâce à des photos à haute définition prises par un satellite de la NASA survolant Israël ! Les images montraient une esplanade rectangulaire entourée par les vestiges d’une muraille de 450 m sur 270 m. Après avoir effectué des fouilles pendant plus de 3 mois, Jones et ses collaborateurs arrivèrent à la conclusion suivante : ce gisement reproduisait, à échelle réduite, le Temple de Salomon. Ce « mini-temple » se trouvait, d’après cet archéologue, dans la cité biblique de Gilgal, décrite dans l’Ancien Testament comme le point de départ de l’expédition de Josué pour attaquer Jéricho, la ville voisine. Vendyl Jones déclara que la muraille extérieure, d’une hauteur de 50 m et d’une largeur de 11 m, servait de mur rituel au Tabernacle, l’autel où est supposée se trouver l’Arche. La découverte de Jones fut mal accueillie par les cercles scientifiques d’Israël et fut qualifiée de « douteuse, sensationnaliste et fausse » par I. Maguenn archéologue de l’Administration militaire de Cisjordanie.
En quoi consiste donc cette découverte ?
http://www.arkdiscovery.com/ron_wyatt.htm
http://www.wyattmuseum.com/ron-wyatt.htm
http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/82226
http://www.infomysteres.com/histoire/histoire42.htm
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Article de Francis Pascal
pour la revue Incroyable & Scientifique N° 8 – juillet/août 1996
la revue n’existe plus de nos jours !
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La taverne de l’étrange- 25 mars 2007