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La pharaonne Hatchepsout retrouve son rang !
Grâce à des tests ADN et à l’analyse d’une dent, les autorités égyptiennes ont annoncé avoir établi qu’une momie découverte il y a plus d’un siècle était celle de la reine Hatchepsout, l’une des rares femmes pharaons.
Dans une mise en scène digne d’un péplum, Zahi Hawass, patron des Antiquités égyptiennes a retiré d’un geste vif un des drapeaux égyptiens qui masquaient deux momies dans des vitres. « Et voilà Hatchepsout ! ». Grâce à une molaire brisée et un scanner en 3-D, la preuve a été apportée que la momie royale, selon Hawass, est l’une des deux momies retrouvées en 1903 dans une tombe, la KV60, de la vallée des Rois, à Louxor. La première reposait dans un sarcophage, et avait été identifiée comme la nourrice d’Hatchepsout, Sitre-In, et l’autre corps embaumé gisait à même le sol de la cache funéraire.
Laissée sur place avant d’être transférée, il y a un an, au Musée du Caire, il s’agissait en fait de la momie de la souveraine, « une femme dans la cinquantaine, obèse, et probablement morte d’un cancer », a dit Hawass. Comme un puzzle, la pièce manquante « décisive » a été un fragment d’une dent repéré dans une boîte funéraire frappée de sceau Hatchepsout. Il correspondait exactement avec une molaire brisée de la momie inconnue de la KV60. Cette découverte archéologique est considérée en Egypte comme la plus importante depuis celle de la tombe du pharaon Toutankhamon en 1922. Hatchepsout, qui se désignait sous le nom de pharaonne, exerçait plus de pouvoir que deux autres femmes célèbres de l’Egypte antique : Cléopâtre et Néfertiti. Son règne de 21 ans fut le plus long parmi les reines de l’ancienne Egypte. Elle fit bâtir l’extraordinaire temple de Deir el Bahari, sur la rive ouest du Nil, théâtre d’un sanglant attentat en 1997. Après la mort de la souveraine, son nom a été effacé des écrits officiels suite à une probable vengeance de son beau-fils.
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Source- Le Télégramme de Brest du 28 juin 2007