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L'algorithme du site répertorie les certificats de décès, les rapports de police et les faits divers pour un lieu donné. [CC / finetranslate / Pixabay]
Un entrepreneur américain a créé un site permettant à tout un chacun de connaître l’histoire de sa maison et en particulier si un décès est survenu entre ses murs.
Moyennant la somme de 11,99 dollars (10,80 euros), le site vérifie les antécédents d’un logement (décès, meurtre, incendie, suicide) grâce à un algorithme qui répertorie les certificats de décès, les rapports de police et les faits divers.
C’est après avoir reçu un SMS d’un de ses locataires lui demandant s’il savait que sa maison était hantée que Roy Condrey a eu l’idée de créer «Died In House». «Je ne connaissais pas l’histoire de la maison donc j’ai commencé une recherche sur Google. J’ai trouvé des pages et des pages de personnes qui posaient la même question», explique-t-il par mail au site Mashable.
L’affaire de Roy Condrey s’avère d’autant plus rentable que 45% des Américains croient aux fantômes et à la présence d’esprits dans les maisons, selon un sondage du Huffington Post.
Mais au-delà de la question des phénomènes paranormaux, l’intérêt de «Died in House» est aussi économique, notamment sur le plan immobilier. La survenue d’un «décès dans une maison, en particulier une mort violente, peut diminuer sa valeur de 25%» par rapport à des biens comparables, souligne le créateur du site. Une information qui peut être un avantage lors d’une négociation en vue d’un achat. Surtout que la législation américaine n’oblige pas les agents immobiliers à informer leurs clients sur ces points.
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