• chien brebis1
     
    Fabulation ou erreur de la nature : selon un berger chinois, sa brebis a donné naissance à … un chiot
     
    C’est ce que rapporte  le Daily Mail, ainsi Liu Naiying, berger dans la province de Shaanxi, en Chine, affirme que le chiot a des poils laineux mais que sa gueule, son museau, ses pattes et sa queue ressemblent plutôt à ceux d’un chien.
     
    La naissance a attiré des milliers de personnes dans la petite exploitation de M. Naiying. « J’étais en train de rassembler le troupeau lorsque j’ai vu une brebis lécher son agneau dans le pré. Lorsque j’y ai regardé de plus près, j’ai été choqué, car il avait l’air tellement bizarre », a-t-il confié au Daily Mail. « J’étais un peu effrayé, car je suis berger depuis 20 ans et que je n’ai jamais vu une telle créature » ajoute-t-il.
     
    Pour Yue Guozhang, chercheur au centre de technologies d’élevage d’animaux de Xi’an, « c’est impossible qu’une brebis soit engrossée par un chien. Disons plutôt qu’il s’agit d’un agneau anormal ».
     
    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • salzcube001
     
    En 1885, un ouvrier travaillant dans une fonderie à Schondorf dans le sud de la Bavière allemande découvrit un objet étrange en forme de cube en cassant un bloc de charbon.
     
    Cet objet fut jugé assez inhabituel pour être ramené au propriétaire de la mine d’où il provenait, à Wolfsegg, qui le présenta ensuite au musée de la ville la plus proche, Vöcklabruck. Il fut étudié par Adolf Gurlt, un ingénieur des mines, qui présenta le cas à la Société d’Histoire Naturelle de Bonn en 1886. Cette découverte eut un certain écho dans les milieux scientifiques : un article lui fut consacré dans la revue scientifique britannique Nature en novembre 1886, et un autre dans la revue française l’Astronomie, en 1887. L’objet était alors présenté comme un cas particulier de météorite.
     
    Cube_de_Salzbourg
    Le cube de Salzbourg
     
    L’objet en lui-même mesure 67 x 67 x 47 mm et pèse 785 grammes. Quatre de ses côtés grossièrement plats, les deux autres côtés opposés sont convexes. Une cannelure assez profonde est incisée sur tout le tour de l'objet.
     
    Le cube fut analysé en 1966-67 par le Musée d’Histoire Naturelle de Vienne par tomographie électronique. Ces analyses révélèrent que le fer qui le compose ne contient pas de traces de nickel, de chrome ou de cobalt, ce qui laisse à penser qu’il ne s’agirait pas d’une météorite. De même, l’absence de souffre l’exclue de la catégorie des pyrites, minéral composé de sulfure de fer et présentant souvent des formes géométriques.
     
    Par contre, le fer de l’objet présente un taux de magnésium particulièrement bas, comme on peut le rencontrer dans le fer forgé. Une autre étude en 1973 suggérait que le cube aurait été réalisé selon la technique de la cire perdue : il pourrait donc s’agir d’un simple ballast en fer semblable à ceux utilisés dans les mines au Moyen-Age.
     
    Pour certains, le cube serait un "objet hors contexte" (OOPart, Out of Place Artefact) : ce terme désigne un artefact archéologique qui présente des caractéristiques si différentes de la zone géographique ou temporelle où il a été découvert qu’il semble scientifiquement impossible d’expliquer sa présence.
     
    Différentes théories ont été échafaudées sur le cube de Salzbourg. S’il ne s’agit pas d’une météorite naturelle, il pourrait être un fragment d’une culture extraterrestre, vaisseau spatial ou débris d’une planète. Il pourrait aussi être une relique d’une très ancienne civilisation disparue.
     
    Des légendes circulent sur cet objet. Contrairement à ce que l’on peut lire parfois sur le net, il n’a pas disparu du musée de Salzbourg pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a simplement été transféré au Heimathaus Museum de Vöcklabruck, où il est toujours visible aujourd’hui.
     
    Si c’est bien un objet fabriqué, il reste en tous cas difficile d’expliquer sa présence dans le fragment d’une couche de lignite datée du début de l’ère cénozoïque il y a 65 millions d’années.
     
     
    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  • oeufs dinosaures en chine
     
    La ville chinoise de Heyuan, qui détenait déjà le record du monde du plus grand nombre d'oeufs de dinosaures retrouvés sur son territoire, a encore agrandi sa collection après la découverte de dizaines d'autres oeufs sur un chantier, a rapporté mercredi l'agence de presse officielle Xinhua.
     
    Sur les 43 oeufs de dinosaures retrouvés dimanche dans le nid, 19 sont intacts, a indiqué Du Yanli, le conservateur du musée de Heyuan, commune située dans la province de Guangdong (sud), qui ne sait toutefois pas de quelle espèce ces oeufs sont issus.
     
    "Ces oeufs sont gros, l'un d'eux avait même un diamètre de 13 centimètres", a expliqué M. Du à l'agence Xinhua lundi dernier.
     
    Tous les oeufs ont été envoyés au musée pour les préserver et les examiner.
     
    Près de 17.000 oeufs de dinosaures ont déjà été retrouvés sur la commune de Heyuan depuis 1996. Un groupe d'enfants qui jouaient sur un chantier étaient devenus les premiers à découvrir de tels fossiles dans cette ville, selon Xinhua.
     
    Le musée a été reconnu par le Livre Guinness des records comme celui détenant, avec 10.0008 exemplaires, la plus grosse collection d'oeufs de dinosaures au monde.
     
    Tous les oeufs détenus par le musée datent de la fin du Crétacé (il y a 89 à 65 millions d'années), selon le site du Guinness. Ils comprennent des oeufs de la famille des oviraptoridés et des hadrosauridés ("dinosaures à becs de canards").
     
    23/04/2015 12:22:15 - Pékin (AFP) - © 2015 AFP
     

     
    Partager via Gmail Pin It

    1 commentaire
  • Nessie, le gentil monstre antédiluvien aperçu en Écosse et sur la page d'accueil de Google, a réservé ses premières déclarations depuis 81 ans au "Point".
     
    Lochness03
     
    N'écoutez pas les esprits cartésiens qui se gaussent du monstre du Loch Ness. Ce sont des pisse-froid qui piétinent leur imagination. Bien sûr que Nessie hante les fonds du Loch Ness, désespérée par tant d'incompréhension. Voilà exactement 81 ans, le 21 avril 1934, elle a eu la faiblesse de se laisser photographier pour faire avancer la science. "Depuis, c'est l'enfer !" nous confie-t-elle devant un verre de whisky. On me traque, on me caricature. Mais surtout, la publicité abuse de ma notoriété." Elle nous raconte qu'il y a quelques mois, Cetelem l'a contactée pour lui proposer de remplacer le sosie de Polnareff dans ses spots de pub. Assez ! Lasse d'être traquée, Nessie a décidé de boycotter ses admirateurs. C'est Didier Barbelivien, autre monstre antédiluvien, qui lui en a glissé l'idée.
     
    La starisation malheureuse de Nessie débute le 14 avril 1933, quand le couple Mackay, des habitants respectés d'Inverness, longe le lac en voiture au moment même où notre charmante héroïne décide d'avaler un bol d'air en surface. Mrs Mackay, qui jusque-là ne s'était jamais fait remarquer sauf pour avoir fait preuve de prodigalité en donnant un penny à un pauvre, remarque à la surface des eaux un étrange phénomène. Elle crie alors à son mari de s'arrêter. Tous deux observent avec stupéfaction une créature qui roule sur elle-même et plonge à plusieurs reprises. Quelques jours plus tard, les Mackay rapportent leur observation au correspondant local de l'Inverness Courier Alex Campbell. Ils décrivent une sorte de baleine s'ébattant dans une eau bouillonnante. "Comme si elle mijotait dans un chaudron", ajoute-t-elle. Au journaliste, ils expliquent que l'étrange apparition disparut soudainement, sans redonner signe de vie. La jeune femme évalue la longueur de la créature à deux ou trois mètres. Dans son article publié le 2 mai, le journaliste en profite pour rappeler la mésaventure arrivée quelques années plus tôt à des habitants du coin qui, en traversant le lac à la rame, avaient également rencontré une bête inconnue de la taille d'un phoque.
     
    Lochness01
     
    Sa soudaine notoriété lui plaît !
     
    Les ennuis de Nessie datent de ce jour-là. Un salopard de journaliste la qualifie de monstre ("monster") dès un deuxième article publié le 9 mai. Néanmoins, durant les premiers mois, cette soudaine célébrité plaît à Nessie, qui multiplie les apparitions. C'est ainsi que, le 22 juillet 1933, Nessie est surprise par un couple de Londoniens, George Spicer et son épouse, en train de ramper sur la route. Ils la décrivent comme "la chose la plus proche d'un dragon ou d'un animal préhistorique qu'il (leur ait) été donné de voir jusqu'à présent". Ils estiment la longueur du monstre à huit mètres et affirment que celui-ci tenait un animal dans sa bouche. Ce dernier témoignage en suscite de nombreux autres. À croire que notre adorable gros ver solitaire, qui s'emmerdait ferme depuis quelques millénaires dans les profondeurs du lac, est devenu exhibitionniste. Les journaux reçoivent les courriers les plus extravagants, décrivant des apparitions plus sensationnelles les unes que les autres. L'épidémie gagne bientôt la presse nationale, puis internationale, qui dépêche des envoyés spéciaux.
     
    Maintenant, des centaines de bateaux sillonnent le lac à sa recherche. Certains tentent de la harponner. Les scientifiques multiplient les expéditions. Un bateau de pêche l'observe sur son sonar sur huit cents mètres. Entre 1954 et 1972, une quinzaine de tentatives de localisation par sonar sont effectuées. Par huit fois, les échos sont qualifiés de positifs, quoiqu'étranges. Et même si en 1975, la photo de 1934 apparaît comme le résultat du trucage d'un plaisantin nommé Marmaduke Wetherell qui a tout bonnement photographié un sous-marin pour enfant affublé d'une tête sculptée, cela ne retire rien à la conviction des fans de Nessie. 
     
    Celle-ci commence à regretter sa tranquillité d'antan. Elle se plaint de la foule au secrétaire d'État de l'Écosse, qui, la prenant en pitié, ordonne à la police de prendre toutes les mesures pour éviter toute agression envers elle. "Si je veux encore survivre quelques millions d'années au fond de mon loch, il me faut de la tranquillité. Fini les apparitions, fini les pubs. J'ai même renoncé à suivre les conseils d'Arthur de m'installer en Belgique. Oubliez-moi !" Telle fut la dernière déclaration que nous fit Nessie.

     

    Partager via Gmail Pin It

    1 commentaire
  • En fait, nous sommes en Sibérie, non loin du village d’Oïmiakon, l’endroit le plus froid de la planète après l’Antarctique. Et plus précisément au bord du lac Labynkyr, large de 4 km et long de 14 km. Profondeur moyenne : 52,6 m avec des fissures descendant jusqu’à 80 m. Un lac ténébreux qui, de plus, serait relié à d’autres par des galeries souterraines. Et qui, jusqu’à récemment, n’avait jamais été exploré.
     
    02
      
    C’est le cri du cœur de Vladimir Golishev, un homme de 60 ans qui, en 2010, a vu l’un de ses amis disparaître dans le lac. Alors qu’il pêchait a été soudainement entraînée dans l’eau par sa prise avec une force inouïe, puis tirée sous l’eau, témoigne son compagnon. Son corps n’a jamais été retrouvé, pas plus que ceux des 19 personnes disparues elles aussi sur le lac durant les trois précédentes années. Un chiffre officiel qui, pour les habitants, serait sous-estimé. 
    C’est aujourd’hui chose faite grâce à des chercheurs de la Société géographique de Russie. L’équipe de Dimitry Schiller a en effet réalisé une plongée dans ce lac énigmatique. Objectif de l’aventure : prélever des échantillons de flore et de faune, observer les reliefs et fissures. Mais aussi vérifier une rumeur persistante : le lac Labynkyr abriterait en effet une créature monstrueuse surnommé le « monstre du Loch Ness russe » ou « Le Diable ».
     
    echo_sonar_Loch_Ness_russe
    Echo sonar enregistré par Lyudmila Emeliyanova © veslo.ru
     
    Les difficiles conditions de plongée, dans une eau à-2°C, n’ont pas permis d’atteindre le fond, mais les plongeurs ont pu remonter des échantillons de végétation. Et surtout, les scanners des plongeurs ont détecté des restes de mâchoire et de squelette d’un animal de très grande taille d’après la Société géographique de Russie. Un élément de plus qui accréditerait l’existence de ce « monstre » aquatique… 
     
    06
     
    -UNE IMMENSE CREATURE DETECTEE A PLUSIEURS REPRISES-
     
    Les Evenks et les Iacoutes, peuplades autochtones, évoquent depuis longtemps sa présence dans le lac. Dans les années 20, Gennady Borodulin raconte dans son livre Voyage au pôle froid l’histoire d’une famille de nomades evenks, qui perdit l’un de ses enfants emporté par une créature inconnue, de couleur sombre, au centre du lac. Mais ce qui ne pourrait être qu’une légende locale va connaître un nouveau rebondissement en juillet 1953, comme l’atteste le journal tenu par Viktor Tverdikhlebov. Ce géologue, rattaché à l’Académie des sciences de l’URSS, y raconte en détails l’effrayante rencontre que lui et son équipe firent sur un lac voisin, probablement relié au lac Labynkyr par une galerie souterraine :
     
    03
     
    « C’était une bête. Elle s’est déplacée en arc de cercle, d’abord le long du lac, puis directement vers nous. Dès qu’elle s’approchait, nous étions pris d’une torpeur étrange, la même qui survient dans le froid. Au-dessus de l’eau se dressait une forme ovale et grise, un peu sombre. On pouvait distinguer clairement deux taches blanches symétriques, semblables aux yeux de l’animal, et de son corps dépassait quelque chose comme un bâton, sa nageoire peut-être ?... Nous n’avons vu qu’une petite partie de l’animal, mais on sentait la présence d’un corps très massif. Il y avait un prédateur devant nous, sans aucun doute, l’un des prédateurs les plus puissants du monde… »
     
    04
     
    Informées, les autorités soviétiques avaient pourtant classé le dossier sans suite. Dans la région, un autre récit circule également. Celui fait par deux pêcheurs dont le bateau de 10 mètres de long aurait été soudainement soulevé par un gigantesque animal aquatique. « Les pêcheurs étaient terrifiés mais ne voyaient rien » précise le Pr Lyudmila Emeliyanova de l’Université de Moscou. En 2012, cette biogéographe a participé à une expédition de plusieurs jours sur le lac. « C’était notre 4e ou 5e jour sur le lac quand notre sonar a détecté un énorme objet dans l’eau sous le bateau. Il est clair que c’était une créature vivante et elle était trop grande pour appartenir à la douzaine d’espèces connues dans le lac. (…) Pour le moment, en tant que scientifique, je ne peux apporter aucune explication sur sa nature. »
    En 2006, d’autres chercheurs avaient pu lire des échos semblables sur leur sonar, enregistrant une silhouette de plus de 6 mètres de long.
     
    *
     
    Source- Le Monde de l’Inconnu n°367 d’avril/mai 2014
     

    Plesiosaur-Nessie-78046
     
    -Liens-
     
     
     
     
     
    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires