•  

     

    LE PROJET MONTAUK

    CONTRÔLE MENTAL, PHENOMENES PSI & VOYAGES DANS LE TEMPS

     

    montauk01

    Le projet Montauk- mis en place après le démantèlement du programme Phoenix- est régulièrement cité en référence par les spécialistes des « Black Programs », ces expériences menées dans le plus grand secret par les agences occultes du gouvernement américain. La base militaire de Camp Hero aurait ainsi servi tout au long des années 70 et 80 à pratiquer des tests totalement clandestins sur le contrôle mental et les voyages dans le temps. Avec des effets secondaires pas toujours maîtrisés… Nous vous proposons un dossier complet sur cette ténébreuse affaire peu connue du grand public.

     

    A L’ORIGINE : UNE VOLONTE DE CONTRÔLER LES MASSES

    Dès la Seconde Guerre Mondiale, et tout particulièrement depuis la guerre froide entre les Etats-Unis et l’Urss, les agences invisibles du gouvernement américain se sont lancées dans une myriade de programmes occultes et souvent totalement illégaux. Certains projets ont étudié les réactions d’un individu sous doses massives de LSD, d’autres se sont penchés sur l’espionnage par clairvoyance ou ont expérimenté les techniques de torture les plus efficaces. Mais un thème revient de manière quasi systématique lorsque l’on étudie les « Black Programs » américain : c’est celui du contrôle mental. Le Graal des cellules secrètes gouvernementales serait donc, selon les conspirationnistes, d’obtenir à tout prix la technologie qui permettrait de manipuler les réactions d’un individu et d’influencer ses actions ou ses décisions. Dans une logique militaire, il est vrai que le contrôle de l’esprit humain représente une forme d’armes absolue, imparable et implacable. Si un pays détenait un dispositif capable de conditionner le cerveau de l’ennemi, il pourrait en effet régner en véritable maître du monde ! Cela explique sans doute pourquoi des dizaines- voire des centaines- de programmes sur le conditionnement mental se sont développés ces soixante dernières années dans la confortable clandestinité des multiples bases top-secrètes de l’armée U.S.

     

    montauk 02

    Comme en témoigne le journaliste d’investigation Gordon Thomas dans son ouvrage « Les armes secrètes de la CIA », dans lequel il affirme qu’au cours de la période la plus intensive des « Blacks Programs », 149 projets sur le contrôle mental étaient financés simultanément ! Parmi eux le projet Montauk, un programme opérationnel dès le début des années 70 et installé dans les sous-sols de la discrète base de l’Air Force de Montauk, construite sur l’île de Long Island dans l’Etat de New York. Très actif durant la Seconde Guerre Mondiale, le site est alors semi-désaffecté et offre une couverture idéale pour la cellule opaque de Montauk, qui aménage des laboratoire à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. A l’origine, la mission du projet est claire : poursuivre les phases d’expérimentation scientifique initiées depuis la seconde moitié du XXème  siècle sur le contrôle mental.

    *

    CONDITIONNEMENT MENTAL ET ONDES-RADIO PULSEES

     

    montauk 03

    En effet, les chercheurs des agences occultes s’étaient progressivement aperçus qu’une certaine fréquence d’ondes hertziennes pouvait perturber sensiblement le fonctionnement cérébral des personnes exposées au signal. Le programme Phoenix, conduit dans les années 60, avait déjà mis en évidence des changements d’humeur et de comportements sur des individus soumis à des micro-ondes et à certaines fréquences d’ondes radio. Certains devenaient violents ou au contraire somnolents, d’autres se mettaient à rire ou à pleurer, d’autres enfin sombraient dans un profond mutisme. Ainsi, des signaux émis sur une fréquence oscillant entre 400 et 425 mégahertz seraient parfaitement compatibles avec un conditionnement mental ! Ce n’est donc pas un hasard si les militaires de Montauk- baptisée depuis Camp Hero- car elle est équipée d’une antenne radar de modèle SAGE, un équipement déjà utilisé pour des expériences de conditionnement. Les premières études réalisées avec un matériel SAGE amélioré par les techniciens du projet Montauk débutent avec un objectif précis : réussir à contrôler les pensées et les comportements d’un sujet en le soumettant à une fréquence d’ondes adéquate. Selon Preston Nichols, qui a écrit pas moins de quatre ouvrages sur le sujet et affirme avoir directement participé au projet en tant qu’ingénieur, les expériences conduites sur la base de Montauk s’avèrent très rapidement fructueuses. La technique de conditionnement mental par ondes radio s’affine, même si entre-temps certains des « cobayes » exposés sont atteints de graves lésions cérébrales liées à une surdose de micro-ondes. Une fois parvenus à modifier sensiblement le comportement d’un seul individu, les techniciens renouvellent l’expérience avec un groupe de personnes de plus en plus important. Les essais sont là aussi un succès selon Nichols, ajoutant que de nombreux habitants des alentours ont été « testés » à leur insu, tandis que des agents gouvernementaux surveillaient discrètement leurs comportements et les éventuels effets secondaires.

    Au bout de quelques années, les scientifiques du projet Montauk seraient finalement parvenus à établir un tableau de contrôle complet des émotions humaines, chaque comportement étant identifié par un signal d’ondes prédéfini, chaque individu répondant à une « signature d’ondes » spécifique. La méthode semblait fiable, et les responsables du programme semblent être allés très loin pour s’en assurer : des expériences de conditionnement mental des masses auraient ainsi été ordonnées « sur le terrain » pour démontrer qu’il était possible d’influer sur le taux de criminalité d’une ville entière ou de provoquer dans certaines zones géographiques une recrudescence de suicides et de dépressions. Sur quelles régions américaines ces études ont-elles été pratiquées ? L’histoire ne le dit pas, même s’il est clair que les populations des Etats les plus proches de Long Island, (New Jersey, New York et le Connecticut), ont probablement payé le plus lourd tribut.

    *

    LA CHAISE DE MONTAUK : UN AMPLIFICATEUR D’EFFETS PSY ?

     

    montauk04

    Le radar « SAGE » sur la base de Camp Hero

    Devant ces résultats stupéfiants, le temps était venu de passer à la vitesse supérieure ; il est demandé aux techniciens de Montauk de créer un dispositif permettant de contrôler une pensée et de diffuser un signal de conditionnement mental dans n’importe quelle région du monde. En quelques mois, les ingénieurs vont au-delà de leurs espérances, bien aidés selon plusieurs observateurs par une mystérieuse technologie extraterrestre à base de cristaux et de bobines électromagnétiques. Ils mettent ainsi au point une machine capable de capter et de contrôler les pensées d’un individu à plusieurs centaines de kilomètres de distance. Baptisée « chaise de Montauk » - car l’expérimentateur doit s’asseoir sur une chaise inclinée bardée de capteurs reliés à de puissants ordinateurs » - le dispositif s’avère très vite encore plus puissant que les scientifiques ne l’imaginaient :

    « Ca ressemblait à un fauteuil de dentiste, la personne était assise là, avec un casque relié à d’immenses salles d’ordinateurs tout autour. Vous installiez un sujet « psychic » dans la chaise et il créait des pensées électro-magnétiquement dans ce dispositif ; elles pouvaient être amplifiées et conservées dans les ordinateurs afin d’être retransmises » confie Stuart Swerdlow, qui affirme dans plusieurs reportages télévisés avoir été l’un des testeurs de la chaise.

     

    montauk05

    Représentation 3D de la chaise par un artiste

    Plus incroyable encore, lorsque des cobayes déjà exposés aux émissions d’ondes du radar SAGE prennent place sur la chaise de Montauk, leurs facultés psychiques sont comme décuplées et d’étranges phénomènes psy se produisent, notamment avec un sujet nommé Duncan Cameron. Preston Nichols dit avoir été témoin d’un incroyable évènement lorsque Duncan était sur la chaise de Montauk, placé en état de conscience altérée : la création de matière par la seule force de la pensée… Il semble que Duncan Cameron soit ainsi parvenu à faire apparaître plusieurs objets dans la base rien qu’en les visualisant dans son esprit. Les objets matérialisés étaient de plus en plus gros : un crayon, une caisse, une jeep militaire jusqu’à… un bâtiment entier ! « Parfois l’objet apparaissait comme un fantôme, parfois il était solide et palpable » précise Nichols, en constatant que la plupart des objets s’évaporaient une fois que Duncan était « débranché » de la chaise de Montauk ; seuls quelques-uns restaient de manière « permanente ». Ce matériel donnait également la possibilité de réaliser des expériences de télépathie – Duncan parvenant à transmettre ses pensées de la base de Montauk à une autre base de l’US Air Force située à plusieurs centaines de kilomètres – ainsi que des phénomènes de télékinésie avec déplacement ou destruction d’objets à distance.

    *

    PREMIERES EXPERIENCES TEMPORELLES

     

    montauk06

    Grisés par une technologie si sophistiquée, les scientifiques de Montauk vont toujours plus loin dans les phases de tests puisque la chaise de Montauk offre la possibilité d’accroître les facultés psychiques des individus et de matérialiser des objets, ils souhaitent désormais l’utiliser pour créer… un vortex temporel ! C’est une nouvelle fois Duncan Cameron qui a pour mission de visualiser un tunnel d’espace-temps afin de le faire apparaître sur la base de Montauk. D’après Nichols, Duncan est ainsi parvenu à créer un portail temporel, maintenu en place par de puissants champs magnétiques. S’ensuivent plusieurs années d’études et de phases expérimentales sur les voyages dans le temps. Assis sur la chaise de Montauk, Duncan réussit à interférer avec des évènements passés et futurs, une des expériences consistant même à revenir à la date exacte de la fameuse expérience de Philadelphie- accomplie en 1943- une opération top-secrète devenue légendaire qui, en cherchant à rendre invisible un navire de guerre sur les radars, a engendré accidentellement un phénomène de téléportation aux conséquences dramatiques (de nombreux membres de l’équipage seraient morts lors de la phase de dématérialisation, d’autres seraient devenus déments en basculant dans une autre dimension). Selon divers témoins ayant assisté à ces scènes dignes d’un film de science-fiction à gros budget, il était possible avec les vortex créés par Duncan d’atteindre d’autres époques, d’autres mondes et d’autres dimensions.

    Voici comment Stuart Swerdlow décrit le portail temporel :

     

    « C’est comme un cadre immense… une technologie utilisant un miroir qui crée des fréquences vibratoires, lesquelles peuvent correspondre à des localisations spatio-temporelles, et vous marchiez littéralement en les traversant. C’est ainsi qu’ils téléportaient des gens à partir de Montauk ». Des vortex créés par Duncan auraient en outre relié le site militaire de Camp Hero à une base située sur Mars, où des très anciens artefacts auraient été découverts. Les tunnels temporels étaient également utilisés semble-t-il pour entrer en contact avec certaines civilisations extraterrestres…

    *

    LE MONSTRE DE MONTAUK

     

    montauk07

    En juillet 2008, la ville de Montauk refaisait parler d’elle dans d’étranges circonstances : le cadavre d’une créature non-identifiée venait d’être retrouvé échoué sur la plage de cette modeste bourgade de Long Island ! Le « Monstre de Montauk », qui possède un étrange « bec de dinosaure », a fait couler beaucoup d’encre.  Créature marine inconnue ? Animal préhistorique ? Monstre expérimental qui s’est échappé d’un laboratoire secret avant de se noyer (un centre gouvernemental de tests sur les animaux se trouve à proximité, le « Plum Island Animal Disease Center ») ? Si la créature n’a jamais pu être formellement identifiée- le corps ayant été emporté par un mystérieux anonyme avant que les forces publiques n’arrivent sur place- plusieurs paléontologues estiment qu’il s’agirait du cadavre d’un raton-laveur qui se serait décomposé dans l’eau. D’autres spécialistes parlent de la carcasse d’un porc, d’un chien ou encore d’une tortue sans carapace… On ne saura sans doute jamais avec certitude ce qu’était la créature de Montauk.

    *

    PRESTON NICHOLS : UNE MEMOIRE SOUS HYPNOSE

     

    montauk08

    L’essentiel des informations dont nous disposons aujourd’hui sur le dossier Montauk provient de Preston Nichols, qui se dit avoir été le témoin direct des expériences en tant qu’ingénieur en radioélectrique et directeur technique des opérations ; il aurait alors été spectateurs de nombreuses scènes pour le moins… sidérantes. Les souvenirs sur sa participation au programme Montauk ne lui seraient revenus que plusieurs années après le démantèlement du projet, suite à une régression hypnotique. Il affirme avoir subi des lavages de cerveau réguliers entre la fin des années 70 et le début des années 80. Il travaillait alors le jour dans une entreprise d’électronique en contrat avec l’armée, avant de rejoindre la nuit les souterrains de la base militaire de Montauk pour améliorer et moderniser le dispositif d’émission d’ondes du radar SAGE, utilisé dans les expériences de contrôle mental. Le plus surprenant est que Nichols ne semble pas avoir eu conscience à l’époque de sa double vie ; sa mémoire aurait été effacée après chaque mission ! En 1992, Preston Nichols décide de raconter sa version de l’histoire : il s’associe avec l’éditeur Peter Moon de Sky Books et publie (« The Montauk Project- Experiments in Time »). Le livre sera suivi de trois autres ouvrages apportant chacun un nouvel éclairage sur le dossier, et laissant entrevoir une vaste conspiration occulte des agences secrètes visant à contrôler les populations. Preston Nichols, qui dit avoir également travaillé sur des engins extraterrestres capturés par l’armée U.S, est membre de l’USPA (United States Psychotronic Association), un organisme dont les conférences traitent de multiples thématiques comme les médecines alternatives, les études sur les différents niveaux de conscience, les énergies éthériques ou encore… les voyages dans le temps.

    *

    LA FIN DU PROJET : DEUX VERSIONS CONFUSES…

     

    montauk08

    Le projet Montauk s’arrête brusquement, en 1982 ou 1983 selon les sources. Les causes du démantèlement de cette cellule secrète demeurent floues et les versions divergent sur les conclusions à apporter à ce dossier. Pour certains spécialistes des « Black Programs », les scientifiques de la base de Montauk mirent brutalement fin aux expériences de la chaise de Montauk suite à un terrible évènement : une créature inconnue se serait soudainement matérialisée sur le site de Camp Hero, causant d’énormes dégâts matériels et humains. Pris de terreur en voyant que le monstre ne se dématérialisait pas même après avoir coupé l’alimentation électrique, les techniciens n’eurent d’autres choix que de détruire l’émetteur du dispositif pour qu’enfin l’horrible bête retourne dans les limbes. Certains enquêteurs estiment qu’il s’agit d’un acte de sabotage délibéré : un des testeurs aurait fait apparaître cette créature par visualisation pour semer la panique dans la base et mettre fin au programme.

    Après cet évènement, les scientifiques survivants et complètement traumatisés auraient rapidement abandonné la base et stoppé définitivement le projet Montauk. D’autres observateurs apportent une version très différente de l’histoire : ils racontent qu’à force de multiplier les expériences de voyage dans le temps, les scientifiques auraient fini par créer des paradoxes temporels pouvant engendrer de graves répercussions sur le fonctionnement du monde. Le dispositif aurait alors été détruit et les failles temporelles ensevelies sous la base militaire, à plusieurs centaines de mètres dans les entrailles de la terre. Quoi qu’il en soit, les responsables du projet Montauk se sont certainement retrouvés face à une complication dramatique pour être contraints de démanteler en quelques semaines un programme aux enjeux si fantastiques. Rendu à la Commission des Parcs de l’Etat de New York en janvier 1986 et ouvert au grand public en septembre 2002, la zone englobant l’ancienne base militaire de Montauk distille toujours un entêtant parfum de mystère.

    Les nombreuses entrées bouchées au béton de ce qui semble être un secteur souterrain, les bunkers et les tunnels, vestiges de la Deuxième Guerre Mondiale, ne font qu’ajouter au mythe. Les visiteurs s’engagent dans les allées du parc de Montauk et flânent souvent aux abords de la base radar désaffectée de Camp Hero, espérant y glaner une trace encore perceptible du projet Montauk. Mais si le fameux radar SAGE est toujours en place, on peut imaginer que les agences secrètes se sont assurées avant leur départ d’effacer toute empreinte de leurs sombres activités sur le contrôle mental et les voyages dans le temps.

    *

    montauk09

    Source- Revue Mondes Etrange N°10/janvier 2011 par Benjamin Domis

     

    logosite

    Quelques liens :

     

    http://www.esoterisme-exp.com/Section_dossier/Terre_creuse/TerreCreuse.php?page=menu11

    http://www.conspirovniscience.com/montauk.php

    Partager via Gmail Pin It

    votre commentaire
  •  

     
     
     
     
     
     
     
     
     
    TITANIC : la rencontre fatale
     
    Nous commémorons aujourd'hui le centenaire du naufrage du Titanic : le 14 avril 1912, à 23 heures 40, le paquebot réputé insubmersible heurte un iceberg au large des côtes américaines.
     
    Quelques heures plus tard, le Titanic se retrouve au fond de l'océan.
     
    À l'époque, le paquebot de la White Star Line n'est sans conteste le plus luxueux et le plus grand paquebot jamais construit. Son naufrage, au-delà du drame humain (plus de 1500 personnes ont perdu la vie) symbolise l'échec de la maîtrise de la Nature par l'Homme.
     
    Si le terrible accident peut s'expliquer par des défaillances humaines (le Capitaine Smith est souvent incriminé) et technologiques (ces dernières sont encore loin d'expliquer clairement pourquoi et comment le paquebot réputé pour sa solidité a coulé si facilement - lors de son voyage inaugural qui plus est), légendes, croyances et superstitions proposent des explications alternatives qui viennent alimenter le mythe du Titanic.
     
    Fictions prémonitoires
     
    Si l'histoire du Titanic a inspiré nombre de livres et de films (le plus célèbre étant le film de James Cameron qui a remporté onze Oscars, dont celui du meilleur film en 1997) les fictions n'ont pas attendu son naufrage pour le décrire !
     
    En 1896, dans une nouvelle parue dans le Review of Reviews et intitulé Du vieux monde au Nouveau, William Stead, écrivain et spiritualiste (disparu à bord du Titanic !), relatait le voyage imaginaire du Majestic, l'un des plus beaux paquebots de la White Star Line dont le commandant n’est autre que le capitaine Smith (LIEN BDS), qui heurte un iceberg et coule.
     
    Une autre fiction (un roman) préfigure encore plus étrangement ce qui se passera en Avril 1912. En 1898, Morgan Robertson , auteur de science-fiction américain, publia un roman intitulé Futility ( "La futilité"), narrant le parcours d'un navire apparemment insubmersible : Le Titan.
     
    Robertson y décrivait le naufrage du Titan, navire imaginaire gigantesque, par une nuit d’avril : lors de son premier voyage, en pleine brume, il percute un iceberg et coule ! Non seulement les circonstances de l'accident sont semblables, mais Titan fictif et Titanic réel ont de nombreuses caractéristiques en commun.
     
    La malédiction d'une momie ?
     
    Parmi les nombreux mythes entourant la véritable raison du naufrage du Titanic, l'un d'eux implique la momie maudite de Amen Ra, qui aurait été transportée dans la soute. Une légende affirme que John Jacob Astor IV, milliardaire américain, alors en plein voyage de noces, aurait ramené d'Égypte la fameuse momie à bord du Titanic, déclenchant le courroux divin.
     
    La momie n'a jamais été retrouvée et elle ne figure pas sur le manifeste du voyage...
     
    Pas de Pape !
     
    La rumeur veut que l'immatriculation du Titanic, à savoir, 390 904, ait été donnée par une société anti-catholique. Observée dans un miroir, on pouvait y décrypter l'inscription suivante : « No Pope » (« Pas de Pape »)
     
    "NOPOPE" était un mot d'ordre sectaire attaquant les catholiques romains, largement utilisé par les extrémistes protestants d'Irlande du Nord, où le navire a été construit.
     
    Coïncidences récentes
     
    Le 13 janvier 2012, le paquebot Costa Concordia fit naufrage près de l'île du Giglio en Italie.
    Quand le bateau s'est échoué, la musique de «Titanic», le film culte qui avait suscité un regain d'intérêt pour cette histoire tragique, passait dans le restaurant du Concordia !
     
    Valentina Capuano, petite-fille d’une rescapée du Titanic, était sur le Costa Concordia. Comme sa grand-mère, elle survécut à un naufrage...100 ans plus tard
     
    Un siècle plus tard, le Titanic n'a pas encore livré tous les secrets de son naufrage.
     
    *
     
    Partager via Gmail Pin It

    4 commentaires
  •  

    titanic capitaine
     
    La maison où est né le capitaine du Titanic est à vendre. Elle serait hantée...
     
     
    La malédiction du Titanic  ?
     
    Le capitaine Edward John Smith hanterait sa maison d'enfance située dans la commune de Stoke-on-Trent, en Angleterre. Ce serait pour cette raison que les Bonner, actuels propriétaires, ne sont pas inondés de propositions d'achat solides.
     
    Les Bonner ont décidé de profiter du 100e anniversaire de la tragédie du Titanic pour vendre la maison du Capitaine Edward John Smith. Son nom est connu à travers le monde entier et l'intérêt pour le Titanic ne se dément pas. Mais le couple Bonner rencontre un problème de taille :  les acheteurs potentiels, bien qu'attirés par la légende, semblent effrayés par le fait que l'esprit de Smith puisse encore hanter l'endroit.
     
    Hantise : le retour du Capitaine
     
    À en croire un entretien des Bonner accordé au journal britannique Daily Mail, selon leurs différents locataires, certains phénomènes étranges se seraient déroulés à plusieurs reprises, la nuit, dans la maison du Capitaine  : ''objets qui bougent, salle de bains inondée, courant d'air aussi glacial qu'un iceberg etc''...
     
    Smith a  vécu dans la maison avec ses parents avant de s'engager dans la marine à l'âge de 13 ans. Dès 25 ans, il fut capitaine d'un navire et fit par la suite une brillante carrière ...avant de faire cet ultime voyage en 1912, celui du Titanic.
     
    Lors du naufrage, il aurait sauvé plusieurs vies et serait  resté à bord, se tirant une balle dans la tête lorsque le navire fut sur le point d'être complètement  immergé. Smith est décédé à l'âge de 62 ans.
     
    Son corps n'a jamais été retrouvé...
     
     
    *
     
     
    Partager via Gmail Pin It

    5 commentaires
  •  

    chupacabra_02
     
    La chaîne de télévision Mexicaine « ABC News Mexico » a récemment diffusée l’information selon laquelle un Chupacabra aurait tué 35 moutons dans la ville de Parácuaro (Mexique).
     
    Le Chupacabra est une légende vivante en Amérique du Sud, une créature que les passionnés d’OVNI croient liée aux extra-terrestres. Même si les théories les plus étranges circulent, la créature elle-même existerait bel et bien et fait régulièrement parler d’elle…Son nom signifie « suceur de moutons ». Cette créature est en effet la plaie des éleveurs, qui retrouvent leurs moutons mortes, deux trous au niveau du cou et plus une seule goutte de sang dans le corps.
    Au début du mois de Mars dans la ville de Parácuaro (Mexique) une étrange attaque de troupeau s’est produit et on l’attribut à un « Chupacabra » un peu spécial puisqu’il s’agirait d’un Chupacabra volant. L’attaque sanglante, qui a tué 35 chèvres, a été attestée par un employé d’une ferme qui a décrit le mystérieux animal comme une créature avec des crocs, des griffes et des ailes. Ce qui est curieux à propos de cet incident est que seules les chèvres ont été tués, tandis que les vaches, les porcs et autres animaux de ferme ont été retrouvé indemnes ce qui serait bien dans les habitudes d’un Chupacabra.
     
    Ces dernières années, des centaines de moutons ont été tués par la créature mythique, et toutes ont été vidées de leur sang avec la gorge ouverte mais c’est la première fois qu’un témoignage mentionne ce type de créature avec des ailes. Selon Loren Coleman, directeur du Musée international de Cryptozoologie à Portland, Maine, après avoir regardé la vidéo de l’histoire actuelle chupacabras, Coleman est douteuse. « Je vois un mouton avec une entaille au cou. Mais en dépit de ce qui est dit, tous les moutons ne sont pas morts, et les organes ne montrent pas beaucoup de mutilations, « Coleman a écrit dans un e-mail à The Huffington Post. Coleman suggère que les animaux ont succombé à une sorte de maladie plutôt que de une attaque prédatrice. « En ce qui concerne le témoin oculaire l’un disant qu’il a vu« qu’il avait les crocs, griffes et des ailes, et s’est enfuit très rapidement », Sharon Hill de Skeptic.com a également mis en doute la version du témoin. « Il montre un tableau des cadavres d’animaux, certains sont vivants, mais un seul a une entaille au cou, » Hill a écrit. « Je ne vois pas de sang sur aucun des autres.  » dit il. Il précise également que les gens « racontent souvent des des histoires exagérées » ou qu’ »ils peuvent très bien mal percevoir ce qu’ils voient. » Ce n’est pas la première fois qu’on fait de tels témoignage au sud de la frontière. En Septembre 2010, les bergers de Puebla au Mexique Etat ont été paniqués lorsque plus de 300 chèvres ont été décapités par un coupable qui n’a pas pu être capturé. Les chupacabras reste à ce jour un animal qui rentre dans la catégorie des animaux mythiques ces créatures dont l’existence n’a pas été confirmés officiellement par la science, comme le « Bigfoot » et le Monstre du Loch Ness…
     
     
     
    *
    Partager via Gmail Pin It

    1 commentaire
  •  

     

    LE VOYAGE DANS LE TEMPS

    Utopie fascinante ou une réalité à venir… ?

     

    voyage01

    En août 1901, deux Anglaises, Miss Moberly et Miss Jourdain décident de visiter Versailles pour la première fois. Elles se dirigent ainsi vers les jardins du Petit Trianon, où se trouve le fameux Hameau de la Reine. Elles parcourent les allées ombragées, tout en croisant de nombreux visiteurs. C’est alors qu’elles vont connaître une aventure extraordinaire qui va bouleverser leur vie. En effet, les deux Anglaises vont franchir les barrières du temps et se retrouver à l’époque de Louis XVI et de Marie-Antoinette, en 1789. Puis, un deuxième voyage dans le temps reproduit le même phénomène, lorsque Miss Jourdain retourne à Versailles, le 21 janvier 1902.

     

    Cocteau écrira : « leur aventure est sans doute la plus considérable de toutes les époques et il est dommage que la science répugne à ces phénomènes exceptionnels, car sinon elle en éclairerait considérablement sa lanterne ». « Il paraîtrait, écrit encore Cocteau, qu’une récente découverte apporte la preuve que le kiosque vu par les dames d’Oxford aurait été prévu et jamais exécuté par le jardinier paysagiste anglais de la reine Marie-Antoinette, en 1789. Cela compliquerait l’énigme et lui vaudrait un intérêt nouveau, celui du libre arbitre en tant que possibilités diverses composant la matière fixe que l’espace et le temps nous découlent. Ce qui aurait pu être ou ce qui pourrait être possédant de par ce principe, la même puissance projective que ce qui a été ou que ce qui est ».

     

    voyage02

    Avec cette hypothèse le débat va plus loin, puisqu’il admettrait l’existence visuelle du kiosque décrit avec précision par les demoiselles, que celui-ci ait été ou non matérialisé. Interrogé, paraît-il, sur l’histoire de ces deux Anglaises, Einstein aurait répondu : « Alors, si c’est vrai, elles ont trébuché dans le temps ! ». Ainsi pour lui, on peut « trébucher dans le temps comme on rate une marche d’escalier ». Il peut donc arriver que des personnages du passé viennent ainsi s’égarer dans notre présent et parmi nous. Rappelons que les physiciens en construisant la première bombe atomique ont inventé sans le vouloir la « thermogravure », comme une signature inscrite dans les choses qui témoignent, puisque après le flash inouï d’Hiroshima qu’on a comparé à « dix mille soleils », des ombres ont arrêté le temps. Un soldat a, en effet, laissé son ombre sur le mur.

     

    voyage03

    Ombre d’une vanne portée par la chaleur, trois mois après l’incident, sur un réservoir

    De même, les réservoirs de l’usine à gaz de Hiroshima portent toujours les ombres de l’explosion. Bien des auteurs de science fiction ont développé le thème du voyage dans le temps, sans que les physiciens n’envisagent l’éventualité d’un tel voyage, même si la relativité en admet le principe théorique. Selon Einstein, en voyageant plus vite que la lumière, on remonte dans le temps. Il est donc possible d’envoyer des signaux dans le passé. Pourtant, si la physique moderne tient la vitesse de la lumière pour une barrière infranchissable, on a pourtant réussi à faire voyager une particule plus vite que la lumière. La plupart des expériences sur le franchissement de la vitesse de la lumière font appel à l’effet tunnel permettant ainsi à certaines particules subatomiques de passer à travers un mur sans faire de trou. Quelle étrange propriété que celle de l’effet tunnel ! Quand des particules de lumière, des photons, traversent le tunnel, elles voyagent plus vite que la lumière… Comme le déclare un physicien : « c’est comme si l’espace avait disparu dans la barrière ».

     

    voyage04

    Mais la théorie de la relativité débouche sur le paradoxe du voyage dans le futur. C’est pourquoi dès les années trente, le physicien français Paul Langevin imagine un voyageur quittant la Terre avec une vitesse inférieure à celle de la lumière. Le voyageur s’éloigne pendant un an, fait demi-tour et revient. Pour lui, mesuré avec les horloges qu’il possède à bord, le voyage a duré deux ans. A son arrivée, il trouve la Terre vieillie de deux siècles. Il a effectué un bond dans l’avenir. Mais si l’on pense que c’est la Terre qui s’éloigne à une grande vitesse et non pas le voyageur, ce serait dans ce cas la Terre qui resterait jeune, tandis que le voyageur est, en effet, le seul à subir une accélération. Ce paradoxe a été vérifié expérimentalement à plusieurs reprises. Des horloges embarquées à bord d’une fusée ou d’un avion ont, en effet, enregistré des décalages de temps par rapport à celles restées au sol. Une autre expérience a montré que le temps ne s’écoule pas exactement à la même vitesse au sommet d’un gratte-ciel et au rez-de-chaussée d’un immeuble, puisque, nous disent les physiciens, le champ gravitationnel n’est pas tout à fait le même aux deux endroits. La différence a été détectée au moyen d’horloges atomiques capables de mesurer un intervalle d’un mille milliardième de seconde.

    Le deuxième paradoxe est celui du temps à rebours, puisqu’il concerne la possibilité théorique d’un voyage dans le passé. Si l’objet (même si on ne sait pas quelle est sa réalité physique) va nettement plus vite que la lumière, il voyage alors dans le passé. Remonte-t-il le cours du temps comme un saumon remonte la rivière ? Inutile de dire que ces questions suscitent de vives polémiques. Cependant comme l’écrit Thomas Hardy, dont la pensée s’applique à ce que nous dit la physique quantique d’aujourd’hui : « Si bien des choses sont trop extraordinaire au point de ne pas être vraie ».

     

    voyage05

    Vue d'ensemble des installations du LHC (Large hadron Collider/Grand collisionneur d’hadrons) du CERN à Genève

    En 1995, il y eut une première mondiale, celle de l’antimatière, lorsque neuf atomes d’anti-hydrogène ont été créés au Centre Européen pour la Recherche Nucléaire (CERN) à Genève. Cette antimatière pourrait alors être utilisée comme une source d’énergie fabuleuse ou comme système de propulsion pour des vaisseaux intersidéraux, à l’image du vaisseau de la série « Star Trek ». Par conséquent, commencera l’ère des voyages dans le temps. Un pas décisif vient tout juste d’être franchi, car, des chercheurs ont réussi à téléporter des particules. Alors pouvons-nous jouer à Mr Spock, le héros de Star Trek ? Seulement en considérant que l’on sache déjà téléporter un atome, l’Homme en totalise 10 puissance 30. Mais l’état d’un photon (particule qui compose la lumière) est transmis à des kms, sans aucun support matériel, sans onde. Autrement dit- on a réussi à téléporter l’état quantique d’un photon, c’est-à-dire sa carte d’identité en quelque sorte. Au début des années 80, l’équipe d’Alain Aspect, à Orsay, a montré de manière irréfutable que les particules interagissaient à grande distance, sans l’aide d’aucune « entité cachée ». L’aventure de la téléportation commençait. Donc l’énergie peut voyager sans aucun support matériel, puisque les particules restent corrélées en physique quantique (c’est-à-dire subatomique) à distance. En d’autres termes, photocopier la matière est devenue réalité. Et l’on sait désormais qu’aucune loi physique n’interdit la téléportation.

     

    voyage06

    L’Enterprise de la série Star Trek. Sa spécialité : la téléportation

    Dans les années soixante, Star Trek avait popularisé l’idée, pourtant, saugrenue de la téléportation. Alors un jour on pourra sans doute téléporter un homme. Mais : « ce n’est pas vraiment un clone qui réapparaîtrait. Cela ne marche pas comme un fax dont on garderait l’original. Non, dans la téléportation, l’original est obligatoirement détruit. Il faudra donc que l’homme en question accepte de mourir dans un monde pour réapparaître dans un autre, mais dans quel état ? » (Professeur Dan B.Ostrowsky). Il est intéressant de remarquer que le non clonage quantique nous interdit de faire la copie conforme d’une personne. De nouvelles découvertes expérimentales ont relancé le débat sur la possibilité d’un voyage dans le temps. Si la plupart des physiciens restent sceptiques, certains envisagent très sérieusement la possibilité de remonter le temps ou d’aller à l’autre bout de l’univers en un clin d’œil. C’est pourquoi il est légitime de définir l’antimatière comme de la matière qui remonte le temps. La science rattrape la science-fiction avec une cinquième dimension et des univers parallèles. Par exemple, on ne cherche plus la masse manquante de l’univers : on nous dit qu’elle est collée sur un univers parallèle. Ainsi, l’antimatière couramment fabriquée au CERN, remonte le temps. Et il est probable que tout se déroule à l’envers.

    Et si voyager dans le temps n’était pas la seule possibilité ? Dans Star Trek, le voyage d’un bout à l’autre de la galaxie a l’air d’un jeu d’enfant, puisque un télé-transporteur dématérialise le capitaine Kirk et le transporte à la surface de n’importe quelle planète. En réalité, le plus étrange, c’est qu’à une vitesse supérieure à celle de la lumière, on remonte le temps. Après tout si nous voyageons à une vitesse proche de celle de la lumière, nous pouvons aller virtuellement partout dans l’Univers en un instant, comme le Vaisseau Enterprise de Star Trek. Seulement voilà, pendant que le voyageur fera l’aller-retour, le temps aura passé beaucoup plus vite sur Terre.

     

    voyage07

    Scène de téléportation sur le vaisseau Enterprise

    Il faut rappeler que pour Einstein, la présence d’un corps très massif accentue la courbure de l’espace ce qui, en apparence, « raccourcit » les dimensions pour un observateur donné. Tout se passe comme si les étoiles étaient des billes de métal dispersées sur un drap qui n’est pas trop tendu. Chaque bille déforme le drap autour d’elle. « Plus il y a de billes sur le drap, plus il est déformé et plus la distance d’un bord à l’autre décroît. C’est un peu ce qui se passe dans la réalité : plus une étoile est lourde, plus elle déforme l’espace autour d’elle ». Comme nous l’avons dit les personnages à bord du vaisseau spatial de Star Trek sont « télé-transportés ». Des expériences actuelles laissent espérer que la science rattrapera la fiction. Un chercheur a calculé que s’il y avait un moyen de compresser l’espace-temps juste devant un vaisseau spatial et de le décompresser derrière lui, cela marcherait ! Autrement dit en déformant l’espace-temps, la distance est éliminée et le voyage devient instantané. Mieux, a-t-on affirmé, le temps reste le même, pour les voyageurs et pour les personnes restées sur Terre.

    Alors il n’y a pas de « déficit de temps » et le voyage interstellaire devient possible.

    *

     

    voyage08

    En octobre 1943, la marine américaine tenta une expérience « top secrète », nommée Operation Rainbow, dans le port de Philadelphie. Les marins du destroyer Eldridge furent soumis à un champ magnétique très puissant qui fit disparaître le navire pendant quelques instants. Or, on apprend que le bouillonnement de l’eau et l’ionisation de l’air environnant entrainèrent des perturbations « dimensionnelles », alors qu’on cherchait seulement à créer l’invisibilité de l’Eldridge en courbant la lumière, afin d’obtenir l’effet de « mirage » désiré !

    Alors les marins sont-ils entrés dans la cinquième dimension ?

    En janvier 1995, Gunther Mimtz affirma avoir réussi à faire voyager des micro-ondes plus vite que la lumière en transmettant des bribes de la quarantième symphonie de Mozart à 4,7 fois la vitesse de la lumière sur une distance de douze centimètres. A l’appui de sa thèse, il passa une cassette du signal, et les participants purent entendre quelques notes ! Pour cela, Mimtz utilise une machine qui fait appel à l’effet tunnel. Certains physiciens conviennent qu’il est possible qu’il existe des mondes parallèles à « quelques dixièmes de millimètres de nous ». Et certains de préciser « des dimensions temporelles enroulées seraient des machines à remonter dans le temps ». Donc le temps ne se déroule plus : il est enroulé sur lui-même. Autrement dit, on remplace la flèche du temps par une boucle. Rappelons que selon la physique, trois flèches du temps distinguent effectivement le passé du futur : « ce sont les flèches thermodynamique, direction du temps dans laquelle nous nous souvenons du passé et non pas du futur ; et cosmologique, direction du temps dans laquelle l’univers se dilate au lieu de se contracter ».

    Il faut également mentionner qu’en 1929, Edwin Hubble fit une découverte cruciale : où que nous regardions, les galaxies lointaines s’enfuient rapidement. En d’autres termes, l’Univers est en expansion. De même, c’est parce que la vitesse de la lumière est limitée dans le vide qu’aucun évènement auquel nous assistons dans l’Univers, nous est contemporain. Comme cela a été dit, d’Andromède par exemple, on pourrait voir aujourd’hui l’éveil de l’humanité sur notre planète. Alors comment faire demi-tour dans le temps ? Le physicien  américain John Wheeler avait déjà appelé, dès les années 1960, des wormholes, littéralement des « trous de ver » par analogie avec les tunnels que creusent les vers pour traverser le sol. Dès que l’on trouve un trou de ver, on peut toujours l’utiliser pour réaliser une machine à voyager dans le temps. Car le passage instantané permet de dépasser la lumière. Et les trous de ver amplifient ce phénomène de renversement du temps. Cependant la grande majorité des physiciens estiment que construire une machine à voyager dans le temps est impossible.

     

    voyage09

    La réplique du film « La machine à explorer le temps » de G. Pal en 1960

    Les auteurs de science-fiction ont souvent utilisé le paradoxe temporel. C’est le cas du voyageur temporel qui explore son passé familial et remonte dans le temps avant sa propre naissance. Il rencontre son grand-père, l’assassine, alors que celui-ci n’a pas encore eu d’enfants. Mais la contradiction est flagrante. Car le voyageur temporel ne peut donc revenir en arrière dans le temps pour assassiner son ancêtre. Alors la notion même de voyage dans le passé est contradictoire. Cependant des auteurs de science-fiction, tel par exemple H.G.Wells dans « La machine à explorer le temps », permettent à leurs personnages de voyager dans le temps tout en leur rendant impossible de changer le passé.

    Selon le professeur Régis Dutheil, il existerait un second univers symétrique au nôtre où les vitesses seraient supérieures à celle de la lumière. Dans cet univers la notion du temps n’existerait plus puisque l’on pourrait se déplacer d’une manière instantanée dans le passé, le présent et le futur. On retiendra aussi le principe de Mach, qui pourrait s’énoncer comme suit : « la totalité de l’Univers est présente d’une façon ou d’une autre à chacun de ses endroits et à chacun de ses moments ». Ainsi un observateur situé dans n’importe quelle galaxie se croit au centre de l’Univers. Et ce centre est situé partout et nulle part. D’ailleurs en application de ce principe, le pendule de Foucault oriente ses oscillations en fonction de l’Univers tout entier et non de l’environnement terrestre et astronomique local.

    S’il paraît prudent d’écarter la possibilité de détection et de contacts extragalactiques, compte tenu des distances incommensurables, il n’est pas interdit d’envisager que d’éventuelles civilisations nous « visitent », au moyen d’un procédé instantané. La distance ne semble pas avoir d’importance, que ce soit de quelques mètres ou par exemple de la Terre à une autre planète d’un autre système stellaire à plusieurs années-lumière, la téléportation doit être instantanée. Mais la téléportation d’organismes vivants est trop complexe. Autre objection : on ne peut pas écarter le risque que l’esprit de l’individu téléporté ne soit pas reproduit ou ne le soit pas entièrement, ou encore ne soit pas conforme à l’original. Alors serait-il possible que des extraterrestres dotés d’un psychisme très supérieur, aient résolu ces difficultés en procédant à des sortes de bilocation, créant instantanément des hologrammes représentant des doubles d’humanoïdes et d’engins d’exploration utilisés sur leurs planètes, par exemples en forme de disques ou de fusées. Rappelons que la bilocation est le fait de se trouver à deux endroits en même temps.

     

    voyage10

    Or sur Terre, la bilocation a été constatée par des témoins dignes de fois concernant saint Antoine de Padoue, Catherine de Sienne, Don Bosco, mère Yvonne Aimée de Malestroit et le padre Pio. En téléportation, le rôle du psychisme serait pratiquement inopérant, tandis qu’en bilocation, c’est lui qui déclencherait l’hologramme constituant un double du sujet dans un endroit déterminé à l’avance. Ici pas de risque de modification du corps ni de l’esprit du sujet lors de la duplication. Pour Freeman Dyson de l’université de Princeton, nous allons déceler un jour une activité extraterrestre. Il s’agira sûrement d’une détection de flux de communications et d’activités liées à la manipulation de matière et d’énergie à l’échelle de plusieurs planètes… Cest pourquoi les voyageurs temporels remplaceraient alors les extraterrestres. Désormais sont privilégiées les variantes comme celles des machines à remonter le temps, la terre actuelle servant de « musée historique » vivant à nos descendants du futur qui reviendraient nous observer subrepticement sans, surtout, interférer avec notre réalité, ce qui mettrait leur propre existence en péril !

    Alors si une civilisation avancée pouvait construire une machine à remonter le temps, pourquoi ne pas envisager celle-ci en utilisant des projections astrales pour venir sur Terre, mais tout en reconstituant leurs composants à l’arrivée, à partir d’éléments trouvés sur place ? En résumé, Richard Feynman, prix Nobel 1965 de physique, décrit le positron comme un électron qui recule dans le Temps. D’autres physiciens postulent un univers qui recule dans le Temps par rapport au nôtre. Norbert Wiener, l’inventeur de la cybernétique, envisage la même possibilité. Finalement comme l’écrit le physicien Olivier Costa de Beauregard : « L’univers matériel étudié par la physique n’est pas le Tout de l’univers, mais il masque, démontre et laisse entrevoir l’existence d’un autre Univers, bien plus primordial, de nature psychique, dont il serait comme une doublure passive et partielle ». Enfin d’après Jacques Bergier, il existerait des « maîtres secrets du temps » qui semblent bien être venus du futur pour vivre à notre époque ou aux siècles passés. Et ces dépositaires de la science du futur ont laissé filtrer une partie de leur connaissance supérieure à l’époque qu’ils avaient choisi de visiter.

    *

    voyage11

    Source- Revue Mondes Etranges n°6 de janvier 2010

    Partager via Gmail Pin It

    1 commentaire