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     Le séisme d’une magnitude 8,9 sur l’échelle de Richter aurait selon un institut italien déplacé de près de 10 centimètres l’axe de rotation de la Terre.

    Quelques heures après la catastrophe qui a fait plus de 1.000 morts, et des milliers de blessés, l’institut italien de géophysique et de vulcanologie (INVG) a annoncé vendredi que la l’axe de rotation de la terre se serait déplacé de 10 centimètres.

    Il y a un an, quasiment jour pour jour (27 février), le séisme survenu au Chili d’une magnitude 8,8 avait selon la NASA (agence spatiale américaine), modifié de 8 cm l’axe de rotation de notre planète. Le Tsunami dévastateur en Asie du Sud-est en 2004 d’une magnitude 9,1 avait lui dévié l’axe de la terre de 7 cm.

    En 7 ans, l’axe terrestre s’est donc déplacé de 25 centimètres, un changement minime qui pourrait tout de même avoir des conséquences. Chacune de ses modifications a en effet une incidence sur la durée du jour solaire. Le séisme chilien en 2010 a par exemple raccourci de 1,26 microseconde la rotation de la Terre sur elle-même selon la NASA, et celui de 2004 à Sumatra de 6,8 microsecondes.

    Le mouvement de vendredi – plus important que ceux de 2010 et 2004 présentés ci-dessus – est selon Antonio Piersanti, le directeur de l’INVG, « juste derrière celui du Chili de 1960 », d’une magnitude de 9,5. Malgré tout, il ne devrait pas changer la face du monde, du moins pas plus que de quelques microsecondes.

    Selon l’agence spatiale italienne, septique quant aux conclusions hatives de l’INVG, il faut avant tout relever de nombreuses autres données avant d’établir la mesure exacte d’un hypothétique mouvement.

    Source: francesoir.fr

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      ET SI LES ANGES ETAIENT DES EXTRATERRESTRES

     

    ET SI LES ANGES ETAIENT DES EXTRATERRESTRES !

    L’abbé Marc Oraison, écrivain et médecin, est l’enfant terrible de L’Eglise. Dans le passé, certaines de ses prises de position ont fait scandale. Sans doute a-t-il eu la chance de vivre au XXe siècle car, jadis on aurait dit qu’il sentait le fagot.

     

    Ce prêtre est en outre psychanalyste, position peu confortable sur le plan de la foi puisque Freud était athée et que la doctrine psychanalytique sous entend un monde sans Dieu. C’est peut-être ce qui explique pourquoi l’abbé Oraison a toujours essayé de débarrasser  la foi de tout ce qui serait une création de l’inconscient.

    L’essentiel, pour lui comme pour quelques théologiens d’avant-garde, c’est le verbe incarné, la transcendance de l’amour qui parle concrètement en Jésus-Christ, selon sa propre expression. Maintenant, c’est aux anges que s’en prend l’abbé Oraison. Dans un article publié dans Paris-Match le 13 novembre 1976, il s’étonne que dans la lettre adressée aux chrétiens par le récente assemblée de l’épiscopat français, lettre rappelant l’essentiel de la foi, il n’en soit pas question.

    Croire aux anges dit-il, ce n’est plus de l’ordre de la foi, mais bien de l’ordre de la mythologie. Ainsi nos chérubins n’auraient pas plus de réalité que le père Noël.

    Mais qui sont ces pauvres anges désormais sans existence ?

    La croyance à des êtres supérieurs à la nature humaine tient une grande place non seulement dans l’Ancien et le Nouveau testament, mais aussi dans les théories religieuses de l’Inde, et de la Chine, de l’Egypte et de la Perse.

    Les anges sont des êtres purement spirituels, intermédiaires entre Dieu et l’homme. 

    Saint Denys l’aréopagite, le premier évêque d’Athènes, s’appuyant sur une vieille tradition zabblinique, soutient qu’avant de créer l’homme Dieu créa neuf catégories d’anges, divisées en trois « chœurs ».

    Dans le premier, figurent les Séraphins, les Chérubins et les Trônes ; dans le deuxième, les Dominations, les Vertus et les Puissances ; dans le dernier, enfin, les Principautés, les archanges et les Anges proprement dits.

    Une erreur très répandue consiste à opposer anges et démons.

    Ce dernier nom vient d’un autre mot daïmon, désignant, dans la mythologie païenne des êtres intermédiaires entre les dieux et les hommes, définition identique à celle de l’ange, comme on vient de le voir. Selon la tradition, Dieu avait crée tous les anges purs et bons, mais, estimant que la vertu était sans mérite si elle n’était pas le résultat d’un choix, il les soumit à une épreuve. Certains se laissèrent tenter par l’orgueil. Satan, le premier des Séraphins, se mit à la tête des rebelles. Son objectif était de régner sur la moitié du ciel et de siéger sur un trône aussi élevé que celui de Dieu. Cette ambition causa sa perte. D’après la théologie classique, en perdant la grâce, les démons ont néanmoins conservé une partie des dons qui rendent la nature angélique supérieure à la nature humaine.

    Ils peuvent en particulier induire les hommes en tentation, jeter un trouble profond dans leur esprit (c’est la « possession ») et ils sont capables, en agissant sur le monde matériel, de réaliser des prodiges. Ce bref résumé de la nature des anges et des démons correspond aux définitions données par plusieurs anciens conciles.

    Quand l’abbé Marc Oraison s’en prend aux anges, n’y voyant que l’expression poétique d’un mythe, il s’oppose carrément à des définitions théologiques qui ont encore force de loi.

    Plusieurs observateurs on d’ailleurs été surpris d’entendre le Pape Paul VI faire allusion à plusieurs reprises au Diable au cours des derniers mois de sa vie. Tout ce qui avait trait au Malin, croyait-on, était suranné, tout juste bon à faire peur aux enfants.

    Or, la croyance au Diable est un article de foi. Et l’expérience du Diable implique celle de l’ange qu’il a été avant la révolte. Les fidèles des nombreuses, bien que clandestines, sectes sataniques présentent quant à eux une version bien différente de la chute du premier des Séraphins. Révolté par la manière dictatoriale avec laquelle Dieu exerçait son pouvoir sur les hommes, disent-ils, Satan se résolut à leur révéler les secrets du ciel et à leur donner le pouvoir de subvenir eux-mêmes à leurs besoins.

    C’est pour cela qu’il aurait été châtié et précipité aux enfers. De-là, soutiennent les satanismes, l’autre nom du prince des Ténèbres, celui de Lucifer qui signifie « porteur de lumière ». Satan Lucifer est  le plus fidèle ami de l’homme, celui qui a voulu le libérer. On constate une similitude frappante entre cette version et le mythe grec de Prométhée, puni par Jupiter pour avoir donné aux hommes le secret du feu.

    On retrouve dans toutes les légendes concernant les anges des  constantes curieuses. Ils arrivent d’on ne sait où, mais en tout cas d’ailleurs et chaque fois, leur contact avec les hommes son de l’ordinaire, soit qu’ils leur révèlent des secrets, soit au contraire, qu’ils apportent des cataclysmes, comme l’Ange exterminateur.

    On retrouve ces caractéristiques aussi bien dans la Bible que dans un certain nombre d’autres récits mythologiques. Une telle constance serait difficilement compréhensible si les anges n’étaient que des images poétiques sorties tout droit de l’imagination.

    Or, des spécialistes de l’étude des textes religieux anciens en sont arrivés à une conclusion étonnante. Pour eux, les anges seraient tous simplement des extraterrestres.

    Ils seraient donc réellement des messagers non de la volonté de Dieu, mais de civilisations extrasolaires.

    D’ailleurs, Origène d’Alexandrie, le célèbre docteur de l’Eglise soutenait que la Bible ne précisait pas comment les anges avaient été crées parce qu’ils étaient restés immortels après la ruine des mondes qui avaient précédé le notre. L’erreur d’Origène viendrait de ce qu’il aurait situé ces mondes dans le temps et non dans l’espace.

    Le contact entre les anges extraterrestres et les hommes s’est parfois passé harmonieusement, d’où les légendes des anges bienfaisants. Dans d’autres cas, les hommes auraient fait preuve d’hostilité envers eux, déclenchant des représailles redoutables.

    Une lecture minutieuse de l’aventure de Sodome et Gomorrhe telle que la raconte la Genèse, par exemple, semble confirmer cette thèse : les deux anges accueillis par Loth viennent à Sodome animé d’intentions pacifiques.

    Mais quand les habitants tentent de les violenter, ils détruisent les deux villes. « Yahvé fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du soufre et du feu venant du ciel, lit-on dans la Genèse. Il renversa ces villes st toute la plaine, avec tous les habitants et la végétation. Or, la femme de Loth regarda en arrière, et elle devient une colonne de sel » Qu’est-ce donc, sinon le récit d’une explosion nucléaire déclenchée par les deux anges. Mais sans doute les extraterrestres sont-ils aussi des mythes poétiques pour l’abbé Oraison. 

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    C'est par la "Porte du Soleil" que l'on pénètre de plain-pied dans le monde ignoré de Tiahuanaco, qui proclame son antique splendeur en Bolivie, à 4000 mètres d'altitude. L'origine de Tiahuanaco se perd dans les millénaires. Les Incas, lors de la conquête du Pérou par Fernand Pizarre, prétendaient qu'ils n'avaient jamais connu Tiahuanaco autrement qu'en ruine. Les Aymaras, le plus ancien peuple des Andes, disaient que la Cité était celle des premiers hommes de la Terre et qu'elle avait été créer par le Dieu Vira Cocha avant même la naissance du soleil et des étoiles. D'après la légende et ce qui est écrit sur le fronton de la Porte du Soleil, une Eve d'origine extraterrestre serait venue sur terre.

    Voici ce que l'on peut y lire :

    A l'ère tertiaire (il y a environ 5 millions d'années), alors que nul être humain n'existait encore sur notre planète peuplée seulement d'animaux fantastiques, un aéronef brillant comme l'or vint se poser sur l'Île du Soleil du lac Titicaca. De cet aéronef descendit une femme ressemblant aux femmes actuelles pour tout le corps des pieds jusqu'aux seins; mais elle avait la tête en forme de cône, de grandes oreilles (Orejones) et des mains palmées à quatre doigts. Son nom était "Orejona" et elle venait de la planète Vénus où l'atmosphère est à peu près analogue à celle de la Terre. Ses mains palmées indiquaient que l'eau existait en abondance sur sa planète originelle et jouait un rôle primordial dans la vie des Vénusiens. Orejona marchait verticalement comme nous, était douée d'intelligence et sans doute avait-elle l'intention de créer une humanité terrestre, car elle eut des relations avec un tapir, animal grognant, marchant à quatre pattes. Elle engendra plusieurs enfants. Cette progéniture née d'un croisement monstrueux naissait avec deux mamelles, une intelligence amoindrie, mais les organes reproducteurs restaient ceux du tapir-cochon. La race était fixée. Un jour, sa mission accomplie, ou peut-être lasse de la Terre, et désireuse de revenir sur Vénus où elle pouvait avoir un mari à son image, Orejona reprit son vol en astronef. Ses enfants, par la suite, procréèrent, se vouant surtout au destin de leur père-tapir, mais dans la région de Titicaca une tribu demeurée fidèle à la mémoire d'Orejona développa son intelligence, conserva ses rites religieux et fut le point de départ des civilisations pré-incaïque.

    La "Puerta del sol" est un bloc d'andésite qui pèse plus de 13 tonnes pour une hauteur de 2m75, sa longueur est de 3m84 pour une épaisseur de 50 cm.

     

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  •   POURRIONS-NOUS  TRANSMETTRE  AUX  E. T.  NOS  HABITUDES  NEFASTES ?

                                  

    par  Raymond   TERRASSE

     

     

    Bien qu’évidentes, je préfère mettre les choses au point, en précisant ce que j’entends par habitudes néfastes ; la drogue en général, le tabac et l’alcool. De façon secondaire, j’y ajoute les produits frelatés, qui, sous l’appellation ‘’ light ‘’, contribuent à berner les naïfs consommateurs, et à déstabiliser leur santé.

     

    Tout en insistant sur le peu d’importance de ces produits par rapport aux trois ravageurs qui débilitent la population, curieusement, celui qui est à la base de cet article, usait et abusait du pernod light dans ses romans de science-fiction de l’édition remaniée. Il l’imposait à ses protagonistes, car il n’y avait pas d’autres choix, même au 24 è siècle !  belle longévité pour un apéritif devenu interstellaire, et sans concurrence. Jimmy Guieu, car c’est de lui qu’il s’agit, arrivait, je ne sais par quel miracle livresque, à faire fumer ses extra-terrestres !

     

    Constatons avec une indulgence amusée, que transmettre cette manie polluante et négative à des non terriens, relève de l’anthropomorphisme exacerbé. Anthropomorphisme, que par ailleurs, dans ses livres ufologiques, Jimmy Guieu dénonçait avec juste raison. Mais souvent, l’auteur laisse son propre personnage envahir la trame de ses univers romanesques. Ce qui irrite parfois, mais ne retire rien à la qualité des aventures décrites. On ne peut que regretter son départ prématuré, à un âge peut avancé, car sans la cigarette, il eut probablement vécu encore fort longtemps. Et il n’est malheureusement pas le seul dans ce cas.

    L’un des premiers à avoir joué le jeu anti-tabac est Morris. Son héros, Lucky Luke, dont le prénom était celui d’une marque de cigarettes, fumait énormément, ce qui ne l’empêchait pas de battre son ombre de vitesse. Puis il devint définitivement non fumeur. On retrouve également ce changement d’habitude dans les films de James Bond.

    Ce qui nous ramène à la question-titre. Elle mérite d’être posée, commentée et méditée. La discussion s’ouvre d’ailleurs par une autre interrogation : qu’est-ce qu’un Extra-Terrestre ?

     

    Paradoxalement, les seuls que nous connaissions, sont les terriens quittant le plancher des vaches sacrées hindoues et des bonnes laitières françaises, pour aller folâtrer hors de l’atmosphère, autour de la planète, à bord des navettes spatiales, de la défunte station Mir, ou de l’actuelle station internationale. Et bien entendu, les astronautes qui ont visité notre banlieue lunaire. Toutes ces personnes, femmes et hommes furent et sont pendant un temps plus ou moins long, déconnectées de notre planète. De ce fait, elles deviennent des non-terrestres ; c’est à dire des Extra.

    Ce qui ne répond toujours pas à la question.

    Si quelqu’un venu d’ailleurs se mêle à la foule, et nous ressemble au point de ne pouvoir le différencier d’un chinois, d’un touareg, d’un iroquois, ou d’un quelconque européen, comment pourrions-nous voir un E.T. dans cette entité ?

    La vie s’est-elle développée sur d’autres mondes de manière absolument identique à la nôtre ? dans ce cas, ces êtres ont-ils pris également les mêmes mauvaises habitudes, ou ont-ils eu la sagesse de s’en abstenir ?

    Si des extra-terrestres sont issus d’une planète où l’élément liquide est le seul à avoir donné naissance à la vie, et se présentent à nous en tant que baleines à bosse, ou comme dauphins, on peut affirmer qu’ils ne toucheront jamais à aucun de ces trois poisons.

    Les seuls contacts qui ont eu lieu, hormis ceux des apparitions mariales, ont été sporadiques, brefs. Si des paroles furent émises ce fut ou à sens unique, ou de manière surréaliste, telle la conversation absurde entre Gary Wilcox et ses martiens. Dans ces conditions, nous n’avons aucun point de repère.

    De même que leurs engins ne portent aucune marque d’identification, sigle ou écusson, jamais les ufonautes ne furent aperçus en train de manger, boire, fumer ou mastiquer un produit quelconque. Excepté dans le cas Joe Simonton, où les lutins lui demandèrent de l’eau du puits, et faisaient cuire quelque chose sur une espèce de gril. En échange, il reçut des gâteaux, dont l’analyse ne révéla que des produits terrestres tout à fait banals. Il ne pouvait évidemment en être autrement.

    Si un E.T. diffère totalement d’un humain, on peut en inférer à coup sûr que ses habitudes et ses modes de pensées suivent un chemin parallèle. Il ne lui viendra pas plus à l’esprit de fumer un bon cigare de la Havane en dégustant un vieil armagnac, qu’à l’un d’entre nous de plonger à dix mille mètres dans l’océan pour faire la bise à un calmar géant. A la limite, il ne s’intéressera pas plus à nous qu’à la couleur du ciel.

    Pourtant, il existe peut-être des catégories intermédiaires entre l’E.T. indiscernable du terrien moyen, et le rocher pensant de Ganymède ?

    Où commence le caractère humanoïde sans être totalement humain ? suffit-il d’avoir une station verticale, une tête, deux bras et deux jambes ? certes non ! l’aspect extérieur peut dissimuler une structure cérébrale sans rapport avec la nôtre, des organes différents.

    Dans ‘’ Arizona zone A ‘’ les Intrus de Jean Bruce, tout en se mêlant aux hommes sans difficulté, possèdent un système digestif atrophié, qui ne leur permet d’ingérer que des bouillies spéciales préparées avec des farine n’existant pas sur Terre. De plus, leur sang flocule au contact de l’alcool, en devenant une sorte de boue grisâtre.

    Toutefois, l’aventure d’Antoine Mazaud à Mourièras, en septembre 1954, fait ressortir une caractéristique qui peut être LA différence entre un homme véritable et un autre semblable, mais venu d’un autre monde : l’étrangeté.

    C’est l’impression que ce brave fermier retint de sa rencontre à la tombée de la nuit, en rencontrant brusquement l’inconnu qui lui donna l’accolade. Il ressemblait à un homme, mais ce n’en n’était pas un. Toutefois, A. Mazaud fut incapable de préciser ce qui motivait un tel sentiment : le silence de l’être, son accoutrement bizarre, sa présence insolite dans ce lieu désert ? comme il n’est pas question d’odeur particulière, ni de sensation tactile anormale ( dureté ou mollesse exagérée des doigts ), on ne saura jamais à quoi attribuer cette étrange impression ressentie. Une chose est certaine ; l’alien n’a pas hésité à toucher le témoin, comme s’il avait la certitude de ne pas le contaminer, ni de l’être lui-même.

    Il y aurait donc là une possibilité d’entités humanoïdes extérieurement, sans être humaines pour autant. Dans ces conditions, y aurait-il une probabilité qu’elles adoptassent nos mauvaises habitudes ? tout dépend de leur philosophie, de leur psychisme, et de leur mode de vie. Mais aussi et surtout, de leur physiologie interne, et de la manière dont leurs organes réagiraient à la fumée de la cigarette, à une injection de drogue, ou une ingestion d’alcool. L’un ou l’autre de ces produits risquerait de les tuer instantanément, de les rendre fous, ou malades au point de les dégoûter à tout jamais de recommencer l’expérience.

    Seuls des êtres vivant dans une atmosphère quasiment identique à la nôtre, pourraient se risquer à tenter l’épreuve, afin d’en avoir une perception personnelle à des fins scientifiques. Encore faudrait-il qu’ils se rapprochassent de notre morphologie générale, et que leur cycle vital fût celui du carbone. Pour des êtres dont la composition cellulaire serait basée sur le silicium par exemple,  la drogue, le tabac et l’alcool n’auraient probablement aucun attrait.

    Mais s’il existe de telles races dans l’univers, peut-être ont-elles des produits similaires, qui minent leurs organismes, et contre lesquels leurs gouvernants tentent désespérément de les mettre en garde ?

    On ne peut pas comparer les différentes races de la Terre avec ces éventuelles entités peuplant d’autres mondes. Sur notre planète, la physiologie est la même, quelle que soit la pigmentation de la peau. Le mode de vie varie en fonction des conditions climatiques. On voit mal un africain soumis à la chaleur écrasante de la savane, se nourrir en permanence de viande de phoque, riche en graisse. A l’inverse, un esquimau ne survivrait pas à un régime fait d’un croûton de pain, d’un oignon et d’un piment. Cependant, ces hommes supportent en commun d’avaler de la nicotine, et d’ingurgiter des rasades d’alcool, non sans dommages pour leurs organismes.

    Peut-être est-il normal pour notre planète laboratoire, de forcer les cobayes humains à se lancer dans une pareille destruction de l’individu ; dans quel but ? si très occasionnellement, un petit verre d’alcool peut apporter une amélioration de l’humeur du moment, et un bien-être passager au corps, on sait que l’abus en est désastreux. Pourtant, rien ne semble vouloir arrêter ce fléau, qui prend au contraire de l’ampleur chez les jeunes. Et il en est de même pour la drogue.

    Ces produit nocifs sont-ils uniquement l’apanage de notre planète, ou exercent-ils également des ravages chez d’autres civilisations extra-solaires ? personnellement, je ne le pense pas, car voyager dans l’espace demande d’avoir l’esprit sain et dégagé des vapeurs d’alcool, ou de l’emprise de la drogue. Quant à fumer dans un milieu confiné, il n’en n’est plus question sur Terre ; alors encore moins dans une fusée de faible volume. Et vu le coût pour envoyer un kilogramme dans l’espace, la cartouche de cigarettes deviendrait un luxe.

    Dans bien des discussions, livres, ou films sur les E.T., nous partons bien souvent du principe anthropomorphe de la dualité mâle-femelle. Donc avec des sentiments d’amour pour le sexe opposé, selon l’immuable et inflexible loi de la physique, combinée à la mystérieuse alchimie cardiaque.

    Mais qu’en serait-il pour un être hermaphrodite, pour lequel la parthénogenèse serait la seule loi de reproduction ? l’attirance pour l’autre n’existerait pas, il y aurait seulement le lien d’appartenance au clan, à la race.

    Comment faire comprendre à cette entité ce qu’est le magnétisme du couple, voire le coup de foudre incontrôlé, que nous-mêmes sommes incapables d’expliquer ? le bonheur d’un homme arborant le plus beau collier du monde, celui formé par les deux bras d’une femme, lui paraîtrait pour le moins incongru, choquant, ou obscène, qui sait ?

    En définitive, à supposer que l’apparence d’un tel extra-terrestre soit humanoïde, carrément humaine au point de passer inaperçu au milieu des terriens, le sentiment d’étrangeté prédominera. La tendresse, la passion, le sacrifice de soi pour la conjointe ( ou le conjoint, les femmes étant encore plus sensibles ), resteraient inaccessibles à cet être. Cette incompréhension le laisserait totalement ignorant du chagrin d’amour, du désespoir de la rupture. Cet humanoïde bisexué trouverait certainement stupéfiant la forme de suicide mentale consistant à se réfugier en permanence dans la drogue ou l’alcool, soi-disant ‘’ pour oublier ‘’.

    Le film ‘’ Mon ennemi ‘’ met justement et admirablement en relief cette opposition entre deux races qui se livrent une guerre sans merci ; les hommes et des lézards humanoïdes, les dracs. Ceux-ci éprouvent une fois dans leur vie le besoin de se reproduire. C’est ce qui arrive sur la planète déserte où ont échoué les deux pilotes désemparés. D’abord antagonistes, ils finissent par devenir amis, au point que l’ancien adversaire, au moment de mourir, demande à l’homme  ( Dennis Quaid ), de protéger son rejeton, et de le présenter au Grand Conseil de sa planète, selon la loi antique. Ce que réussit l’humain, grâce à sa ténacité, et malgré tous les dangers encourus.

    L’épisode final montre la cérémonie d’intronisation de son neveu-lézard chez les dracs, préludant ainsi à la paix entre les deux peuples.

     

    Comme on peut s’en douter, ce film, qui sortit sur les écrans français en 1986, n’eut qu’un succès d’estime, malgré sa valeur. Le concept homme-lézard bisexué passant au-dessus de la tête du commun des mortels, plus habitué à celui de mâle-femelle. Heureusement, ce film existe dans le commerce en DVD et en français, sous son titre original ‘’Enemy Mine ‘’. Pour les ufologues, comme pour ceux qui parlent à tort et à travers, il y a de quoi méditer et nuancer leurs propos.

    Notons que les dracs sont vivipares, comme les humains, à l’inverse des femmes martiennes d’E.R. Burroughs du cycle John Carter, qui elles, pondent un œuf.

    Il n’est pas impossible, que pour prendre contact officiellement avec les autorités, les Responsables des OVNI attendent, indépendamment du développement de notre sagesse et de notre fraternité, que nous mettions définitivement un terme à la production de drogues, de tabac et d’alcool. Ce qui d’ailleurs libèrerait énormément de terrain pour cultiver des céréales plus consistantes, et plus utiles à l’alimentation de la population mondiale. Alors que celle-ci, à l’heure actuelle, est menacée par une famine monstre.

     

    Cependant, si des extra-terrestres débarquaient sur notre planète, il existe une possibilité, et le même danger que lors des colonisations. Les conquistadores ont fait cadeau des maladies vénériennes aux amérindiens, et quelques siècles plus tard, ce sont les colons qui ont décimés les indiens autochtones d’Amérique avec de l’alcool de bas étage.

    Si ces extra-terrestres possèdent des produits au moins aussi nocifs que nos trois poisons, et que ceux-ci soient assimilables par nos organismes, ne risquerions-nous pas de nous voir à notre tour décimés par cet apport étranger ?

     

     

                                           *     *     *

     

     

                                                  Raymond   TERRASSE , le  22 mai 2008.

     

     

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     A la fin du XIX° siècle, à Santa-Fé (Nouveau Mexique, Etats-Unis), un mystérieux charpentier réalise un escalier à la tenue inexplicable. Parmi les miracles reconnus, ceux qui sont attribués à Saint Joseph sont rares. L’Escalier de Santa Fé, malgré la prudence des uns et l’hostilité des autres, est pourtant toujours debout : inexplicable, étonnant, magnifique. Il continue de susciter, selon les sensibilités, l’admiration ou le doute dont la controverse s’alimente. 

     Des soeurs catholiques s'installent au Nouveau Mexique

    Voici plus d’une centaine d’années, en septembre 1852 pour être tout à fait exact, les Sœurs de Lorette vinrent dans le sud ouest des Etats-Unis, voyageant en fourgon bâché et en bateau à aubes. Leur voyage avait débuté au mois de mai précédent, dans le Kentucky, sur un vapeur baptisé le « Lady Franklin », qui leur fit remonter le Mississipi jusqu’à Saint Louis ; de Saint Louis à Independance (Missouri), elles prirent le « Kansas » : mais en trajet, un grand malheur fondit sur la petite communauté. La Supérieure, Mère Mathilde, fut terrassée par le choléra et mourut peu après leur arrivée à Independance. Deux autres des Sœurs contractèrent aussi la maladie, mais en guérirent.

    Après plusieurs autres mois de difficultés et de frayeurs, d’essieux et de roues cassés, de journées torrides et d’os blanchis entrevus, ce qui restait du groupe finit par arriver à Santa Fe, Nouveau Mexique. Les Sœurs Madeleine, Catherine, Hilaire et Roberte fondèrent la communauté. À la requête de Monseigneur Lamy, Sœur Madeleine fut désignée comme supérieure du groupe par la maison mère. C’était une femme résolue, fervente, et la situation à laquelle elle dut faire face avec ses Sœurs était une situation difficile.

    Ces sœurs de Lorette étaient de grandes dames, parfaitement pénétrées de l’amour de Dieu, et c’est uniquement cela qui leur permit d’affronter les épreuves de ces premières années. La contrée étant encore rude et mal installée, il n’y avait pas, à leur arrivée, de couvent confortable qui les attendait. À cette époque, la ville de Santa Fe était habitée principalement par des indiens et par des mexicains. Elles vécurent tout d’abord, dans une petite maison d’une seule pièce en briques brutes. Santa Fe est désormais une ville de bonne taille, bien qu’avec ses rues étroites et pittoresques, elle conserve vivante l’ancienne atmosphère du vieux Santa Fe. La construction de la chapelle

    Mais revenons en 1852 : il devint rapidement évident que si les sœurs voulaient répondre aux intentions de Monseigneur Lamy, qui souhaitait en les amenant à Santa Fe, qu’elles instruisent les gens, qu’elles auraient besoin d’un couvent et d’une chapelle. Les charpentiers mexicains commencèrent à travailler pour les Sœurs. L’école fut terminée, et on l’appela le Collège de Lorette, de Notre Dame de Lumière. Des plans en vue de la construction d’une magnifique chapelle furent ensuite élaborés. Selon les annales des Sœurs pour cette année-là, la chapelle fut commencée le 25 juillet 1873. C’est le même architecte qui avait dessiné la cathédrale de Santa Fe, M Mouly, qui en fit les plans. Monseigneur Lamy venait de France, et il avait voulu que les Sœurs aient une chapelle similaire à la Sainte Chapelle de Paris, qu’il affectionnait particulièrement. Cela signifie qu’elle devrait être strictement gothique, et de fait, elle sera la première structure gothique à l’ouest du Mississipi.

    Les constructeurs mexicains se remirent à travailler sur la nouvelle bâtisse. Elle serait grande ; plus grande en fait que la plupart les chapelles des missions de cette contrée. Elle devait faire 25 pieds de large (8 mètres environ) 75 pieds de long (23 mètres environ) et 85 pieds de haut (26 mètres environ). Sœur Madeleine note dans les annales que la construction de la chapelle était placée sous le patronage de Saint Joseph, «  en l’honneur duquel nous recevions chaque mercredi la Sainte Communion afin qu’il nous prête assistance ». Puis elle ajoute : « nous avons été témoins de la puissance de son aide en plusieurs occasions ». 

    Les travaux de construction de la chapelle se réalisèrent non sans quelques difficultés financières, et de la part des Sœurs, avec un maximum de Foi. Ce n’est que lorsqu’elle fut presque terminée qu’elles se rendirent compte qu’une horrible erreur avait été faite. La chapelle en elle-même était magnifique : et la tribune pour la chorale ne l’était pas moins. Mais aucune liaison entre les deux n’avait été prévue ! Il n’y avait pas de cage d’escalier, et l’exceptionnelle hauteur de la tribune ne laissait pas la place d’en positionner un ordinaire. Mère Madeleine fit appel à de nombreux charpentiers pour essayer de construire un escalier : mais les uns après les autres, ils prenaient les mesures, réfléchissaient, puis ils hochaient la tête en disant tristement : « c’est infaisable, ma Mère ». Il semblait n’y avoir de choix qu’entre deux solutions : mettre une échelle pour atteindre le chœur, ce qui paraissait dans tous les cas peu pratique, ou raser tout l’édifice, pour le reconstruire différemment. La dernière solution eût été un crève-cœur.t

    Pourtant, quiconque connaît les Sœurs, quelles qu’elles soient, sait qu’elles ne se résoudront pas à des solutions aussi drastiques sans d’abord avoir dit quelque chose comme « attendons un peu, et faisons une neuvaine ». Et parce qu’elles avaient une grande dévotion à Saint Joseph, les Sœurs de Lorette lui adressèrent une neuvaine, afin qu’il trouve une solution convenable à la question. Le dernier jour de la neuvaine, un homme aux cheveux gris se présenta au couvent, avec son âne et sa caisse à outils. Lorsqu’il vit Mère Madeleine, il lui demanda s’il pourrait aider les Sœurs à construire un escalier ! La Mère donna volontiers son accord, et il se mit au travail. Selon la tradition orale, passée par les sœurs présentes à l’époque aux suivantes, les seuls outils en sa possession étaient un marteau, une scie et une équerre en té. Il mit entre six et huit mois pour terminer le travail. Lorsque Mère Madeleine chercha à le payer, il avait disparu. Elle se rendit alors à la scierie locale pour payer au moins le bois utilisé. Là, personne ne savait quoi que ce soit à ce sujet. Il n’y a, à ce jour, aucune trace, aucun document établissant que ce travail n’ait jamais été payé. aordinaire escalier

    L’escalier en colimaçon laissé par le vieil homme aux Sœurs est un chef d’œuvre, aussi magnifique qu’étonnant. Il fait deux tours complets (2 x 360°) sur lui-même. C'est un escalier colimaçon à noyau creux, il n’y a aucun pilier pour le soutenir, comme la plupart des escaliers circulaires en ont. Cela signifie qu’il est suspendu sans aucun support. Tout son poids repose sur sa première marche. Plusieurs architectes ont avancé qu’il aurait dû s’effondrer sur le sol au moment même où la moindre personne se serait aventurée sur la première marche : et il a cependant été utilisé quotidiennement pendant plus de cent ans. L’escalier a été assemblé exclusivement par des chevilles en bois : il n’y a pas un seul clou. La partie située sous les marches et entre le limon et la crémaillère ressemble maintenant à du bois léger : c’est en réalité du plâtre mélangé à du crin de cheval destiné à donner de la rigidité. Trop nombreux sont les visiteurs à avoir succombé à la tentation de rapporter chez eux un souvenir, et d’avoir pour cela arraché à l’escalier des morceaux de plâtre. En 1952, lorsque les sœurs ont fêté le centenaire de leur arrivée à Santa Fe, elles ont remplacé le plâtre, et l’ont peint de manière à lui donner l’aspect du bois vernis.

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    A Al’époque de sa construction, l’escalier n’avait pas de rampes. Elles furent ajoutées quatre ou cinq ans plus tard. L’une des jeunes filles qui se trouvaient alors dans ce collège, avait à l’époque environ treize ans. Elle devint plus tard Sœur Marie, dans cette congrégation des Sœurs de Lorette, et ne se fatiguait jamais de raconter comment elle et ses amies furent parmi les premières à grimper à cet escalier. Elle disait aussi qu’elles avaient tellement peur de monter à la tribune, qu’elles en redescendaient sur les mains et sur les genoux.

    L’actuelle Supérieure de la communauté Sœur Januarius, m’a dit que des visiteurs sont venus du monde entier voir cet escalier merveilleux. Parmi eux, de nombreux architectes qui, sans exception, lui ont dit qu’ils ne comprenaient pas comment l’escalier avait été construit, ni comment il demeurait en aussi bon état après quasiment un siècle d’utilisation. 

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