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    ID4- des réactions inattendues

    Du propre aveu des écrivains et des réalisateurs, une oeuvre de fiction n'a de succès que lorsqu'elle est étroitement liée à la vie quotidienne. Les récits antiques, oeuvre de fiction originelles, abondent justement en métaphores simples permettant au public de rattacher le récit à son expérience vécue. Cette justesse de ton justifie d'ailleurs leur pérennité. Bien que plus complexes, les oeuvres de fiction contemporaines fonctionnent selon le même principe. Des sociologues ont d'ailleurs prouvé que leur succès était à mettre en corrélation avec un réel désir du public de voir ses expériences mises en scène. Cette interprétation est néanmoins contestable: un film peut répondre à un autre désir collectif inconscient. Indépendance Day ( 1996 ) en est la preuve.

    ID4- des réactions inattendues

    Dans la phase de préparation du tournage, il a été judicieusement décidé que l'action du film se déroulerait dans la zone qui sépare Las Vegas de la zone 51: un film se passant sur " la route des extraterrestres " n'en serait que plus crédible et aurait préparé la population à d'importantes révélations officielles sur le phénomène extraterrestre. Or, à sa sortie aux Etats-Unis, ce film fut surtout un forum où le public exprima sa méfiance et son mécontentement vis à vis de son appareil étatique. Dans tout les cinémas où était projeté le film, la salle a applaudit bruyamment la séquence où un rayon extraterrestre dévaste la Maison Blanche !

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    Les anges gardiens veillent...

     

    Les Anges Gardiens

     

    Sauvé par les morts !

     

    Les fantômes sont-ils seulement des apparitions sans prise sur la vie des mortels ou peuvent-ils parfois intervenir en notre faveur ? Bienvenue dans la dimension des anges gardiens…

     

    En ce temps-là, Isaac Howard était en son adolescence. Livré à lui-même, il se faisait une fierté d’avoir presque tout essayé : il lui arrivait fréquemment de boire exagérément, de se droguer avec toutes sortes de substances et de prendre ensuite le volant pour sillonner les routes de sa région natale de l’Ohio, à l’est des Etats-Unis. Dans sa frénésie de tout vivre à fond, il prenait des risques énormes. Il était devenu un conducteur véritablement dangereux. D’ailleurs, une nuit, alors qu’il venait de célébrer dignement ses dix-huit ans, Howard vécut une expérience qui allait changer sa vie. Il avait passé la soirée à fumer et à boire avec des amis. A trois heures du matin, bien que considérablement éméché, il décida de rentrer chez lui en voiture.

     

     

     

    Voici son récit : « Je roulais sur une petite route droite en direction de Columbus à environ 125km/h, l’esprit embrumé par l’alcool et le shit. J’étais tellement cassé que je n’ai pas vu les panneaux indiquant que la route se terminait en T. Quand il m’a fallu tourner, j’allais vraiment trop vite. La voiture s’est mise sur deux roues et fonçait sur un poteau téléphonique. J’ai vraiment cru que c’était la fin. »

     

     

    *** Une force invisible ***

     

     

     

    « J’ai été tout à coup entouré d’une immense lumière et je me suis senti électrisé. C’était comme si le temps ralentissait. Je suis devenu très calme et j’ai pu rétablir le véhicule. J’ai évité le poteau et je me suis retrouvé sur mes quatre roues dans un champ de maïs. Mon moteur avait calé, mais j’étais vivant. Je me souviens que les grillons faisaient un bruit terrible. Un peu sonné, j’ai redémarré et je suis revenu sur la route. Autant vous dire que j’étais totalement dégrisé et que je n’ai eu aucun problème pour rentrer chez moi. »

     

    Plus tard, dans le champ de maïs dévasté, la police a retrouvé la plaque d’immatriculation de Howard et l’a condamné pour conduite dangereuse.

     

     

    Aujourd’hui, Howard est convaincu qu’il a été sauvé miraculeusement grâce à l’intervention d’un esprit invisible. Il pense avoir reçu là un avertissement l’incitant à abandonner son style de vie débridé, une sorte de chance pour redresser la barre. Que l’on accepte ou non l’interprétation de Howard, son histoire demeure intrigante… d’autant plus qu’elle n’est pas unique en son genre. Les récits d’entités fantomatiques apparaissant pour sauver des personnes placées dans des situations désespérées sont en effet nombreux et les témoins de ce genre d’expériences se classent en deux catégories : ceux qui doivent leur salut à un proche décédé et non pas à un « ange anonyme » et ceux, plus rares, affirmant avoir véritablement vu leurs « sauveurs », pendant un bref mais crucial instant.

     

    *** Une rencontre fantomatique ***

     

    Marc Werner est photographe et écrivain parisien. Bourlinguant sans relâche entre les capitales d’Europe, il est aguerri à toutes sortes de situations qui en auraient certainement dérouté d’autres. Mais quelles qu’aient pu être ses expériences de reporter à Bruxelles, Berlin ou Londres, rien ne l’avait préparé à sa rencontre avec un fantôme. « J’ai toujours méprisé les histoires liées au paranormal. Encore maintenant, j’ai du mal à y croire. Pourtant, je ne peux décemment pas nier ce qui m’est arrivé. »

     

     

    Par une froide nuit d’hiver, Marc rentrait chez lui à pied, après avoir exagérément bu. Insensibilisé par l’alcool, il ne sentit pas que le froid le tétanisait. Il tomba ivre mort dans le caniveau, le dos baigné par l’eau glacée qui s’écoulait. « Je devais mourir de froid, mais ce n’était pas tout. Je me suis mis à vomir et je me rendais compte que j’étais en train de m’étouffer avec mon propre vomi. » Marc était trop saoul et trop engourdi pour pouvoir se lever. C’est alors qu’il a vu son père décédé penché vers lui. « Il était réel et véritablement dense, mais rétro-éclairé, comme un fantôme au cinéma. Il m’a pris les mains et m’a redressé. Quand j’ai enfin pu me dégager la gorge, il a disparu. » Spontanément, il est facile d’imaginer que Marc, à la limite du coma éthylique, a eu une hallucination, mais le journaliste soutient qu’il dessaoula à la seconde même où son père lui apparut. Mais il n’est pas la seule personne à avoir reçu l’aide d’un parent disparu pour débloquer une situation critique. En février 1999, à Kissimmee en Floride, Maria Tejada, regardait la télé, tranquillement installée dans son canapé. Soudain, elle entendit une voix, celle de son père décédé, lui intimer de quitter le canapé. La voix la pressa par deux fois de se déplacer, mais elle n’en tient pas compte, pensant qu’il s’agissait de son imagination. Quand la voix se fit plus pressante, elle se décida enfin à se lever et à changer de place.

     

     

    *** Sauver in extremis ***

     

     

    A cet instant, une Chevrolet emboutit le mur de la maison, traversa le salon et broya le canapé sur lequel Maria était assise quelques instants plus tôt. Les deux adolescents à bord roulaient trop vite et avaient perdu le contrôle de leur véhicule. Il est évident que Maria aurait été immanquablement tuée si elle n’avait pas tenu compte de l’injonction reçue. Elle en frémi encore : « Sans l’avertissement de mon défunt père, je serais certainement morte. » Dans la plupart des histoires de fantômes semblables au cas de Maria, plusieurs interprétations du phénomène peuvent être avancées : il est possible que Maria ait eu la prémonition d’un danger imminent et qu’elle ait inconsciemment assimilé ce sentiment à un message de son père disparu, ce qui donnait plus de poids à l’injonction. Il se pourrait également qu’elle ait tout bonnement senti s’approcher la voiture et qu’elle ait agi en conséquence.

     

    Les gens ayant survécu à des situations dangereuses parlent en effet, souvent, d’un « sixième sens » auquel ils doivent un salut arraché à l’ultime seconde. Les chercheurs spécialisés expliquent ce processus par la conjonction soudaine de stimuli ( sons, images, etc . ) extrêmement subtils et qui s’inscrivent dans le subconscient. Ils donnent alors naissance à des avertissements ou des conseils imaginaires… mais salvateurs !

     

    Un autre américain, nommé Curt Guldenschuh, a dernièrement relaté un incident similaire, au cours duquel il fut sauvé de justesse grâce à l’avertissement d’un esprit. Par une belle journée ensoleillée, alors qu’il rentrait en voiture à son domicile, il se trouvait sur une avenue à trois voies. Bloqué sur celle de droite par un trafic dense, il s’aperçut tout à coup que la voie du milieu était libre. Profitant d’un arrêt à un feu rouge, il décida de sortir de sa file pour s’engager sur l’autre. Mais au moment où il levait le pied de la pédale de frein, il entendit une voix crier : « Attends ! Pas maintenant ! » Il était seul dans la voiture et la voix semblait toute proche. Dérouté, Curt ne bougea pas. « L’avertissement se révéla opportun car en regardant dans mon rétroviseur, j’ai vu une grosse berline qui arrivait sur la voie du milieu à environ 85 km/h. Il était clair que, n’ayant pas vu le feu rouge, elle n’allait pas s’arrêter. » Le chauffeur a freiné à la dernière minute en faisant crisser les pneus et s’est arrêté pile à l’endroit où Curt aurait dû être. Curt Guldenschuh, qui n’avait jamais vécu ce genre d’aventure, ne sait pas du tout pourquoi et surtout comment il a pu recevoir cet avertissement. Il n’a pas « reconnu » la voix d’un proche ou d’un parent, à la différence de Maria Tejada. Il est en revanche certain de ne pas avoir rêvé, même si ce phénomène ne lui est plus jamais arrivé depuis.

     

    *** Le fantôme du robinet ***

     

    S’il s’agit vraiment d’interventions d’esprits dans la réalité physique, pourquoi cela arrive-t-il à certaines personnes plutôt qu’à d’autres ? On a émis l’hypothèse que ces interventions spirituelles aléatoires étaient dues au fait que certains accidents ne « devaient » tout simplement arriver et qu’un fantôme était probablement dans les parages à cet instant. Etonnamment, ces esprits ne se contentent pas de sauver des vies. Dans certains cas, ils peuvent aussi intervenir au profit de biens matériels. Ainsi, « Frank le gentil fantôme » a-t-il manifesté sa présence pour sauver une demeure du village de Clinton, aux Etats-Unis. C’est en 1980 qu’il intervint dans la maison de Frances Mark pour ouvrir un robinet juste avant qu’elle ne parte travailler. Très étonnée par ce phénomène spontané, Frances ressentit alors le besoin impérieux de vérifier toutes les canalisations de la maison. Une précaution compréhensible lorsque l’on sait que la maison est un ancien moulin rénové à fleur d’eau. Peine récompensée : son inspection permit de découvrir la naissance d’une importante fuite dans les fondations de la bâtisse. Frances est persuadée que si la fuite n’avait pas été signalée par celui qu’elle baptisa Frank, puis repérée, l’inondation aurait ravagé la maison en son absence. De tels exemples d’interventions, plus ou moins impalpables, et dont l’explication ne peut exclusivement résider dans le fameux sixième sens, sont multiples. Ces témoignages mentionnant clairement la présence d’un fantôme vigilant et prévenant sont pourtant en contradiction avec la croyance générale qui veut que les fantômes soient des entités éthérées sans prise sur la réalité concrète.

     

    *** A chacun son ange ***

     

     

    ange23

     

    que voyez vous, un homme ou des anges ?

     

     

    Il semblerait donc que le monde des esprits côtoie le nôtre, et ait même la capacité d’intervenir dans notre dimension, aux niveaux physique ou psychologique. Cette perspective, assez proche et tout aussi troublante que les phénomènes de mort imminente ouvre des axes de recherches passionnants. Se pourrait-il par exemple que le stress généré par les situations dans lesquelles se retrouvent les témoins engendre une sorte de connexion instantanée avec des esprits invisibles ? Ou alors, plus simplement, que les témoins soient tellement stupéfaits d’avoir échappé de justesse à une catastrophe qu’ils attribuent une part de surnaturel à ce qui n’est, tout au plus, qu’un coup de chance ? La réponse leur importe peu :

     

     

    Ces anges gardiens qui veillent sur vous par Tyron Corre

     

     

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    http://membres.lycos.fr/tadou/

     http://www.outre-vie.com/croyancereligion/anges/angesgardiens.htm

    http://www.spiritualite-chretienne.com/anges/ange-gardien/hierar08.html

    http://anges.free.fr/genies1.htm

    http://www.centrelauviah.com/anges.htm

     

     

    La taverne de l’étrange- 17 octobre 2006

     


     

     

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  • L'exorciste, film maudit ?

     

    Des rumeurs circulent encore selon lesquelles les membres de l'équipe du tournage du film L'Exorciste auraient tous été frappés d'une malédiction. Neuf personnes ont en effet trouvé la mort pendant la réalisation du long métrage, notamment Jack MacGowran, peu après le tournage des scènes où il jouait Burke Dennings. Par ailleurs, le fils de l'acteur Jason Miller ( le père Karras ) fut heurté par une moto lancée à grande vitesse sur une plage. Ellen Burstyn ( la mère de Regan ) se prit les pieds dans des câbles et tomba violemment par terre pendant la scène de la mutilation au crucifix; elle se blessa au dos. Enfin, un incendie sur le plateau retarda de six semaines la sortie du film. Mais pour William Blatty, l'auteur du roman, de telles rumeurs n'ont aucun fondement, " Toutes ces rumeurs faisant état d'une malédiction sont tout à fait farfelues ", insiste-t-il. " William Friedkin ( le réalisateur ) avait pris un retard considérable et, dans un entretien à Newsweek, il l'attribua à des puissances maléfiques. Et puis, les histoires se mirent à circuler. Mais enfin, lorsque le tournage d'un film dure un an, il est inévitable que des gens se blessent ou meurent ! ce sont des choses qui arrivent ! "

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  •  Le diable existe

     

     

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    Les soldats de l’'évêché le traquent depuis la nuit des temps. Le malin est-il de retour ? L’'ange déchu attaque sur tous les fronts. Un démon multiforme, imprévisible et complètement amoral !

     

     

    A l’'aube du 3ème millénaire, le diable est-il de retour ? A en croire la prolifération des exorcistes depuis près de 30 ans, l'ange déchu revient en force. Il ne connaît pas de frontière sociale, pas même de barrière religieuse ou géographique. Les exorcistes sont parés à toute éventualité, même s'’ils savent pertinemment que derrière le masque de l'’invisible ne se cache pas toujours le visage de Satan…. L’'histoire du démon se confond avec celle de l’'Eglise. Depuis la chute de l’'empire romain, les papes n’ont cessé de dénoncer la mainmise du diable sur tous les îlots de la superstition. Le culte des idoles, la magie, la divination, la vénération des arbres et des rivières, sans compter les hérésies de toute nature, sont considérés par la hiérarchie ecclésiastique comme autant d'’attaques de Lucifer.

     

     

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    « La sorcellerie pourrait se définir comme un ensemble de procédés magiques, explique Dominique Camus, ethnologue et sociologue, auteur de Pouvoirs sorciers. Ces pouvoirs exécutés secrètement par un sorcier, pour répondre à une demande entraînant l’'action d’'une personne contre la volonté d'’une autre : le retour d'’affection par exemple. » Ces pratiques peuvent provenir directement du sorcier, mais aussi de la personne pour le compte de laquelle ce sorcier agira. La sorcellerie offre un ensemble de maléfices, chaque fois que le jeteur de sorts agresse sur commande la victime désignée, ce que l’'on appelle aussi une « valence maléfique » quand l’'exorciste annule le mal et inverse le maléfice. Il existe toute une topologie de cas en relation avec les motivations : vengeances pour motifs économiques, mobiles sentimentaux, jalousie amoureuse et haine conjuguées. Certains signes ne trompent pas. L’'envoûtement est entouré de tout un halo de haine, de cupidité ou de passion.

     

    « Mais, peut-être faut-il remettre les pendules à l’'heure, souligne le père Raymond G. de Paris, prêtre orthodoxe qui a pratiqué des exorcismes pendant dix ans car : D'’ailleurs, ce sont quelquefois les médecins ou les psychiatres qui, impuissants devant certains phénomènes, nous adressent des personnes souffrantes. Inversement, ajoute-t-il, parfois les gens se croient envoûtés, soit parce qu'’ils ont été influencés, soit par autosuggestion. Alors, nous leur demandons, avant toute autre démarche, d’'aller consulter leur médecin, un psychologue ou un psychiatre. Voilà pourquoi nous les soumettons à un interrogatoire très poussé, parce que c’'est en fonction de leurs symptômes que nous pouvons définir la nature du mal. Si le doute persiste, on procède alors à un exorcisme léger. S’'il n'’y a pas de réaction immédiate, le problème de cette personne relève d’'autre chose. »

     

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    Certains signes ne trompent pas mais peuvent varier selon la nature de l'’envoûtement. Apathie, phobies, nervosité, angoisse dans certains lieux, anxiété au moment du coucher du soleil, douleurs au cou ou au ventre, incidents inexpliqués au volant, insomnie.

     

    Le diable, alors, est-il là ?

     

    « Certainement pas ! Attention, ce n’'est pas parce que vous avez des migraines et de l’insomnie que vous êtes envoûté », affirme le père Raymond G. « Ces maux peuvent provenir d’'un état d’'esprit réfractaire au changement, à l’'évolution. L'’important, c’'est de déterminer la nature, donc la force de l'’envoûtement. La force-pensée c’'est la volonté de haine ou d’'amour qui peut déjà être un premier stade d'’action. J’'ajouterais que si quelqu'’un est capable de se réveiller le matin, de vivre sa journée et de s’'endormir le soir en haïssant un être humain, cette haine pourrait avoir un effet néfaste sur l’'être haï. »

     

    L’'Eglise a décidé de prendre le diable par les cornes !

     

    Au sein de leurs diocèses, les évêques se sont vus dans l’'obligation de nommer un ou plusieurs prêtres. De 16 en 1977, les prêtres catholiques exorcistes sont passés à 82 en 1992. Pour la plupart d’'entre eux, leur existence n'’implique pas nécessairement la manifestation du démon. La croyance en Satan ne traduirait qu'’un malaise profond de la société et non de l'’individu : de nombreux cas pathologiques seraient déguisés en complot satanique et, trop souvent, les gens seraient victimes de leur imagination. Ce sont des personne désemparées, désorientées et en proie à une grande détresse morale. Après le médecin et le psychiatre, l’'exorciste est pour elles le dernier recours. L'’ultime rempart.

     

    Le père Claude Cesbron, originaire d’'Angers, définit en ces termes la mission de l'’exorciste : « Le prêtre exorciste est d’'abord un homme d'’accueil et d’'écoute, au service des personnes en détresse. Avant de chasser le diable, il chasse l’'angoisse et la peur. Et il ajoute : le visage du diable ne se cache pas toujours derrière le masque du mal. Le mal, c’'est d’'abord nous-mêmes et nos travers : l’'envie, la haine, la souffrance, le narcissisme, les plaisirs exacerbés de la chair. L’'exorciste n’'apporte pas de réponse : il essaie de remettre le patient sur la bonne voie, de le réconcilier avec lui-même, de lui parler d’'amour… ».

     

    Comment reconnaître un « possédé » ?

     

     

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    L'’envoûtement commence quand les gens ne s'’appartiennent plus. Entre la maladie mentale et la possession authentique, la frontière est-elle difficile à définir ? Le père Jodin, subordonné à l’'Eglise catholique orthodoxe de France, nous répond que « la présence d’'une icône ou d’'un crucifix a pour effet, immédiat de les mettre dans une rage incontrôlée. Les « malades » semblent pourvus d'’un troisième œoeil invisible. Si vous tendez un verre d’'eau à une victime dans lequel vous avez versé de l’'eau bénite, cette dernière refusera catégoriquement de le boire. Et, pourtant, elle ne vous a pas vu verser l’'eau bénite ! Même cachés, les objets sacrés sont perçus par les témoins. » Ordonné exorciste en 1986, le père Jodin, qui se définit comme un intercesseur de Dieu est convaincu de l’'existence d’'un « monde invisible peuplé ».

     

    En l’'espace de quinze ans, il aurait rencontré à sept ou huit reprises l’'ange déchu : un regard indéfinissable qu’'il a croisé chez tous ses sujets, des témoins qui ont résisté à tout examen rationnel et qui, lors de leurs accès de rage, ont proférés des injures en latin et en grec. Entendre une femme dans la cinquantaine, inculte, insulter un crucifix en grec ancien est pour le moins troublant, mais faut-il pour autant y voir un signe du démon ? Après tout, inexplicable ne rime pas nécessairement avec surnaturel et peut-être ladite possession ne traduit-elle qu’'une méconnaissance des rouages du cerveau humain ?

     

    Quoi qu'’il en soit, depuis l’'année 1614, l'’Eglise se réfère aux prescriptions du rituel romain : ouvrage liturgique indiquant en termes très précis comment distinguer la possession de la mystification. La connaissance d’'une langue inconnue, le fait de « dévoiler des faits distants ou cachés » et de déployer une force herculéenne seraient des signes probants de l’'action du démon ! A ce sujet, le père Jodin raconte l’'histoire d’'un homme qui attaché solidement et maintenu par six personnes, aurait léviter horizontalement puis aurait foncé la tête la première contre le mur sans rien se fracasser. « La drogue, l'’alcool, les dépravations sexuelles et autres dépendances aliénantes, telle l’'appartenance à une secte, peuvent être interprétés comme des variables cachées de l’'action sataniques. »  et ajoute : « Quand l’'être humain n’'est plus maître de lui-même, les voies de Satan deviennent plus larges. » D’'une façon générale, les objets sacramentaux ont cette propriété de mettre le démon dans « tous ses états ». L’'action de l'’exorciste commence alors.

     

    Il ne s’'adresse pas directement à Lucifer mais demande à Dieu de libérer les personnes du mal. « La réaction du possédé est très violente, nous confie le père N.. exorciste à Orléans, coups de poings, injures et hurlements sont le lot quotidien des traqueurs de Satan. Un démon qui frappe à n'’importe quel moment. J’'en veux pour preuve l'’aventure survenue à une jeune femme en apparence timide. Quand j'ai commencé à lui objecter qu’elle n’'avait ni le physique, ni le comportement d'’un démon, cette personne est devenue soudain méconnaissable, son visage s’'est métamorphosé.… Moi, qu’elle venait voir comme un ami ou un sauveur, je devenais brusquement l’'ennemi à abattre…. Elle était littéralement enragée, poussait des hurlements, insultait l’'Eglise, proférait des injures et des obscénités. Elle voulait m'’étrangler ! Son corps et son esprit n’'avaient plus leur raison. Après quelques prières de délivrance, l’'enragée s’est calmée.… »

     

    Face à cette véritable crise d’hystérie, le prêtre récite inlassablement des versets extraits de la Bible ( Deutéronome, chapitre 18 ) tout en faisant des signes de croix et en versant de l'’eau bénite qui le brûle !

     

    Non, le diable ne s’'infiltre pas partout !

     

    « Il ne faut pas se laisser impressionner par certains rituels, explique encore le Père Jodin. Un désenvoûtement n'’a rien de spectaculaire. Il consiste souvent en une suite de prières. Le tout est de trouver un exorciste qui ait une véritable éthique. Par exemple, si on lui parle de retour d’'affection, il doit savoir discerner l’'aveuglement de la personne qui n’'a plus son libre arbitre. Il ne faut pas oublier que forcer quelqu'’un à revenir contre sa volonté est une atteinte profonde à la liberté que nous avons tous. » Il y a aussi le phénomène dangereux que les exorcistes appellent la « programmation mentale ».

     

    Un de vos proches en vous voyant vous suggère ou vous affirme que vous êtes envoûté. Vous allez y croire et réagir en conséquence. Les méthodes habituelles d’'exorcisme n'’auront aucun effet puisque vous vous croyez envoûté alors que vous ne l’'êtes pas ! L'’essentiel, c'’est de croire en soit. Au-Delà de toute explication scientifique ou religieuse, s'’impliquer dans le jeu magique rend conscient du désir ou de l’'angoisse qui sont capables d’'entraîner à l'’étonnant recours à la sorcellerie. 

     

    *

     

    Aura2

     

    La taverne de l’'étrange- 11 octobre 2006

     

    mise à jour le 18 janvier 2013

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  •  Excellent article tiré du site internet suisse   www.ovni.ch

     

    Trop de morts si près du but...

    Happy Birthday to you!

     

    Bon anniversaire, bien-aimée CIA !

     

    Il y a 50 ans exactement, le 26 juillet 1947, le président Truman signait le décret de votre naissance. 50 ans déjà, et que de travail abattu ! 50 ans d'efforts pour nous construire un monde meilleur, et au prix de quels sacrifices ! Les résultats, en tous cas, sont d'ores et déjà merveilleux: le nouvel ordre mondial est désormais instauré pour mille ans, et toute mauvaise pensée semble avoir été éradiquée définitivement de la planète ! Quel avenir radieux nous attend, dans le nouveau paradis durement conquis sur cette bonne vieille terre ! Des générations de citoyens normalisés se souviendront avec émotion des circonstances de votre naissance. 18 jours après le black-out sur l'affaire de Roswell, la mise en oeuvre de la politique de secret du pouvoir gouvernant l'Amérique rendait nécessaire votre existence. Une action constante de désinformation, de harcèlement psychologique, et de désexistenciation rapide des éléments les plus loquaces de l'ufologie, ont amené le monde à un tel état d'ignorance que le Pouvoir n'a plus qu'à le cueillir, tel un fruit mûr.

     

    A la mémoire de :

     

    James Forrestal (qui créa la première commission d'enquête américaine, le Project Sign, qui conclut à l'extraterrestrialité des soucoupes volantes)

     

    Waveney Girvan (Rédacteur en Chef de la Flying Saucer Review)

     

    Morris K. Jessup (un astronome qui en savait trop)

     

    Charles Hunt Williamson - H. T. Wilkins

     

    Manon Darlaine (une excellente source d'information)

     

    Dr Olavo Fontes, célèbre médecin et chercheur brésilien

     

    Charles Maney, premier universitaire ayant déclaré son intérêt pour l'étude des ovnis

     

    Wilbert Smith, chef de la commission d'enquête canadienne, qui a déclaré qu'il y a 60 à 80% de chances qu'il s'agisse de véhicules extraterrestres

     

    Edward J. Ruppelt, qui assista au jury Robertson, dirigea le Projet Blue Book, démissionna de l'armée et écrivit un livre sur l'extraterrestrialité en critiquant le jury Robertson

     

    Frank Edwards, journaliste, qui avait défié les autorités de le réduire au silence...

     

    James McDonald, un météorologue trop curieux...

     

    Le pêcheur Rodriguez (Porto-Rico), malencontreusement égaré dans une base secrète et retrouvé pendu à un arbre...

     

    Harold E. Holt (Premier Ministre australien, disparu lors d'une baignade après avoir dit son intention de révéler au Parlement les agissements américains dans les bases australiennes)

     

    Phil Schneider ( ingénieur à Dulce et chef de projet )Fit une conférence de presse, il raconta avoir tué deux " gris " dans la base souterraines et est retrouvé 4 mois après étranglé chez lui... Il aurait fait une conférence de trop manifestement.

     

    Barney Hill (le plus connu des abductés, qui mourut parce qu'il en savait trop)

     

    Danny Casolaro (qui enquêta sur toutes sortes de sujets interdits, dont l'Area 51)

     

    Dr René Hardy (qui venait de faire une important découverte sur les humanoïdes)

     

    Vladimir Alexandrov, météorologue renommé et ami de Jean-Pierre Petit

     

    ainsi que tant d'autres dont la vie s'est terminée abruptement, mais bien souvent à point nommé...

     

    http://ummo.ifrance.com/infos%20ovnis.htm

     

    La taverne de l'étrange- 8 octobre 2006


     

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